Chapitre 28

683 70 12
                                    

Amy

Encore une fois je vais le répéter, mais c'est trop bon de jouir. Ça l'est davantage quand celui qui me procure ce plaisir à des sentiments pour ma petite tête.

Avery, mon mec, pensé-je en soupirant.

— Amy ? Tu me bave dessus ou quoi ?

Un sourire étire mes lèvres. J'ai la joue appuyée contre son torse, je suis essoufflée par cette...non disons plutôt ces baises intense, parce que ça doit faire 3 heures que j'exprime mon désire pour lui. Comme toujours c'était fabuleux. Avery est si fort qu'il est capable de me soulever dans tout les sens, ce qui donne lieu à des positions bizarres, mais pas moins agréable.

— Et même si c'était le cas, c'est probablement la seule place ou je n'ai pas encore bavé dessus.

Il rigole et je sens sa cage thoracique qui se secoue. Je relève la tête afin de croiser son regard. Si tout à l'heure il était rongé par les multiples orgasmes que je lui ai donné, à présent j'y vois de l'inquiétude. Je ne suis pas encore au courant de toute l'histoire, mais j'imagine que cette petite conne le tient avec quelque chose de pas joli joli.

Je dois l'avouer, quand cette fille est débarquée chez moi un peu plus tôt, j'étais sceptique, puis ensuite je suis devenue triste. Elle me parlait de moments chauds passé avec mon homme, le mien, celui que j'aime bordel. Personne au monde ne veut entendre ce genre de paroles. Par la suite, les images qu'elle m'a montré sur son téléphone ont été douloureuse à assimiler. L'entendre est une chose, le voir en est une autre. Et le sourire qui ornait les lèvres de la gamine ne faisait que renforcer ma rage contre Avery. J'étais blessée, je me sentais trahis, mais uniquement parce qu'elle m'a fait croire qu'ils étaient en couple lors de la capture de ces vidéos. Une chose que mon mec m'aurait caché évidemment. Il clamait haut et fort qu'il ne comprenait pas ce sentiment avec un grand A, puis une fille arrive, me montre des vidéos ou je le vois jouir dans d'autres bras que les miens. Sans parler du tatouage sur la hanche d'Amber. Putain, c'était insupportable de voir son nom sur la peau d'une autre !

Toutefois, la totalité de mes appréhensions ont fondu à la seconde ou j'ai enfin osé le regarder. Quand j'ai vue la peur dans les yeux d'Avery, j'ai compris. Il avait la trouille que je le laisse tomber, et c'est cette petite étincelle dans ses iris qui m'a confié que cette fille n'était venue chez moi que pour foutre la merde. Avery est beaucoup de chose, mais ce n'est pas un menteur.

— Je crois qu'il est temps de régler ton problème, Mad Max. Qu'est-ce que tu en penses ?

Il soupire un bon coup, puis se passe une main dans les cheveux tandis que l'autre reste sur ma nuque. Néanmoins, je la sens se crisper.

— Elle me fait chanter.

— Ça, je l'avais compris, mais avec quoi ?

— Des vidéos... des enregistrements vocaux. Amber a en sa possession des révélations sur mon job.

— J'imagine qu'on parle de celui qui concerne les clientes gratuites.

— Tu imagines bien ouais. Si c'était juste sur moi, je sais que je baisserais dans l'estime de ma mère, mais qu'elle apprenne que mon père le faisait également, ça, je ne peux pas le permettre. Elle l'aimait tellement. Sans parler que Julie risque de très mal le prendre.

Merde. Et pas qu'un peu. Julie a déjà de la difficulté à se gérer elle-même.

— Mon Dieu, c'est vraiment une connasse ! Je la hais !

— Et moi donc ! Sauf que là je suis coincé. Bébé, si je vais à son bal de merde, elle me fichera la paix pour un petit moment, le temps que je trouve comment me sortir de cette situation.

Dernier ArrêtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant