Chapitre 2

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Passage assez hard, avis de ne pas le lire au boulot 😈 je ne suis pas responsable.
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Trish

Le taxi me dépose devant chez Mace et je paye la course. Non, je ne conduis pas, mon déficit de l'attention ne me le permet pas. Parce que, ah oui, bien sûr que je ne vous l'ai pas dit, mais en plus d'être une sale cochonne insatisfaite, j'ai un TDA. Il faut dire qu'avec toute la came que mes parents biologiques prenaient, ce n'est pas étonnant que je sois bourrée de problème. Fait plus étonnant encore, c'est que je ne sois pas pire que je suis. Mais bon, je ne vais pas m'épancher sur mes origines. Tout vient à point à qui sait attendre, comme on dit.

Mace habite un loft art déco super chouette dans un quartier uppé de l'ile de Montréal. Encore une fois je ne pourrais dire comment il arrive à se le payer, car je m'en fou royalement. Depuis nos tout début qu'il y réside et sa salle de baise comme j'adore l'appeler est un endroit que j'affectionne. Je crois que j'aurais de la difficulté si jamais il venait à déménager. Les personnes comme moi ont de la misère avec le changement, on est bien dans nos vieilles chaussettes quoi !

Une fois la porte de l'ascenseur ouverte, je fonce vers son loft. J'ai des chatouillis dans le bas ventre depuis des heures et j'ai tout fait pour ne pas me faire plaisir. Mace déteste quand j'ai joui avant de le voir, il dit que je suis moins réceptive. Je vous arrête par contre, je ne suis pas une soumise, enfin, pas dans le sens à la Christian Grey. Bordel, non ! Ce mec est un chaton comparé à Mace, je crois même que Grey se pencherait devant ce dernier tellement il en impose. Mon truc à moi c'est de me soumettre par la force. Ouais, je sais que c'est glauque, mais plus j'ai l'impression de me faire violer, plus j'éprouve de plaisir. Imaginez donc comment il est dur pour moi de trouver un compagnon dans ces conditions. J'ai besoin d'un mâle alpha, un mec qui me domine, parce que si c'est moi qui prends le dessus, je les bouffes au petit déjeuner et ils n'en ressortent pas vivant. J'ai essayé !

Trois coups à la porte, et je suis rapidement tirée à l'intérieur.

— T'es en retard Démone ! Tu sais ce que je pense de la ponctualité.

— Je sais, je m'excuse bébé, il y avait une tonne d'embouteillage.

— Et tu sais comment je m'en branle. Tu te fous à poils, je te donne deux minutes, chuchote-t-il à mon oreille avant de se diriger vers l'endroit où j'épanche mes désirs les plus sombres.

Je ne me le fait pas dire deux fois. J'y ai déjà gouté et mes fesses se le rappellent encore. Je retire mes fringues comme à mon habitude et je les plis afin de les poser sur le petit meuble d'entrée. Par la suite, je me dirige entièrement nue en travers de sa demeure afin de le retrouver. Lorsque je franchis la porte, cette odeur si particulière me frappe. Un parfum de cire de chandelle, de sexe, c'est indescriptible, mais cela me réconforte. C'est comme un fix pour un héroïnomane, je sais que je suis au bon endroit, même si c'est mauvais pour moi.

La pièce possède plusieurs fenêtres, mais ces dernières sont drapées de rideaux noir qui pendent au sol. Un immense lit trône au centre, une table d'acier en inox un peu sur la gauche et une balançoire sur la droite, mais pas n'importe laquelle, celle dont les dépravés tel que Mace se servent, c'est un truc de malade de s'assoir la-dedans.

— Hey, salut Trish !

Je pivote de la tête et croise B, elle est accrochée à deux mètre du sol dans un attachement de corde extrêmement complexe. B a un physique de femme enfant, elle est petite et mignonne à croquer avec son carré plongeant. On a souvent baisé ensemble par le passé, avec ou sans Mace. Elle affectionne aussi le bondage, ce qui rend mon dominant complètement dingue car avec la souplesse de B, il peut faire tout ce que son imagination de détraqué lui dit. Elle ne se plaint jamais, cette fille gère également une grande noirceur, ce qui explique pourquoi elle est maintenant suivie par un psy. Je ne la vois qu'une fois par mois tout au plus.

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