↪T R E I Z E↩

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~HAINE PASSIONNELLE~
↪T R E I Z E↩

~HAINE PASSIONNELLE~↪T R E I Z E↩

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Je me retiens de justesse de secouer ma tête pour répondre mes esprits puis me recule d'un pas de le lui tout en ramenant ma main à ma joue pour essayer de deviner l'ampleur de ma blessure. Je grimace un petit peu dès que mon doigt la touche.

- Désolé.

- Ce n'est rien, ça me picote à peine.

Il soupire bruyamment puis se régule de moi. Lentement il va s'appuyer sur le plan de travail juste en face de sa bouteille de whisky. Quant à moi, je reste dans mon coin sans osée bouger. Une question me brûle les lèvres, mais je ne la pose pas de peur de recevoir cette fois la bouteille au visage.

- Partez maintenant s'il vous plaît, lâche-t-il une poignée de seconde plus tard.

- Monsi... Je commence à dire mais je la ferme rapidement lorsque je vois ses yeux après qu'il ait tourné sa tête vers moi.

Ils sont rouges et remplis de larmes. Son visage est férocement froissé par la douleur comme s'il recevait en ce moment des coups de fouet invisible. Je n'ai encore jamais vu un homme dans cet état. Même pas mon père. Lui aurait préféré se noyer dans l'alcool plutôt que de laisser sa douleur transparaître ainsi sur son visage.

- J'ai besoin d'être seul.

- Bien monsieur.

Le coeur affligé par la peine de le voir ainsi, je cède à sa requête en quittant la cuisine puis la maison non sans me poser mille et une question sur la cause de son mal-être.

'' Pourquoi un homme qui paraît si fort et si sûr de lui se laisse-t-il ainsi dominé par la souffrance ? Et de quoi souffre-t-il au juste ? A-t-il des problèmes avec son boulot ou alors est-ce plus personnel que ça ? Peut-être que le souci viens de son épouse. Il m'avait dit qu'elle devait revenir, mais depuis, toujours rien. D'ailleurs, pourquoi est-elle partie ? ''

Et même quand je suis arrivée à mon appartement, ces interrogations me turlurpinait toujours l'esprit. Mais j'ai bien été obligé de reprendre mes esprits car je remarque que la porte s'ouvre alors que je suis sur le point d'insérer ma clef dans sa serrure. Prise soudainement par la peur, je repousse promptement la porte et pénètre dans l'appartement. Ce n'est pas le genre de Miria de laisser la porte ainsi ouverte alors j'espère de tout coeur qu'il ne s'agit pas d'une effraction même s'il y en a jamais eu dans ce bâtiment à ma connaissance.

J'examine la porte pour voir si elle n'a pas été forcé, mais je vois que non. Je la referme donc cette fois à clef et me concentre sur le salon. Je me rends compte au bout d'une fraction de seconde, rien qu'en jetant un coup d'oeil à ce petit espace qui sert de salon que tout à l'air normal et que rien ne semble manque.

Haine PassionnelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant