Sauvé par l'amour de TBS (terminé)

Démolie

PDV de Thomas :

Je suis dans mon lit, avec la flemme de me lever quand mon téléphone se met à sonner. C'est un appel de Tyler l'un de mes deux meilleurs potes, donc je réponds.

Tyler : Salut frère, ça va ?

Thomas : Ouais ça va et toi ?

Tyler : Bah, je suis un peu emmerdé en fait...

Thomas : Pourquoi qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Tyler : Dylan m'a demandé si je pouvais passer prendre sa meuf. Il a un truc de prévu ce matin, je ne sais pas quoi, et du coup il ne peut pas y aller. Mais je ne la connais pas moi sa meuf, je ne suis pas trop chaud d'y aller t'as vue...

Wow je rêve là ! Ce que je n'ai jamais dit à mes potes c'est que je suis fou amoureux de Nina depuis qu'elle à débarquer dans la vie de Dylan. Elle est trop belle, elle a un sourire à tomber, et ses yeux... Comment dire ? On pourrait s'y perdre. Dylan n'est jamais rentré dans les détails, mais je sais qu'elle a une vie de merde, et je donnerai tout pour pouvoir rendre sa vie meilleure, mais c'est la copine de mon frère de cœur, je ne peux pas faire ça. Dylan, Tyler et moi on se connaît depuis qu'on a sept ans, je ne peux pas trahir mon meilleur ami comme ça. Puis en vérité Nina ne m'a même jamais adressé la parole, elle est super réservée. Elle ne semble pas avoir d'amie, mais c'est comme si elle s'en foutait, comme si seul Dylan existait. Il a ramé pour réussir à l'avoir, et maintenant qu'il l'a, il ne la lâche plus, et je peux franchement le comprendre. Chaque baiser que je les vois échanger me tord le ventre. Combien de fois je me suis imaginé à la place de Dylan ? Franchement je ne sais même plus...

Tyler : Tu es là frère ?

Thomas : Ouais, t'inquiète je vais passez la prendre.

Tyler : Cool, merci ! Par contre Dylan il a dit qu'il faut rentrer directement, parce que si tu sonnes tu risques de réveiller la mère de sa meuf et là apparemment ça craint.

Thomas : OK je ferai ça, on se rejoint au lycée frère.

Tyler : OK à toute frère !

Je raccroche, me lève, saute sous la douche, avale un petit déj vite fait, et part en direction de chez Nina. J'entre directement comme Dylan l'a dit et appel Nina. Je l'entends m'appeler depuis la cuisine en disant qu'elle a besoin d'aide, donc je vais voir. Je la trouve debout face à moi, en train de pleurer, un mec bizarre derrière elle, les mains sur ses hanches, en train de sentir son cou. Sur le coup je ne comprends rien à ce qu'il se passe, mais quand je vois que Nina est de plus en plus mal je ne cherche pas à comprendre, et dégage ce mec aussi fort que je le peux. Il tombe et ça me fait bien sourire. J'attrape Nina par la taille en voyant qu'elle fait une crise de panique et la conduit jusque dans ma voiture. Je la fais montée et essaie de la faire se concentrer sur ma voix pour qu'elle se calme. Une fois, ma sœur m'a expliquée que pour calmer une crise de panique il faut retenir sa respiration, et là je me dis que si là tout de suite maintenant j'embrasser Nina, alors elle retiendrait sa respiration, mais encore une fois je me dis que je ne peux pas faire ça à mon frère.

Au bout de plusieurs minutes elle est enfin calmée. Je roule jusqu'au lycée en essayant d'avoir une explication, mais elle reste très vague. Bien que j'aie cru comprendre que sa mère se prostituer, mais je n'ose rien dire de peur de la blesser. La matinée se déroule normalement, mais Dylan n'est pas là. J'ai essayé de l'appeler, Tyler aussi, mais il ne répond pas. Le midi quand Nina se joint à nous à la cantine, je l'attends alors que Tyler est déjà parti, j'ai aucune envie de la laisser seule. Alors je prends tout mon temps pour finir de manger, et quand elle me dit qu'elle va aller chez Dylan à pied, je décide de l'emmener. C'est une façon comme une autre de passer plus de temps avec elle. Faut vraiment que je me reprenne, parce que c'est la copine de Dylan putain. Mais je n'ai jamais été aussi proche d'elle, jusque-là on ne s'était jamais parlé. Dans la voiture j'en profite pour en apprendre un peu plus sur elle, et quand elle me dit ce que son père lui a fait, j'ai une soudaine envie de meurtre. Je resserre mes mains autour du volant tellement fort que je m'en fais mal.