Lyla Morretti •Saga MORRETTI• ¤TOME 2 bis¤

Chapitre 9 :

Lyla hoche la tête. Après quelque minutes l'ambulance arrive et je suis transporté à l'hôpital. 

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Quelque heure plus tard

Je me réveille doucement allongé dans un lit.

J'ouvre les yeux et découvre de grand mur blanc.

-Monsieur Fondati ? Vous m'entendez ? Me demande-t-on en anglais.

Je hoche la tête.

-Très bien, vous êtes en salle de réveil. Dans quelque minutes vous serez transporté dans votre chambre.

-Quand est ce que je pourrais sortir ?

-Il faudra voir ça avec le médecin. Il ne va pas tarder d'ailleurs.

Je hoche à nouveau de la tête.

Quelque minutes plus tard on me transfert dans ma chambre.

-Le médecin ne va pas tarder.

-Quand pourrais-je sortir ?

-Vous avez perdu beaucoup de sang, votre blessure est plutôt grave. Le médecin ne vous laissera pas sortir comme ça.

-Il le faudra pourtant.

L'infirmière hausse les épaules et quitte la chambre.

Quelque minutes après on rouvre la porte. C'est le médecin.

-Docteur, quand pourrais-je sortir ?

-J'aimerai vous gardez une semaine en observation.

-Une semaine. Non c'est trop.

-Votre blessure est grave. Vous étiez à deux doigts d'avoir besoins d'une greffe.

-Mais je vais mieux.

Le médecin pousse un soupir.

-On m'avez dit que vous seriez compliquer à convaincre.

-Qui vous a dit ça ?

-La reine.

Lyla.

-Elle veut que vous vous reposiez.

-Je vais bien.

-Non vous n'allez pas bien. Bon écoutez. On va passer un accord, vous restez trois jours puis si vous allez mieux après ces trois jours, je vous fais sortir.

-Okey.

Trois jours plus tard.

Ce sont les trois jours les plus longs de ma vie. J'ai passé mes journées à regarder une télévision qui ne parle pas ma langue. J'ai réussi à chopper un feuilleton soutirer en anglais et d'ailleurs j'ai réussi à apprendre une phrase.

"Musi umrzeć" il doit mourir.

Autant dire que ce feuilleton était gaie.

Au bout de trois jours, le médecin m'a enfin dit que je pouvais sortir.

-Par contre, il faut vous ménager. Pas d'effort physique trop violent, vous devriez même rester au lit durant la semaine qui suit. 

-Bien docteur. 

Lorsque je me lève de mon lit la porte s'ouvre, et je découvre Alexei. 

-Je vais vous laisser vous préparer. Votre autorisation de sortie est sur la table de chevet. 

-Merci docteur. 

-Comment allez-vous ? Me demande Alexei dans un anglais hésitant. 

-Bien. Où sont Lyla et Léo ? 

-Euh... Au palais. Elle vous attend. 

-Allons-y. 

Je passe mon t-shirt avec difficulté. 

Lorsque c'est fait nous quittons l'hôpital. 

Nous montons dans la voiture.

-Des nouvelles ? 

-De l'attaque ? 

-Oui. 

-Non, nous n'avons aucune piste. 

-Je pense que c'est un problème interne. 

Alexei se tourne vers moi. 

-Interne ? Vous pensez que ce sont des gardes qui ont commandité l'attaque. 

-Pas tous, je ne pense pas. 

A un feu rouge, Alexei s'arrête et se tourne vers moi.

-Comment puis-je savoir que ce n'est pas vous ? 

-Que ce soit moi qui est menacé la vie de Lyla et de son fils ?

-Oui.

-Tout simplement parce que je donnerai ma vie pour eux. J'ai passé ma vie à protéger Lyla. 

-Et elle ne vous en montre aucune reconnaissance. Ça doit vous..., comment dîtes vous ça en anglais ? Vous frustrer ?

Mon poing est parti comme un réflexe. 

-Le jour où intentionnellement je mettrais Lyla et les membres de sa famille en danger n'existera jamais. 

Alexei me fixe, il semble me jauger.

-Bien. Ça me suffit.

Il redémarre le véhicule. Je le fixe quelque seconde avant de reprendre.

-Je veux emmener Lyla et Léo en Italie.

-Pardon ?!

-Ce qu'il s'est passé nous montre bien qu'ils ne sont pas en sécurité ici. Et moi c'est mon travail de les mettre en sécurité. Tout comme c'est le votre.

-Je ne pense pas qu'ils seront plus en sécurité en Italie.

-Je connais mes hommes. J'ai confiance en eux. De toute façon je suis venu ici pour les protégés. Et c'est ce que je vais faire.

Nous arrivons au palais de Varsovie. Lorsque la voiture s'arrête je sors directement et entre dans le château.

A l'entrée je découvre Lyla qui m'attendait.

-Matthew ! Comment vas tu ?

-Ça va. Prépare tes affaires et celle de Léo. Nous partons. Ton mari est ici ?

-Il est dans son bureau. Dit-elle timidement.

Je lui souris avant de la contourner et de monter les escaliers trois à trois.

Arrivé au deuxième étage je me dirige vers le bureau du mari de Lyla.

Je toque et entre.

-Matthew ! Quel plaisir de vous revoir.

-De même votre majesté. Dis-je sans retirer mon expression grave.

-Quelque chose ne va pas ?

-Votre femme et votre fils ne sont pas en sécurité ici. Je soupçonne fortement quelqu'un de votre service de sécurité d'avoir corrompu notre position au parc il y a trois jours. Je m'étais personnellement chargé de faire les plans et nous nous sommes comme même fait attaquer.

-Tu veux dire qu'il y a quelqu'un dans la sécurité qui joue un double jeu ?

-C'est ça.

-Que proposes-tu ?

-De vous ramener en Italie afin que je puisse veiller sur votre sécurité à tous les trois.

-Je ne peux pas quitter la Pologne pour l'instant mais prend Lyla et Léo. Je sais que tu seras les protégés.

-Bien votre majesté. J'aimerai aussi avoir le soutient du garde Alexei. Il connaît votre fils comme je connais Lyla et ce peux être avantage.

-Tu ne penses pas qu'il puisse être la taupe ?

-Non. Il est comme moi il y a un peu plus de vingt ans. Il donnerai tout pour protéger votre fils.