3 : Légendaires.

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Le soir était arrivé et les deux femmes étaient toujours dans le salon, l'une lisait, l'autre travaillait toujours. Alice passait le plus clair de son temps à observer la brune, de plus en plus charmée par elle. Lorsqu'elle regarda l'heure il était huit heure passé, la journée était passée bien trop vite. Sans faire de bruit elle se leva, se rendit aux toilettes. Lorsqu'elle en sortit elle revint au salon et s'approcha sur la pointe des pieds dans le dos de la brune.
-Eh! Appela-t-elle doucement, collée au dos de la chaise de Cara. Est ce que tu veux que je m'occupe du repas? Proposa-t-elle.
-Non non je vais le faire. Rassura la brune en regardant l'heure. Huit heure! Ok, j'y vais de suite. S'exclama-t-elle en voulant se relever mais Alice la fit se rasseoir, les mains sur ses épaules.
-Arrête, je peux le faire et toi tu dois finir ton devoir. T'inquiète pas, je vais faire simple et je vais me débrouiller. Fit la blonde la voix douce.
Dans un élan de confiance qu'elle ne comprenait pas elle même, elle se pencha embrassa la joue de Cara d'un baiser volant, et se détacha doucement d'elle pour partir vers la cuisine. La brune resta immobile sur sa chaise, les yeux sur le texte rédigé sur son ordinateur, n'en revenant pas, immobile, son bas ventre la tiraillant d'une manière bien inconnue pour elle. Pourtant elle savait ce que ça voulait dire, elle l'avait si souvent lu dans les livres qu'elle aimait tant, elle était en train de succomber à une femme qu'elle connaissait à peine.
De son côté Alice se mit à faire bouillir l'eau et fouilla dans les placards à la recherche de pâtes. Elle faisait un repas simple, et de toute façon elle était bien trop gênée pour faire compliqué. Que lui avait elle pris d'embrasser la joue de Cara? Le pire était tout de même que ce baiser lui était étrangement agréable, elle avait aimé embrasser la joue douce de la brune et avait du mal à se rendre compte de ce qu'elle avait fait. Elle essayait de se concentrer sur les pâtes qu'elles faisaient cuire pour oublier la jeune femme dans la pièce d'à côté.
Alors qu'elle avait égoutté les pâtes, et qu'elle les mélangeait avec l'assortiment de légumes qu'elle avait trouvé dans un placard, elle sentit une main dans le bas de son dos et un corps la frôler.
-Tu t'en sors? Demanda Cara.
Elle avait fini son devoir à rendre, et était venue observer la blonde cuisiner, en la regardant elle n'avait pu s'empêcher de la trouver magnifique. Alice dégageait quelque chose de fragile et doux, et en même temps elle paraissait très forte et assumée. Plus elle la connaissait plus elle l'admirait. La regardant, elle avait senti sa joue la brûler là où les lèvres d'Alice s'étaient posées avant, et elle avait décidé sur un fou coup de tête de tenter de se rapprocher de la jeune femme, elle avait rien à perdre et sûrement beaucoup à gagner. Alors elle avait posé sa main dans son dos et s'était mise à côté d'elle, assez proche pour la toucher mais pas trop pour ne pas être collée à elle.
-Oui oui. J'ai presque fini. Tu préfères manger dans une assiette ou un bol? Demanda la blonde.
-Bol. Je sors ça tout de suite. Elle se détacha d'Alice et alla ouvrir un placard. On mange dans mon lit, je mettrais de la musique comme ça et on pourra discuter des insolites comme tu m'as demandé? Proposa-t-elle.
-Oh oui! Merci beaucoup, t'es un ange, merci. S'enthousiasma Alice de suite emballée par cette proposition.
Elle était si heureuse d'enfin savoir ce qu'elle était, pourquoi elle était si différente et surtout c'était un tel bonheur et soulagement de savoir qu'elle n'était pas seule à être ainsi, qu'elle voulait en savoir plus. Cara avec un grand sourire lui donna les bols et Alice les servit. Elle donna son bol à la brune, et celle ci attrapa sa main pour l'entraîner dans sa chambre. Alice découvrit le grand lit auquel elle n'avait pas prêté attention avant, effectivement celui ci était immense et recouvert de coussins en tout genre, elle suivit Cara dessus et s'assit en tailleur pendant que la brune sortait un vinyle et le posait sur la platine. Les notes s'élevèrent dans la pièce alors que les deux se fixaient en silence.
-Dis moi qu'elle légende existe sur les insolites. Demanda soudainement Alice, ayant mangé la moitié de son bol, toujours aussi affamée.
-Il y en a des dizaines et se sont des légendes alors elles varient en fonction de qui les raconte. Répondit Cara, mangeant plus doucement. C'est bon ce que tu as préparé.
-C'est banal. Rétorqua Alice avant de reprendre sur le sujet qui l'intéressait. Il existe des légendes sur les gens comme moi? Questionna-t-elle.
-Oui. Une. Je l'avais entendue enfant et je l'adorais, mais je n'y croyais pas jusqu'à te rencontrer. Déclara Cara attirant les yeux passionnés dans les siens. Elle avait toute l'attention de la blonde, et elle le savait. La légende raconte que un être né des étoiles porterait en lui leurs brillance et leurs pureté. On dit que cet être aurait l'âme la plus pure qui soit et que par conséquent il serait l'un des insolites les plus forts. Sourit doucement Cara.
-L'un des plus fort? Murmura Alice, n'en revenant pas.
-Oui, la légende dit que cet être porterait la beauté des étoiles sur son corps, je n'arrivais pas à imaginer ce que ça pouvait donner avant de voir ta peau ce matin. Continua Cara. Un être pareil est très rare, tu te rappelles je t'ai dis que des êtres ayant ma particularité il n'y en avait qu'un par siècle?
-Oui, tu es une perle rare. Sourit la blonde.
-Et toi plus encore. Les êtres comme toi il n'y en a qu'un tout les dix siècles, et encore pas toujours. D'après ce que l'ont m'a dit, ça fait trente siècles que l'on attend l'être brillant. Sourit à son tour la brune.
-L'être brillant? Interrogea Alice.
-C'est le nom qui est donné aux êtres qui portent ta particularité. Confia la brune en récupérant les assiettes vides. Alice, tu es l'être brillant attendu depuis trente siècle. Tu es plus qu'unique et surtout tu fais partie des cinq insolites les plus forts du monde. Finit-elle en posant son assiette et celle de la blonde sur le sol avant de se mettre face à Alice.
-Mais je ne sais même pas ce que je peux faire. Remarqua la blonde en fixant ses mains ouvertes paumes vers le ciel.
-D'après la légende tout ce qui est lié au ciel et aux étoiles. Mais tu as aussi un impact sur notre monde, sur la nature, la mer, le temps. Tu vas te rendre compte de tout ça. Et si tu veux je peux demander à ma famille de venir, ils s'y connaissent plus, ils pourront t'aider. Proposa alors Cara, un peu craintive tout de même, elle ne voulait pas tout précipiter et effrayer la blonde.
-J'adorerais connaître tout de moi et de ça. Fit-elle en montrant ses bras, retroussant ses manches. Mais ça fait déjà beaucoup en vingt quatre heure, alors je veux bien rencontrer tes parents, mais pas tout de suite. Tu veux bien? Répondit la blonde, déstabilisée, se grattant la nuque.
-Bien sûr je comprends très bien. C'est quand tu voudras. Sourit Cara.
Les deux femmes se fixèrent avec un sourire tendre, elles se sentaient étrangement complètes. Alice, parce que pour la première fois de sa vie savait ce qu'elle était et était face à une personne qui l'acceptait ainsi, et Cara parce qu'elle n'était plus seule et que la jeune femme face à elle lui plaisait énormément, elle se sentait succomber totalement.
-Est ce que je pourrais voir encore ton tatouage? Demanda timidement la blonde.
Cara se tourna pour se mettre dos à elle et se recula jusqu'à sentir les jambes pliées de la blonde dans le bas de son dos. Elle retira son pull se retrouvant en teeshirt et la blonde pu regarde la lune ronde très détaillée, entourée de traits fins noirs rayonnants autour. Alice passa son doigt sur la peau mate et le dessin, geste qui fit frissonner la jeune femme devant elle.
-Il est magnifique. Murmura-t-elle.
-C'est ma soeur qui me l'a fait. Répondit Cara, tête penchée, son tatouage à la vue de la blonde.
-Elle est très douée. C'est son métier? Demanda Alice.
-Oui, au plus grand damne de mes parents. Ria doucement la brune. Tu voudrais un tatouage? Proposa-t-elle.
-Elle m'en ferait un? S'exclama la blonde, enthousiaste à cette proposition.
-Bien sûr, tu lui dis ce que tu veux, vous le définirez ensemble dans les moindre de détails et après elle te le fera. Sourit Cara en se tournant pour la regarder. Elle va m'en faire un autre après demain.
-C'est vrai? Où et quoi? S'intéressa la blonde les yeux brillants d'admiration.
-Entre les seins, et pour faire simple c'est un triangle avec une rose dedans, dont deux trois pétales dépassent, et au centre de la rose un oeil. Décrivit Cara. Ça fait deux mois qu'on le travail et il est absolument parfait. J'ai tellement hâte. Reconnu-t-elle.
-Et tu le fais parce qu'il est parfait ou parce qu'il est parfait et qu'il a une signification? S'amusa la blonde, avec un doux sourire devant l'enthousiasme et la joie de la jeune femme.
-La fleur pour symboliser la beauté et la délicatesse, le triangle représente notre fratrie, Gaëtan, Ambre et moi, et l'oeil par rapport à ma magie. Expliqua la brune.
-C'est beau. Souffla Alice. Tu me fascines. Lâcha-t-elle sans s'en rendre compte.
-Pourquoi ça? Sourit Cara charmée, avec un doux sourire, en s'allongeant, le buste relevé par les coussins.
-Je sais pas vraiment, c'est ta façon d'être, de parler, ta gentillesse et ta douceur avec moi, ta présence et ton amabilité avec une inconnue. Je sais pas y a un truc qui se dégage de toi que j'adore et qui me fascine. Expliqua sérieusement Alice avant de s'allonger sur le ventre pour prendre appui sur ses coudes, posant sa tête dans ses mains. Raconte moi d'autres légendes, par exemple, sur les insolites comme tes parents et tes frères et soeurs. Réclama-t-elle.
-J'ai l'impression de raconter des histoires à une enfant. Sourit la brune.
-Oh s'il te plaît, tu m'avais dis que tu me raconterais des histoires et je te jure j'ai envie d'en savoir plus, si tu savais comme ça m'intrigue et me passionne. Trépigna Alice avec une petite grimace.
-La légende sur la particularité de ma mère est belle. Pourtant voir le coeur des gens dans leurs cages thoraciques c'est pas sexy. Ria-t-elle.
-On a connu plus sexy c'est clair. Gloussa Alice.
-Mais la légende est belle. Reprit Cara après un rire. Les êtres qui ont cette particularité l'ont dès leurs naissance, cela veut dire qu'il est de nature particulièrement altruiste. Les insolites qui ont cette particularité sont attentifs, la légende dit qu'ils descendent d'une personne qui était la bonté et l'empathie incarnée, une personne qui aurait été créée en même temps que la création du monde et qui portait en elle l'altruisme. Les insolites qui descendent d'elle, comme ma mère, sont des êtres qui sont attentionnés et donc capable de voir l'état du coeur de chacun. Raconta Cara, souriant doucement, elle n'avait pas repensé à toutes ses légendes depuis des années.
-Il en existe beaucoup des gens qui ont cette particularité? Questionna Emma, qui avait les yeux brillants reflétant la passion qu'elle avait pour les histoires de la jeune femme.
-Plus que nous deux, mais ça reste rare, surtout de nos jours, les gens altruistes se font de plus en plus rares. Si je me souviens bien c'est un tout les demi siècle ou tout les quarante ans, il me semble, faudrait que je vérifie. Admit la brune les sourcils froncés, cherchant à se souvenir.
-Ta mère est liée à la création du monde et à l'altruisme, toi tu es liée aux esprits, aux corps et à la lune, et moi les étoiles, le ciel, la terre et la mer, c'est ça que tu m'as dis depuis le début? Cita Alice concentrée pour se souvenir de toutes ces nouvelles choses qui lui étaient encore inimaginables la veille.
-Pour toi c'est plus complexe, en fait tu es liée au ciel et aux étoiles, mais aussi à la lune, et c'est par ce lien que tu peux aussi agir sur les mers et les océans, mais aussi la nature et les êtres vivants. Mais c'est dur à définir comme ta magie est totalement incontrôlée pour le moment. Expliqua Cara.
Alice acquiesça d'un signe de tête rêveur et se laissa tomber sur le dos entre les coussins, la brune à côté bougea un peu pour continuer de la regarder. La jeune femme arrivée hier dans sa vie avait l'air perdue et effrayée, complètement abîmée par la vie et ses yeux étaient comme morts, il n'y avait aucune vibration dans ses pupilles, mais la jeune femme allongée sur son lit à côté d'elle en cet instant était bien heureuse et vivante, elle rayonnait et avait l'air de croire en bien plus de choses que le matin même, elle avait l'air de s'aimer un peu plus. En fait elle avait l'air moins honteuse d'exister et Cara se promit de faire son possible pour la faire s'aimer elle même, elle était aussi persuadée qu'elle n'allait rien pouvoir faire contre ses sentiments, elle allait en tomber éperdument amoureuse.
-Qu'est ce qu'on écoute? C'est doux. Murmura Alice.
-Joe Bel, si c'est doux c'est que son album s'appelle Dreams. Répondit Cara, la regardant toujours. Tu aimes?
-Beaucoup. Susurra la blonde, ses cheveux courts étalé autour d'elle. J'ai l'impression de m'être allégée de toutes mes angoisses et que y a plus que toi et moi et le lit avec la musique.
La voix d'Alice était lente, apaisée, et chaque mot faisait étendre d'un millimètre de plus les lèvres de la brune, qui finit par sourire grandement, heureuse de savoir qu'elle réussissait petite à petit à rendre cet être qu'elle trouvait sublime plus à l'aise avec la vie et le monde.
-La musique apaise les maux de l'âme. Remarqua-t-elle. Tu n'avais jamais essayé la musique pour aller mieux? Osa-t-elle demander, la voix le plus douce possible.
-Je n'ai que rarement eu l'occasion d'en écouter, je n'ai pas de vinyles, ni de cd et encore moins de téléphone alors la musique je l'entendais dans la rue, dans les magasins, à droite à gauche mais je ne choisissais pas ce que j'écoutais. Confia la blonde sans quitter le plafond des yeux.
-Demain je pars à huit heure, tu pourras mettre de la musique comme tu veux, mes vinyles sont juste là. Expliqua la brune en lui montrant la caisse à côté de la platine. Tu peux prendre le livre de ton choix, regarder n'importe quel film, me prendre des vêtements, et bien sûr tu te sers dans les placards. Je voudrais que tu te sentes chez toi d'accord? Enchaina-t-elle de suite.
-Merci d'être si gentille avec moi. Chuchota Alice, toute gênée, en tournant la tête pour la regarder. Tu rentres tard demain?
-Dans l'après-midi. Ria gentiment la brune.
-Pourquoi tu ris? Demanda la blonde rougissante.
-Parce qu'on se connait depuis un peu plus d'une journée mais que pour la première fois de ma vie je vais rentrer après mes cours en sachant que quelqu'un m'attend. Et c'est bête mais ça me rend heureuse. Sourit Cara, en appui sur son coude surplombant la jeune femme.
-C'est pas bête. N'ayant jamais eu personne je ne peux que bien te comprendre. Assura la blonde. Je t'attendrais impatiemment alors. Charma-t-elle, avec un léger sourire au coin des lèvres. Je vais te laisser dormir. Lança-t-elle en se redressant.
-Ah non. Se reprit de suite la brune en la retenant. Arrête avec ça, tu dors ici. Ordonna-t-elle sans lui laisser le choix. Elle quitta le lit et ouvrit son placard. Tiens un pantalon et un pyjama pour dormir, je te laisse te changer, je vais dans la salle de bain. Et tu retournes pas dans le salon. Finit-elle avant de quitter la chambre.
Alice la regarda partir avec un doux sourire. Pourquoi son coeur battait fort? Franchement elle avait passé sa vie à le protéger pour que personne ne s'infiltre dans sa vie, pour être toujours indépendante, mais aujourd'hui en si peu de temps cette femme avait infiltré ses barrières. Elle se dandina dans le lit pour se changer rapidement. Alors qu'elle posait le pantalon sur le lit, ne portant qu'un simple teeshirt de pyjama la porte de la chambre se rouvrit et par réflexe elle se retourna pour voir la brune qui la détailla de la tête aux pieds.
-Alice, ta peau brille aussi sur tes jambes? Remarqua alors Cara.
-Oui, c'est vrai que tu avais pas vu encore. Les seules parties de mon corps qui sont épargnées son mon visage et mes mains. Même mes pieds brillent. Marmonna-t-elle un peu gênée avant d'attraper son pantalon de pyjama pour l'enfiler rapidement.
-Ta peau me fascine c'est fou. Soupira la brune avant de se laisser tomber sur son lit, de son côté, opposé à Alice.
-C'est pas banal en même temps. Gloussa timidement la blonde, avant de tourner les talons pour sortir.
-Tu vas où? S'exclama Cara, qui glissée sous la couette se releva vivement, assise dans le lit.
-Je fais juste une escale par les toilettes. Répondit Alice.
-D'accord, mais reviens ici dormir, pas au salon. Ordonna la brune. Alice disparu quelques minutes et revint vers le lit, debout devant celui ci, elle hésita, se grattant la nuque, n'osant pas. Cara, en appui sur son coude lui tendit son autre main. Viens, arrête de t'angoisser et d'avoir peur de t'imposer, c'est moi qui te demande de dormir là, c'est que je le veux. Insista la brune en la tirant.
La vérité c'est que dans le calme de la chambre, la musique ayant été coupée, Alice avait peur d'être trop près de la jeune femme et de ne plus résister à l'envie d'être contre elle. Elle avait aussi peur que la brune n'entende son coeur qui battait bien vite dans sa poitrine et qu'elle ne comprenne alors l'agitation de ses sentiments à son égard. Mais elle finit par se glisser sous la couette face à Cara, qui après quelques secondes lâcha sa main pour éteindre la lumière.
-Cara? Appela la blonde, peu à l'aide dans la totale obscurité.
-Oui? Répondit la concernée dans un murmure.
-Comment se fait-il qu'une personne si gentille et si douce comme toi n'ai personne et me dise qu'elle n'est jamais attendue nul part? Je n'y crois pas, c'est impossible. Chuchota Alice.
-Tu sais avec toi c'est simple, tu es une insolite qui a une particularité et en plus de ça tu es comme moi, un peu seule, à la recherche d'une personne qui change le cours de notre vie. Je passe le plus clair de mon temps à lire ou travailler et suis facilement agressive quand je ne sens pas la personne. Je n'ai personne en dehors de ma famille, et n'ai jamais eu personne, à part toi maintenant. Murmura Cara.
-C'est impossible, je n'y crois pas, tu es un cadeau pour cette terre, je n'arrive pas à croire que tu sois ainsi qu'avec ta famille. Rétorqua la blonde.
-Avec toi aussi. Je répète j'ai trouvé quelque chose en toi de fascinant, et c'est devenu alors tellement simple d'être moi même avec toi. Je n'ai rien à caché avec toi Alice, c'est pour cela qu'il n'y a personne d'autre que toi dans ma vie.
Cara savait que ça sonnait comme une déclaration, pour en avoir lu des centaines de différentes dans les livres, mais ce n'était pas grave, c'est ce qu'elle voulait au fond.
-Je suis si flattée et heureuse alors. Merci pour tout. Bredouilla la blonde gênée par temps de gentillesse.
-Si tu fais un cauchemar, réveille moi, je te rassurerais sans problème. Enchaina la brune la voix basse et rassurante. Ses yeux s'étant fait à la pénombre elle distinguait maintenant les formes d'Alice. Lentement elle se pencha et embrassa sa joue, d'un baiser léger. Bonne nuit, repose toi.
-Bo...Bonne nuit. Marmonna la blonde.

Briller.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant