↪Q U A T O R Z E↩

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~️HAINE PASSIONNELLE ~
↪Q U A T O R Z E↩

~️HAINE PASSIONNELLE ~↪Q U A T O R Z E↩

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Bizarrement, ce genre de câlins s'est étendu sur une période de deux mois. Pendant ces mois, monsieur Copez n'a pas cessé de me câliner à chaque fois qu'il en avait l'occasion. C'est à dire dans la mâtiné, bien avant qu'il se prépare pour son travail.

J'ai parfois eu l'impression qu'il y allait beaucoup plus tard qu'à son habitude pour ça. Pour avoir l'occasion de me voir le matin et me prendre dans ses bras.

Au tout début, ce n'était pas comme ça. Il m'ignorait, évitait toujours mon regard lorsqu'il avait le malheur de le croiser. J'avais donc pensé que ce que c'était passé dans sa chambre le mettait mal à l'aise, alors j'avais décidé de me mettre à ma place. Celle de la domestique, et d'essayer d'oublier ce que j'avais ressenti dans ses bras musclés. Sauf qu'après plusieurs jours, les choses avaient commencé à changer, à devenir limite étrange. il me surprenait parfois pendant que j'étais en plein travail en plaquant mon dos contre son torse et en enfonçant sa tête dans mon cou puis s'en allait ensuite comme si de rien était.

Je ne lui posais jamais aucun question, mais rapidement, j'ai commencé à y prendre goût. Alors un matin, prise d'une soudaine audace, je me suis rendue de moi-même jusqu'à son lit. Je m'y suis glissée puis me suis blottie contre lui. Lui ne n'a pas repoussé, bien au contraire.

Tout ça se faisait toujours dans un silence total. Puis lentement, les discussions se sont installées. Elles étaient certes banales au début, mais peu à peu, elles m'ont fait connaitre monsieur Copez.

Il est père d'un enfant. Lorsque je lui ai demandé la raison de son absence auprès de lui, il m'a tout simplement expliqué que son fils est maintenant un homme et que pour cause, son épouse et lui ont décidé de le laisser voler de ses propres ailes. Enfin, surtout lui, car sa femme n'était pas prête à le laisser partir - c'est leur seul et unique enfant -

Pendant toutes nos conversations, j'ai remarqué que monsieur Copez s'attardait beaucoup sur son fils. Il n'évoquait que lui et évitait soignement de parler de sa femme. Il le fait encore aujourd'hui, mais jamais je n'ai chercher à savoir pourquoi car au fond ça m'arrange bien. Ça m'évite de culpabiliser à chaque fois que je me glisse dans les bras de cet homme qui n'est pas le mien. Même si en réalité, nous ne faisons rien de mal.

...

Debout devant l'une des portes des VIP Room du club où je travaille, je passe pour la énième fois mes mains dans mes cheveux frisés pour être sure qu'ils sont biens. J'inspire profondément en posant la main sur la poignée, mais n'ose pas la tournée pour autant.

Haine PassionnelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant