Haine Passionnelle

↪H U I T↩

~HAINE PASSIONNELLE~
↪H U I T↩

Image à venir

.
.
.

Le bruit de la sonnette qui retentit me fait me réveiller dans un sursaut. J'ai le coeur qui bat anormalement vite dû à la surprise et les membres qui tremblent légèrement. Je me mets en position assise puis passe mes mains sur mon visage en prenant plusieurs inspirations pour calmer mon rythme cardiaque.

Je ne sais pas à quel moment je me suis dormi, mais je sais que c'est juste après avoir reçu le message qui m'indiquait le lieu où je devais me rendre ce soir. Je m'étais ensuite couchée dans ce canapé en me demandant si je devais vraiment y aller.

Tandis que ma conscience n'avait cessez de me répéter que non, il ne connait pas chez moi alors il n'aurait aucune possibilité de me trouver pour me forcer à quoique ce soit comme ses précédents dires l'avaient supposé, mon subconscient, lui, m'y encourageait curieux de savoir ce que me réserve cet homme.

Je jette ma tête contre le dossier du canapé lorsque retentit une seconde fois la sonnette suivie cette fois de petits coups,  puis me redresse enfin. Paresseusement,  je me rends à la porte d'entrée derrière laquelle j'entends de petits éclats rire que je devine immédiatement être pour Océane.

Après l'avoir ouverte je découvre la mère et la fille toute souriante.

- Mercy ! Regarde, regarde ! Me demande la petite toute excitée.

Je remarque alors qu'elle tient dans ses bras une petite boule de poils assez grosse pour rendre sa démarche vers le salon mal assurée : C'est un chiot. Miria la suit de près pour essayer de l'aider mais elle refuse catégoriquement. Celle-ci soupir mais la laisse faire.

- Tu as cédé finalement, je lui dis en souriant.

Voilà un moment que Océane rêve d'avoir un chien, mais Miria refusait toujours sous prétexte que c'est trop de responsabilité pour un enfant. Et aussi à cause de la petitesse de l'appartement.

- C'est pas moi, mais Sylvie, elle dis en grimaçant.

- Tu ne semble pas d'accord avec ça, on dirait.

- C'est pas ça, lâche-t-elle en regardant sa fille jouer avec le chiot dans le canapé. Je n'apprécie juste pas le fait qu'elle l'ait fait alors que j'avais finalement décidé d'en adopter à son sixième anniversaire.

- Tu le lui avais dit ?

- Non. Je suppose donc que je ne dois pas lui en vouloir.

Je hoche la tête tout en souriant.

- Océane a l'air tellement contente qu'il me semble impossible de lui en vouloir de toute façon, poursuit-elle.

- Au moins, tu as encore tout le temps de réfléchir à un nouveau cadeau. Elle n'aura six ans que dans quatre mois.

Elle soupir une nouvelle fois puis lâche un faible '' Ouais " qui montre bien qu'elle reste tout de même déçue de ne pas avoir été celle qui a offert ce cadeau à sa fille. Dans un mouvement lasse elle se dirige vers le petit espace cuisine situé à trois ou peut-être quatre mètres à droite du canapé. Elle ouvre le frigo et y sort une bouteille d'eau avant de récupérer un verre dans le placard juste au-dessus de sa tête.