Chapitre 12

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Bonne lecture et désolée pour le retard. Pour me faire pardonner ce chapitre fait presque le double de tout les autres alors enjoy les trolls
Bizouxxx
gen😈
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Trish

Juicy Club 10 minutes plus tôt.

Bobby est venu me chercher il y a dix minutes pour une danse privée dans la cabine numéro 8. Le hasard a voulu que je me trompe et tombe plutôt sur la 6. En fait, le problème c'est que je suis complètement à l'ouest. Depuis une semaine je bois beaucoup trop, je me perds dans un paradis alcoolisé au lieu de cogiter sur un certain mec qui me vrille les sens. Le doc m'a pourtant dit de tenter le coup. Bon, ce n'est pas les mots exact, car il a plutôt laissé entendre que je ne serais pas capable de résister à la tentation de le revoir et d'en redemander. Toutefois, j'ai tenu les rênes. Je n'aurais pas pensé la même chose le lendemain de notre baise national puisque tout ce que j'espérais était de tomber sur son taxi lorsque je me rendais à l'épicerie. Cependant je me suis ensuite mise du plomb dans la tête en me rappelant nos derniers mots échangés. Il croit que je ne suis qu'une fille qui aime la baise, une partenaire de plaisir, ce que je suis pour beaucoup d'homme, mais certainement pas pour lui. Avery est différent, je ne le connais pas et malgré tout je peux sentir d'ici les problèmes qu'il pourrait créer à mon petit coeur fragile. Baiser pour moi ce n'est rien, c'est la facilité, mais m'ouvrir a quelqu'un, ça c'est autre chose. C'est justement ce que m'inspire Avery. Je le trouve beau, gentil, marrant, et que dire de ses talents linguaux. Putain de merde ! Ce mec est né pour faire des cunnis, il n'y a pas doute !

C'est un joli tableau que je viens d'évoquer n'est-ce pas ? C'est ce que toute bonne fille aimerait lire dans les livres ou voir dans les films. La nana brisée qui tombe amoureuse d'un con imbus de lui-même et ils vécurent heureux. Sauf que je ne le permettrai pas, car je ne suis pas une bonne fille. Je suis dérangée, et je ne veux en aucun cas l'entrainer dans ma déchéance puisque le risque avec Avery est trop grand. Je vous explique.

Je pourrais tomber amoureuse, mais pour combien de temps avant que je ne me fasse pénétrer par le livreur de pizza un soir ou il travaillera. Vous le voyez enfin le problème ? Je n'ai aucune confiance en moi sur ce plan.

Malgré mes sentiments, et peu importe leur profondeur, je risque de briser le seul homme capable de me supporter. Et c'est justement à cause de ça que je repousse Avery le plus loin possible. Je suis loin d'être la femme idéale et ne le serai probablement jamais.

J'entre la pièce sombre comme tous les vendredi soir et me demande encore ce que je fous dans ce club de merde. Je suis une diplômé des beaux arts et je continue de montrer on cul pour 700 $ par semaine. Beaucoup diront que c'est pas mal. Ouais, mais à quel prix ? Je laisse ma dignité aux vestiaires chaque fois. B n'arrête pas de me le dire, mais par soucie de confrontation je me pointe tout de même. Je déteste l'autorité et B ressemble en tout point à une unité familiale au grand complet quand il s'agit de ma petite personne.

Dans le fond du salon privé, je vois clairement une personne assise sur le fauteuil, une ombre en fait. Le client est bien en place alors je n'ai qu'à commencer mon petit spectacle et espérer qu'il ne me touche pas trop. Malgré mon alcoolisme temporaire et mon manque d'un certain mec, je me suis surprise à éprouver plus de force pour combattre mes démons. Je suis fière de moi. Et que dire du Doc, bon sang, je crois que sa cabine de masturbation va devenir un mythe, car j'étais probablement celle qui l'utilisais le plus. Cette semaine il n'a pas arrêté de me dire à quel point il avait raison sur Avery, que ce n'était pas à cause de lui mais plutôt comment moi je me sens quand je suis avec lui. Que la façon dont je me comporte, c'est du sentiment pur et dur, que je suis sur la voie de la guérison si je me laisse enfin aimer. Ouais Doc, avec un mec qui se tape nana sur nana dans sa voiture ? Laissez-moi en douter !

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