Chapitre vingt-un

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PDV Inconnu - Dans le bureau de la psychiatre.

_ Alors vous l'avez embrassé ?

_ C'est exacte.

_ C'était comment ?

_ Parfait.

La vieille femme était consciente que la fin approcher, mais, elle avait une question importante à poser avant. Elle griffonna quelque note puis fixa son attention sur la blonde qui était redevenue calme. Les nombreuses larmes qui avaient coulées, avaient désormais totalement disparu. Nil semblait sereine et prête à révéler la fin de son histoire. Elle avait croisé ses mains devant elle et s'était redressé dans son siège.

_ Qu'est que vous lui trouvez ? Questionna la vieille femme

_ Ce que je lui trouve, ce que je lui trouve ... Qu'est-ce que vous voulez que je vous réponde ? C'est inexplicable ! On n'aime pas quelqu'un pour "ce qu'on lui trouve", non, on aime quelqu'un pour ce qu'il est en entier, clac, boum, comme quand on était petits et que nos parents nous obligeaient à finir notre assiette : On n'avait pas le droit de faire le tri, il n'était pas question de mettre les épinards, les champignons, les endives, sur le côté. Non, on avalait tout, et hop là, ça passait. D'ailleurs, vous savez quoi ? Maintenant, j'adore la salade, les endives, les champignons. Tout comme j'aime son sal caractère, ses grands pieds, sa façon qu'il a de se foutre des conséquences. J'aime même sa tâche dans son cou et son addiction à la cigarette, j'aime tout, tout, tout chez lui, vous m'entendez ? C'est ça l'amour. Et je l'aime.

Nil était fière de son monologue, elle afficha un grand sourire sur ses lèvres.

_ Vous auriez jamais dû l'aimer, n'est-ce pas ?

Une question posée pour déstabiliser la jeune femme, mais qui eut aucun effet sur Nil.

_ Certes, mais personne ne contrôle son cœur.

Un long silence prit place à l'intérieur de la pièce qui était seulement brisé par le tic-tac de la grosse horloge.

_ Avez-vous eut peur ?

_ Imaginez que l'homme que vous aimez arrive les mains couvertes de sang ? Vous pensez sincèrement que je lui aurais directement sauté au cou et l'aurait embrassé ? Je me suis retenue de refermer la porte. S'il ne m'avait pas supplié de le faire rentrer... Je l'aurais laissé là et je serais retournée me coucher. Évidemment, je n'aurais pas trouvé le sommeil. Juste l'idée qu'il était derrière ma porte et qu'il avait pu faire quelque chose de dangereux ...

_ Qu'à t-il fait au juste ?

_ Et bien ...

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J'ai déjà les larmes aux yeux  :'/

Un Contrat (presque) Parfait • liamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant