Chapitre Sept

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La première chose que J'aperçois est une chambre qui m'est totalement inconnue.

Je m'asseois sur le lit sur lequel j'étais couchée et observe celle-ci. Il y a juste un lit, une petite armoire sur laquelle est posée une pile de vêtements, et une porte.

J'enlève la couverture qui me couvrait et découvre, à ma grande surprise, que je suis juste en sous-vêtements.

Je me dirige vers les vêtements parfaitement pliés sur l'armoire dont un t-shirt blanc uni et un pantalon kakis en camouflage militaire.

Je les enfile - même si j'ignore la raison de la tenue militaire - et cherche mes chaussures. Je les aperçois près du lit.

Je les attrappe et les enfile en vitesse avant de sortir de la chambre.

Je découvre un énorme couloir sombre et vide, illuminé par la une faible lumière que laissait passer une fenêtre.

Je fais un pas, puis deux, puis trois, avant de sentir des mains me tenir chaque bras, et quelque chose me couvrir la vue.

Mon premier réflexe serait bien évidemment de crier, mais avant que je puisse ouvrir la bouche, une main m'en empêche violemment, et ils couvrent ma bouche avec un tissu.

Je me débats tant que je peux, mais je fus vite paralysée par les mains qui me tenaient fortement. Je décide alors de rester tranquille et de me laisser avancer, histoire d'éviter tout problème, vu qu'il y a quatre mains qui me tiennent; ils sont donc deux. Et deux contre un ce n'est pas équitable.

Mais pourquoi deux personnes pour une seule gamine inoffensive?

J'entends une porte s'ouvrir, les quatre mains me lâchent et deux autres se posent directement sur mes bras.

La personne me fait m'asseoir sur une chaise et j'entends la porte se fermer. Je me débats le plus que je peux. Il n'y a plus qu'une personne qui me tient.

- Calme-toi.

C'est une voix masculine qui me parle. Une voix grave et attirante. Je sens une agréable odeur de parfum venant de lui.

Je me calme doucement.

- Je vais t'enlever ce bandeau des yeux.

Une action qu'il exécute tout de suite. Je découvre alors un beau visage au teint clair, aux yeux noisettes et aux cheveux bruns, ainsi qu'un sourire, tout aussi charmeur que sa voix, creusant des magnifiques faussettes dans ses joues, et un corps musclé, caché par un t-shirt vert foncé à courtes manches et un jeans.

- Voilà, dit-il après m'avoir retiré le bandeau. Mes hommes y vont un peu fort des fois, ne les en veux pas.

J'ai toujours le tissu qui couvre mes lèvres.

- Je vais retirer le bandeau de tes lèvres, mais tu dois me promettre de ne pas crier, d'accord?

Je hoche la tête, apeurée.

- D'accord, dit-il.

Il retire doucement le bandeau et sourit en voyant que je tiens ma promesse.

Son sourire est magnifique.

- C'est bien.

Il s'assied sur une chaise en face de moi.

- Ils t'ont fait peur?

Je ne réponds pas.

- Je vois. Je leur demanderai d'y aller un peu plus doucement la prochaine fois, d'accord?

- Parce qu'il y aura une prochaine fois?!?

Il rit.

- Ne t'inquiète pas, je voulais juste que tu dises quelque chose.

A F F L I C T E D [réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant