Une Banshee à Poudlard

Chapitre 8

Pas grand monde courrait les rues sombres, Aria marchait d'un pas rapide en direction de Godric's Hollow, la ville où vivaient ses parents et où elle y avait  aussi vécu  il y a quelques mois en arrière avant qu'elle ne décide de quitter la maison.
Aria n'avait pas l'âge de transplaner et n'avait pas de balai, elle marchait aussi vite qu'elle le pouvait pour arriver à temps, elle avait un très mauvais pressentiment en ce qui concerné ses parents et elle voulait faire au plus vite.
Grâce à Drago, elle avait pu quitter Poudlard sans que quelqu'un ne puisse s'en rendre compte.
Dehors il fesait froid, la nuit n'allait pas tarder à tomber. Aria réfléchissait à des centaines de situations dans laquelle elle pouvait se retrouver, si ses parents n'étaient finalement pas chez eux ? Si une fois arrivée à la maison elle se trouverait face à un mangemort telle que Bellatrix ou Lucius Malefoy ? Et si ses parents avaient déjà abandonné Voldemort ou alors justement ils n'avaient aucune intention de quitter son armée ?
En s'imaginant touts ses scénarios dans sa tête, un long bus violet fonça vers elle à toute vitesse. Elle reconnut aussitôt le magicobus, elle avait déjà eu l'occasion de le prendre plusieurs fois et elle connaissait bien maintenant le conducteur Ernie Danlmur, un vieux sorcier avec des épaisses  lunettes. Elle sortit sa baguette et fit signe au bus pour qu'il s'arrête devant elle.
Ernie donna un grand coup de frein, salua de la main Aria et ouvrit les portes. Elle monta dans le bus mais regarda étrangement le lieu, il manquait quelqu'un dans le magicobus.

- Bonsoir Ern, où est Stan ?

Le vieux homme laissa paraître un visage triste. Stan de son vrai nom Stanley Rocade était le contrôleur du Magicobus, il tenait également compagnie à Ernie pendant tous ses trajets.

- Le pauvre garçon s'est fait arrêter, il est soupçonné d'être partisan de Voldemort, il va être envoyé à  Azkaban..

- J'ai du mal à croire que Stan puisse être un mangemort. Désolé Ernie.

Aria fouilla dans sa poche et sortit des gallions pour payer son trajet. Ernie reprit son sourire et demanda où il devait là déposer, Aria lui donna son adresse et lui demanda de faire au plus vite. Personne n'était dans le magicobus alors d'une grande accélération Ernie partie en direction de Godric's Hollow. Aria était obligée de se tenir pour ne pas tomber tellement qu'il roulait à une vitesse folle, même pas le paysage était visible. Heureusement pour eux que les Moldu n'avaient pas la capacité de les voirs.
Et c'est seulement au bout de dix minutes qu'Aria arriva à destination, elle remercia Ernie et descendit sans plus tarder du bus pour rejoindre ses parents.
La neige avait été remplacé par une pluie forte, le temps d'aller dans la maison de ses parents Aria était déjà trempée de la tête aux pieds.
La maison était assez grande pour y mettre une famille de quatres personnes, bien que ce n'était pas une villa, il y avait assez d'espace pour tout le monde et Aria s'était toujours sentie bien dans cette maison.
En s'approchant de la porte d'entrée elle sentit son cœur s'accélérer, sa main qui s'apprêtait à toquer à la porte trembler.

Toc toc toc.

Aucun bruit ne se faisait entendre dans la maison.
Aria sortie à nouveau sa baguette de sa poche et la serra fort entre ses doigts. Lorsqu'elle déverrouilla la porte, son coeur s'accéléra de plus en plus, sa respiration était rapide, ses cheveux mouillaient tombés sur son visage, ses pieds tremblant lui firent rentrer dans la maison.

- s'il vous plaît... ne nous faites pas de mal... on ne peut juste pas continuer comme ça..

Aria aurait pu penser que ce qu'elle entendait été juste là, à côté d'elle, mais non ce n'était que dans sa tête.
C'était la Banshee qui était en elle qui entendait la voix de sa mère en pleure et suppliante.

- Maman ! Papa ! Je suis là ! Cria Aria en avança un peu pleins vers le salon.

Elle s'arrêta, laissa tomber sa baguette au sol, la bouche entrouverte et le cœur battant de plus belle. Elle y découvrit le corps de ses parents, allongés au sol l'un à côté de l'autre. Leurs doigts se touchaient à peine, comme si leur amour avait persisté jusqu'à leur dernier souffle.