Chapitre 14

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En média, Trish et ses multiples démons 😈

Comme je publie moins fréquemment, n'hésitez pas à relire quelques bouts du dernier chapitre pour ne pas vous perdre🤪
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Trish

Qu'est-ce que le bonheur ? Certains le trouve en se procurant des biens matériels, d'autres en vivant à cent à l'heure en sautant en parachute. Il y a de parents qui diront être simplement heureux en recevant un sourire de leur progéniture, et il y a moi, qui suis heureuse d'avoir baiser, encore une fois. Néanmoins, ce qui différencie cette partie de jambes en l'air des autres, c'est que je l'ai partagé avec Lui.

Mon Dieu ! J'ai ressenti une panoplie d'émotion cette nuit, et que des bonnes, ce qui fait changement. Le mec qui dort à côté de moi en ce moment était magnifique, généreux et par dessus tout, compréhensif. Le plus dingue c'est qu'il a obtenu plus d'orgasme que moi, comme si ma tâche d'hier était de m'occuper de lui plutôt que de mon propre plaisir gourmand. Je décollais tellement à le voir jouir sous mes mains, ma langue ou encore mon corps en entier. Le plus drôle c'est qu'au début, dans la douche, il croyait réellement pouvoir me dompter, mais mon naturel est vite revenu au galop et je ne crois pas qu'il s'en est plaint. Il est vrai que je prenais sur moi, je ne souhaitais pas une fois de plus lui montrer à quel point je suis incontrôlable quand il s'agit de sexe. Cependant, c'est lui, son odeur, son toucher, ses baisers, il appelle les flammes de mes démons avant de les éteindre et de les renvoyer d'où elles viennent.

Si j'en reviens au bonheur, c'est pour malheureusement ajouter qu'il est éphémère. Le sentiment de planer fini toujours pas s'estomper et j'anticipe déjà la chute alors qu'Avery ne m'a même pas encore adressé la parole. J'imagine d'ici les phrases clichées tel que;

Bon, j'ai des tonnes de trucs à faire aujourd'hui, alors on y va ?

Ou encore :

C'était génial, ma biche, mais je ne veux rien de sérieux !

On est d'accord sur ce point, par contre cela n'empêche pas mon côté petite fille de rechercher son prince. Vous savez, celui qui la délivrera de sa méchante belle-mère ou du dragon qui la retient prisonnière. Hier soir il a pourtant laissé entendre que j'étais spéciale, que je ne quitterais pas son lit comme une voleuse, mais le pensait-il vraiment où n'était-ce que des paroles en l'air afin d'arriver à ses fins ? Merde, je suis si embrouillée ce matin ! C'est donc en cogitant sur les défense de mon coeur que je me rends à l'évidence : Je dois partir maintenant, sinon je risque de me faire des idées malgré-moi, des idées d'un joli futur qui n'arrivera certainement pas.

En douce, je sors du lit, puis je me dirige vers la salle de bain. Un rapide coup d'œil au miroir m'envoie un reflet de moi beaucoup moins moche que je l'aurais crue. OK, mes cheveux sont en bataille et j'ai un énorme suçon sur la clavicule, mais mon visage est coloré de santé, tout comme mes yeux qui pétillent de vie.

Je me fais tout de même une queue de cheval avec l'élastique que je garde constamment au poignet. Ensuite, je m'asperge le visage sous le robinet avant d'appliquer du dentifrice sur le bout de mon doigt. Je me nettoie la bouche comme je le peux et lorsque je me retourne, je tombe sur une pile de vêtements complètement trempé. Les miens, ceux de la veille.

— Fais chier !

— Quoi, t'es déçu que je n'ai pas de douche téléphone peut-être ? me nargue Avery d'une voix rauque.

— Ahhhh !

Putain de merde ! Il dormait y a pas deux secondes. Mon cœur vient presque de faire un salto arrière !

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