Chapitre 8

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Avery

Calme-toi mini Tom, joli cul n'est juste pas encore prête pour nous, mais elle le sera. Elles le sont toutes. Néanmoins, je dois l'avouer, cette fille dégage une putain d'envie de se branler ! Je n'ai jamais ressenti ça avec aucune autre.

Je reste stationné un bon 15 minutes, car secrètement je souhaiterais que le mec soit un éjaculateur précoce et qu'elle se tire aussi vite qu'elle est sortie de mon taxi. Car je suis certain qu'elle est partie en baiser un, c'est sa façon de faire. Malheureusement pour moi, il doit être en train de la faire crier de plaisir alors que sans m'en rendre compte, je me tiens la queue sur une place de parking comme un pauvre crétin.

— Oh Trish ma biche, qu'est-ce que tu viens de me faire ? je rigole pour moi-même en retirant la main de mon pantalon.

En soupirant un bon coup, car j'ai l'impression que cette nana vient de me niquer le cerveau, je mets la pédale à fond et rentre chez moi. Je peux dire que cette soirée est un horrible fiasco. Il fallait qu'après la coincée je tombe sur la Belzébuth du cul ! En plus, je n'ai pas été tout à fait honnête avec elle. Je lui ai posé des questions comme si je savais que dalle alors que c'est faux. Bien sûr notre rencontre est un hasard, mais il y a longtemps que je voulais contempler de mes propres yeux la sulfureuse ALL-IN dont ma sœur ainsi que mon pote Bobby, le doorman, me parle sans arrêts. Depuis quelques mois déjà j'aurais pu aller me rinçer l'œil au Juicy Club, mais alors que ma sœur s'en fiche, je ne suis pas du même avis. C'est ma frangine bordel de merde ! Je sais ce qu'elle fait là-bas, mais je n'ai pas envie de le voir sinon je vais tous leurs crever les yeux.

J'ai donc été très surpris que cette fille qui semble si libérée n'entre pas dans mon jeu. Avec tout ce que j'ai entendu putain ! Elle se faisait baiser dans les cabines privées sous les yeux de tous. Même Jeff, le patron, un mec marié que je connais depuis toujours se la tape. Pourtant, quand je l'ai regardé, ce n'est pas ce que j'ai ressentis avec elle. OK, Trish pue le sexe, mais il y a un truc qui cloche, comme si elle était bousillée. Étrange. Je ne vais pas la catégoriser comme un défi, car ce serait de lui accorder trop d'importance. Toutefois je suis curieux de savoir pourquoi moi, Avery Morris, je dois lui passer la bague au doigt tandis que les autres n'ont qu'à sortir leur queue. C'est presque vexant pour mini Tom.

*

Le lendemain, après une douche bien chaude, je saute dans ma caisse comme je le fais tous les jours de ma vie, mais pour aller m'entrainer cette fois. Je suis né pour rouler, j'adore ça, sauf qu'avoir le cul assis dans un taxi m'oblige à me dépenser à la salle de sport. Bordel, j'ose imaginer le bide que j'aurais ! Je fais tout de même attention à ce que je mange, mais ne pas bouger est nocif pour la santé donc je me dépense tous les jours durant deux bonnes heures.

Lorsque j'ai assez sué, je prends une douche et démarre ma journée de boulot. Vous devez savoir que je fais aussi du vrai taxi. Bon sang, je ne suis pas un gigolo qui sort sa bite à chaque course ! Cette partie privée de mon job ne se fait que la nuit et le week-end. OK, quelques fois je fais des exceptions en semaine mais c'est plutôt rare. Si je ne faisais que sauter des vagins je n'aurais pas un rond, alors les vrais trajets payants sont indispensables.

J'ai repris le flambeau de cette compagnie de transporte il y a environ 5 ans. Elle appartenait justement au grand frère de Jeff, le boss du Juicy, avant que celui-ci en ait assez et foute le camp en Floride pour une retraite bien mérité. Il faut dire qu'il approche les 60 ans, et ouais, il faisait exactement la même chose que moi puisque c'est lui l'inventeur. Si Jeffy a une belle gueule à 40 ans, son frère Steven n'est pas en reste malgré les ridules au coin de ses yeux. Comme Steven n'avait pas d'enfant, et que c'était le meilleur pote de mon paternel, j'ai tout simplement hérité de la compagnie. Jeff avait assez à gérer avec les filles du club, alors il ne s'est même pas objecté.

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