Haine Passionnelle

↪N E U F↩

~HAINE PASSIONNELLE~
↪N E U F↩
Image à venir.

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- Est-ce moi qui vous rend si nerveuse ?

Mes yeux se lèvent en direction de la voix. C'est-à-dire juste devant moi. son auteur se tient assis de l'autre côté de la table un souris taquin au coin de ses magnifiques lèvres roses soigneusement encadrés par une barbe de trois jours. Je rebaisse rapidement les yeux sur mon assiette dès que je rencontre son regard. Je ne sais pas quoi lui répondre et je ne tente même pas d'essayer car je sais d'avance que je vais mentir. Il me rend nerveuse. Pas seulement lui, mais aussi l'endroit où nous sommes en ce moment.

Lorsque que j'avais quitté l'appartement au bord d'un taxi pour la simple et bonne raison que je ne connaissais pas l'adresse que j'avais reçu par texto, je ne m'attentais pas à atterrir en ce lieu. un lieu qui n'a rien avoir avec un restaurants et qui ne semble même pas en avoir.  Sur le moment, j'avais voulu faire machine arrière, mais c'était trop tard. D'une part parce que le taxi m'avais vite abonné à peine l'avais-je quitté, et d'autre part parce qu'Émilien m'attentait juste devant.

Dernière lui se trouvait une demeure d'une beauté subjuguante qui m'avais laissé sans voix.  Le genre de baraque qu'on ne voit que dans les films.  Lui était tout aussi beau qu'elle. Il portait un costume veste de la même couleur que ce matin. Je ne saurais dire s'il s'agissait des même vêtements.  Ses cheveux gracieusement plaqués contre sa nuque me laissaient pour la première fois voir chaque trait se son visage parfaitement dessiné.

J'avais été hypnotisée par ce regard envoutant qu'il avait posé sur moi en me voyant dans cette robe que je porte en ce moment.  Elle n'a pourtant rien de très sophistiqué. Juste une robe bustier moulante couleur émeraude.

Sous l'emprise de son regard,  je l'avais laissé me faire un baisemain pour me souhaiter la bienvenue puis me conduire jusqu'à l'intérieur sans branché. Après avoir franchir une voie de marche faite de pierre et un grand salon avec une baie vitrée qui donne vue sur une piscine et un jacuzzi, nous nous sommes arrêtés dans l'arrière cours, c'est-à-dire près de la piscine. Une table pour deux nous y attendait.

- Vous êtes vraiment très belle ce soir.

Je me risque de relever les yeux vers lui avant de les baisser de nouveau.

- Merci.

- Pourquoi faites-vous cette tête ? Vous n'avez rien dire depuis que vous êtes là. Ma maison ne vous plait-elle pas ?

Mes doigts se crispent sur ma fourchette juste le temps d'un soupir. Je n'ose toujours pas lever le regard vers lui lorsque je prends la parole.

- Le problème est justement là. Votre maison. Il avait pourtant été convenu qu'on se verrait dans un restaurant.

- Ah, c'est ça qui vous dérange ? Vous n'aviez qu'à me le dire plutôt et vos désirs auraient été respectés.

Mon regard va soudainement vers lui suite à sa phrase alors que je fronce les sourcils un peu irritée.

- Oh, vraiment ? Laissez-moi rire. Nous savons très bien tous les deux que vous ne l'auriez pas fait. C'est bien pour cela que vous m'aviez attendu au portail tel un vigile, pour ne pas que je m'échappe, Je dis alors que je commence à me sentir sur les nerfs. N'ai-je pas raison ?

Son souris s'élargit puis lentement il se penche vers l'avant. C'est lorsque son visage se retrouve à quelques centimètres du mien que je me rends compte que j'avais fait pareil tantôt.