Chapitre Un

854 25 3
                                    


- Maman! Maman! m'exclamai-je, toute excitée.

- Qu'est-ce qu'il y a, ma chérie? demande-t-elle sur un ton doux comme d'habitude.

Ma maman est très belle. Elle a les cheveux blonds qui forment des boucles en spirales en partant du sommet de sa tête jusqu'à sa nuque. Ses yeux sont d'un bleu perçant. Ils sont tellement bleus que des fois je me demande si ce n'est pas une sorcière. Une gentille sorcière, bien-sûr. Pour résumer, ses yeux sont comme la couleur du ciel en été. Son visage est oval et son nez est petit et fin. Il ne prend pas beaucoup de place dans son visage toujours bien maquillé. Maman sent toujours très bon. Une odeur fraîche et douce comme elle : elle est aussi douce qu'une pétale de rose et ell est toujours souriante. J'adore ma maman plus que tout au monde, plus que n'importe qui.

Moi, je lui ressemble beaucoup. Mes yeux sont identiques aux siens, sauf que mes cheveux sont marron-glacé.
Je trouve que je suis plutôt têtue. Je ne suis pas pourrie-gâtée, - au contraire, j'ai un coeur aussi grand que le Montana et je suis toujours prête à aider selon ma mère - mais quand je décide quelque chose, je suis déterminée à réussir à avoir ce que je veux, et je ne laisse jamais tomber. Un autre de mes défauts, est ma fierté. J'ai une énorme fierté qui peut être parfois très dérangeante.

- Regarde! C'est pour toi! dis-je en lui tendant un dessin que je lui avais fait.

- Pour moi? Ouah! En quel honneur?

- C'est ton anniversaire! Tu as oublié?

Elle parait surprise.

- Qui t'a dit que c'était mon anniversaire aujourd'hui?

- Bah personne, je m'en suis souvenue! Joyeux anniversaire, maman! Elle me prend dans ses bras et pose ses lèvres sur mon front.

- Je t'aime, Hayden.

- Je t'aime encore plus, maman!

- Hayden, promets-moi une chose.

- Tout ce que tu voudras.

- Promets-moi que tu ne changeras jamais. Que tu n'abandonneras jamais, quoi que tu fasses.

- Je te le promets, maman.

- Je t'aime, Hayden, quoi qu'il arrive, ne l'oublie pas.

- Je ne l'oublirais pas. Je t'aime aussi quoi qu'il arrive.

Elle pose ses lèvres contre ma joue et nous passons le reste de la soirée à s'amuser ensemble.

***

Je dors tranquillement dans ma chambre peinte en rose et décorée de fleurs et de princesses quand j'entends soudain des cris de peur et frapper à la porte. Je sors de mon lit et me dirige vers la porte de ma chambre. Je me lève sur la ponte de mes pieds pour essayer de tourner la poignée. J'ai beau avoir presque sept ans, j'ai toujours été plus petite que les autres.

Quand je reussis enfin à tourner la poignée, la porte s'ouvre et j'observe ce qui se passe en bas du haut de la cage d'escalier - ma chambre se situe au premier étage - sans pour autant me faire repérer.

J'aperçois ma mère partir ouvrir la porte. De l'autre coté se trouvent deux individus armés et habillés en noir, sûrement des uniformes. Ils ont l'air de travailler pour l'armée.

Confuse, j'essaye d'écouter ce qu'ils disent à ma mère. Mais tout ce qu'ils disent est « Il est l'heure. »

Il est l'heure? L'heure de quoi?

Ma mère secoue la tête tristement et se retourne. Sans doute pour venir me chercher.

Je me dépêche de rentrer dans ma chambre et de me remettre au lit. De quoi ils parlaient?

A F F L I C T E D [réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant