Chapitre 18

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Je suis de retour!!!
C'était long je sais mais j'ai révisé Et Maintenant tome 1 que j'ai enfin remis à ma réviseur. Pour celles qui connaissent l'histoire, elle va quelque peu changer, disons que j'ai eu beaucoup de boulot avec Angélique et Oli😅

Pour ce qui va suivre, je dois aviser que c'était difficile à écrire. J'ai intégré un sujet dur, très dur, alors âmes sensibles s'abstenir. De plus, je n'ai pas pris le temps de bien corriger, c'était ça ou rien🤪
Bonne lecture.
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Avery

Quelle nuit de fou ! Sérieusement je n'ai pas de mot. Je bossais, tout allait bien, j'ai du faire une douzaine de trajet avant de recevoir un de ceux qui sont « illégale » si je peux le dire ainsi. C'était une petite course de rien du tout pour une certaine Gigi. Fille dans la petite quarantaine qui aime sucer de la bite. Avec elle, je n'ai jamais trempé mini tom parce que ce n'est pas ce qui l'intéresse. Le plus drôle c'est que je la dépose toujours chez son mec, avec qui elle sort depuis près de 10 ans, mais tout en faisant maison à part.

Depuis quelques mois déjà, je vais la chercher chez elle, je fais prendre l'air à ma queue qu'elle caresse de salive comme une affamée, puis je vais la reconduire chez son homme. Apparemment ça l'excite, mais qu'est-ce que j'en ai à foutre. C'est sa vie, pas la mienne.

Le problème ce soir c'est que j'y suis pas arrivé. J'ai donc dû aller la porter à mes frais parce que le deal est bien entendu que je lui bourre la gueule de foutre vous voyez. C'est la deuxieme fois de toute ma putain de vie que j'arrive pas à l'orgasme. Et je sais que c'est à cause d'elle. Encore.

J'ai foutu le camp avant hier soir parce que c'est ce que Trish m'a demandé, mais ma tête elle, est restée là-bas. J'y comprends rien en plus. OK, elle est bandante, cochonne, elle me fait rigoler, mais Trishia Barton a également besoin de soin bordel ! Je ne le dis pas à mal dans le sens ou je veux la dénigrer, loin de là, mais c'est une évidence. Aussi, je me dis que j'ai assez d'emmerdes dans ma vie sans m'embarrasser d'une fille qui a des sentiments pour moi.

De toute façon, je risque de tout ficher en l'air parce que je sais pas comment on aime. Moi je baise et après je suis libre de rentrer à la maison ou chez la prochaine fille qui me fera de l'oeil. Je n'ai pas de compte à rendre. Du moins c'est ce que j'ai toujours fait, c'est comme ça que je suis bien. Enfin c'est ce que je pensais, car à l'instant ou j'ai déposé Gigi, j'ai reçu un appel. J'ai par la suite entendue de mots perturbants. J'ai roulé pour me rendre sur les lieux, perdu dans mes pensées ou dans un état second, je ne sais plus. J'ai grimpé les marches quatre à quatre et j'ai presque défoncée la porte en entendant les supplications de celle qui venait de m'appeler. J'ai suivis sa voix, et c'est là que j'ai vue...

Au début de ce chapitre j'ai dis que je n'avais pas de mots pour décrire ma nuit, et ce constat ne pourrait être plus à propos au moment ou j'ai posé mes yeux sur elle. Au moment ou j'ai compris ce qu'elle faisait, ce qu'elle s'infligeait.

En ce moment je suis dans la salle d'attente de l'hôpital avec sa colocataire et j'ai plusieurs mots qui me prennent la tête;
Souffrance, thérapie, mal être, mais aussi compassion, soulagement et amour. Ouais, celui-là. Parce que c'est ce que j'ai vue dans les yeux de Brenda lorsque le doc est venu nous dire il y a 5 minutes que Trishia souhaitait la voire. J'espère que vous n'avez pas crue que je parlais de moi tout de même ? Bon, pour être honnête je me suis inquiété, parce que je l'apprécie énormément cette fille, mais putain de bordel de merde. J'en ai vue des trucs barges dans ma vie, j'en ai fait plusieurs, mais de voir ma biche se défoncer à la chaussure et... bordel. De voir autant de souffrance dans ses jolies yeux verts, ouais, je crois que ça m'a affecté.

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