Chapitre 29

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Désolée pour le délai, mais j'ai repris le boulot après une longue année de congé parental alors ce fût compliqué au début de tout organiser. En moins de deux semaines j'ai combattue une gastro puis une grippe, je vous jure j'ai eu droit à tout les virus. J'étais extrêmement fatiguée en rentrant le soir et au lieu de vous écrire de la merde, j'ai préféré prendre mon temps afin de vous donner une fin digne de ce nom. Toutefois, il est enfin là, le chapitre tant attendu, le dernier avant l'épilogue.
Bonne lecture.
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Amy

Ce retrouver dans un autre pays est fascinant. Même si le Canada et les États-Unis se situent sur le même continent, il y a beaucoup de différences. La végétation, la température, l'odeur qui flotte dans l'air, tout est là pour me rappeler que je ne suis plus à Montréal. Dans d'autre circonstances j'aurais apprécié le voyage, mais on va se le dire, je ne suis pas ici pour jouer les touriste.

— Hé tu fais quoi ? Me hèle Bobby en ouvrant la portière d'un taxi.

C'est lui qui m'accompagne. C'est lui qui va m'aider. Il était en congé ce week-end, ce qui tombe à point parce que Jeff sur le coup n'aurait pas apprécié de perdre deux employés jusqu'à lundi prochain. De plus Amber ne le connaît pas, du moins pas de vue. Elle a peut-être déjà entendue parler de lui par Avery, mais j'en doute. Selon les dires de mon homme, il n'était pas du genre causant avec la boulette.

Juste à cette pensée j'ai les poings qui se serrent. Je n'ai jamais été jalouse, mais encore faudrait-il que j'ai eu des occasions de l'être. Les relations stables et durables ne faisaient pas partie de mon quotidien. Moi c'était plutôt; la vie est un gros buffet à volonté. Les hommes étant la bouffe, je n'ai pas besoin d'explications.

Je rejoins Bobby et prend place dans la voiture alors qu'il charge le coffre avec nos petites valises et nos housses de vêtements d'occasion.

Ouais, ce soir il y aura une cendrillon, mais ce n'est pas son soulier qu'elle va perdre !

Nous avons loué deux chambres dans un hôtel à proximité du collège d'Amber puisque c'est dans l'enceinte académique qu'à lieu la soirée. Elle se situe également à moins de dix minutes de la demeure de la mère d'Avery. Ce dernier sait ou je me trouve, mais il ignore encore avec qui. À cette heure il croit que je suis seule.

La consigne est clair pourtant, il ne doit en aucun cas rappliquer ici. Ce soir, quand tout sera réglé, je me ferai un plaisir de déguster du Avery jusqu'à lundi, mais en attendant, il fait tout mettre au point avec Bobby.

Une heure plus tard, bien coiffée et maquillée, je suis dans sa chambre à regarder les aiguilles de l'horloge filer. Je suis impatiente, tellement que mon pied tressaute dans ma chaussure vernis.

— Tu es certain que tu vas pas te dégonfler ? Je demande au meilleur ami de mon copain.

Il éclate de rire avant de poser une main sur mon épaule. Ce simple contact produit une sensation bizarre en moi. Habillé de son costume marine, sa chemise blanche déboutonnée au col, et ses mocassins noires, je dois avouer qu'il est plus que bandant. Bobby est baraqué, il n'est pas videur d'un club de striptease pour rien, mais c'est la première fois que je le vois fringué de la sorte et ça me titille. En plus il sent super bon, son odeur me chatouille les narines, en plus de me donner envie de...

Oh non ! C'est pas le moment putain !

Trish ? Dit-il en reculant d'un pas.

J'entends sa voix, mais sur le coup je suis incapable de lui répondre. Mon être commence à trembler. Une boule de chaleur se loge dans mon ventre. Je me concentre à respirer calmement pour faire passer le désire que j'ai pour lui en cet instant. Enfin, je ne le désire pas, c'est Bobby bordel, mais c'est l'image qu'il projette qui me donne envie de lui sauter dessus. Avec son regard sombre, on dirait un James Bond des temps moderne.

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