Chapitre dix-huit

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. Jour J - tournée européenne.

Et voilà. Je vais enfin avoir une vie privée. J'avais déménagé dans une ville à peu près à deux heures de Londres. Mon nouvel appartement était certes plus petit et moins luxueux que la maison de Liam, mais il avait en soit un charme fou et j'étais réellement tombée amoureuse de mon nouveau petit chez moi, ce que Niall ne comprenait pas.

- C'est normal que la plus part de tes murs sont noir ? T'aimes le noir ? Ça fait genre cercueil.

- Chacun ces goûts, Niallou.

C'était Liam, Niall et Louis qui étaient venus m'aider pour prendre les quelques affaires que j'avais fini par entasser chez Liam. Je fus sérieusement très surprise quand je me rendis compte qu'il avait fallu deux allers-retours pour ramener toutes mes affaires. Dix cartons étaient désormais entreposés dans mon salon qui était par avance déjà meublé.

- Tu veux qu'on reste pour t'aider à tout ranger ?

- Vous n'avez pas de répétition ? C'est quand même aujourd'hui que votre tournée commence ?

- Si, mais pas à une heures de l'après-midi.

- Comme vous voulez.

Et après dix minutes de négociations, les garçons étaient finalement partis, sauf Liam qui avait tenu absolument à rester. Son comportement était désormais réellement étrange. Vous savez, je devenais, de plus en plus méfiante. J'avais eu tellement l'habitude de le connaître violent, méchant et vulgaire. Toujours à insulter n'importe qui et à fumer un paquet par jour. J'avais fini par m'habituer à son comportement. J'avais fini par arriver à vivre avec son caractère et à ne plus être surpris par ses sautes d'humeur, je ne fessais même plus attention à ses insultes.

Maintenant, j'avais l'impression de revenir à zéro. Je dois sûrement radoter, mais c'est réellement ça. Je n'étais absolument pas habitué à toute cette gentillesse et cette galanterie surtout de la part de Liam.

- Comment ça se fait que tu as une cafetière ? Elle sort d'où ?

- J'ai toujours adoré boire un petit café en lisant un bon bouquin.

- Près d'une cheminée, enveloppé dans une couverture. Oui ma mère aussi.

Il me surprenait de plus en plus. Tellement gentil et serviable. Tout ce qui n'était pas auparavant.

Il s'était assis sur le carrelage de mon salon et avait prit un carton entre ses jambes. Il l'avait ouvert et était tombé sur un carton qui contenait de nombreux souvenirs.

- C'est quoi ça ?

Son rire avait résonné dans toute la pièce, tellement fort que je m'étais retournée, pour savoir qu'est-ce qui pouvait le rendre si euphorique. Je fus très gêné quand je le vis secouer en l'air Monsieur Ramplaplat.

Je me mis à secouer les bras, en lâchant le cousin que je tenais dans ma main et courue vers lui en essayant de lui prendre la peluche. Malheureusement, la seule chose que j'arrive à faire, c'est de tomber sur lui.

Liam était allongé sur le dos, la peluche dans sa main droite, un immense sourire collé sur son visage. Et moi ?

Et moi, j'étais allongée sur lui. Un sourire gêner et le rouge aux joues.

- Je ...

Nos lèvres étaient à quelques centimètres l'une de l'autre. Maintenant, qu'il était gentil et attentionné, il m'attirer encore plus.

- Rends-moi, Monsieur Ramplaplat !

Il avait éclaté de rire sous l'entente de ma phrase, ce qui m'avait permis de reprendre ma peluche.

- Alors comme ça, toi Nil, fille qui n'est pas partie malgré toutes les choses dégueulasses que j'ai pu te faire, tu as un nounours ?

- Tu es bête !

Je lui avais tapé le haut de la tête et m'étais relevé, mais, peut-être pas assez vite. Il s'était déjà relevé avec grande vitesse et m'avait pris la main, puis doucement, il avait tiré sur mon bras et m'avait  fait tourner sur moi-même. Il tenait ma main droite avec sa main droite et de sa main libre, il prit ma peluche et le jeta sur le canapé. Il prit sa main et la plaça sur ma hanche et, instinctivement, je posai la mienne sur son épaule.

- Laisse-toi faire.

C'étaient les seuls mots qu'il avait prononcés avant de me faire danser. Et, je m'étais totalement laissé faire, appuyer contre son torse, je me laisser bercer par les mouvements de son bassin. Il dansait vraiment bien, et j'aurais pu rester collé à lui comme ça pendant des heures.

Lui. Moi. Danser. Sans musique.

Ça avait l'air si irréel, mais, en même temps tellement parfait.

Un mois auparavant, j'aurais sûrement voulu lui coller des gifles et lui cracher au visage. Maintenant, j'avais envie de le prendre dans mes bras et de lui faire des bisous dans le cou.

Mais ce merveilleux moment fut de courte durée. Toutes les bonnes choses ont une fin, n'est-ce pas ? Notre petite danse devait s'arrêter. L'heure des répétitions allait bientôt commencer et évidemment, le premier concert était à Londres, soit à deux heures d'ici. Liam devait donc reprendre la route et me laisser seule. Mais dans deux jours, je le reverrai.

- Je suis désolé, il faut que j'aille.

- Je sais.

- J... j'espère que tu te plairas ici. Bonne soirée.

Il m'avait pris dans ses bras et m'avait serré fort.

- Merci.

C'était la seule chose que je lui avais dite avant qu'il ne franchise la porte et parte pour ses répétitions.

                                            **

J'avais mis une heure pour tout ranger. Toutes mes affaires étaient désormais à leurs nouvelles places et moi, je m'étais installée sur le canapé, ma peluche derrière la tête. J'avais dans mes mains une lettre. Une lettre d'une personne inconnue et que j'avais trouvée devant ma porte. Elle ne comporter pas d'adresse, pas d'écriture, absolument rien. Je ne sais pas pourquoi, mais, j'hésitais à l'ouvrir. Elle ne m'inspirer pas confiance. Qu'est qu'une lettre fessait devant ma porte ?

Malgré tout, je pris mon courage à deux mains et me décidai à l'ouvrir. À l'intérieur, il n'y avait rien, enfin presque rien. Seulement un petit morceau de papier avec trois mots inscrit dessus. Trois mots qui me donneraient des frissons.

                        " Ton heure approche. "

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Voilà un nouveau chapitre x

Un Contrat (presque) Parfait • liamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant