Too much different... Or not? [Terminée]

1. Vol en famille

Pdv Anne

J'entends les sirènes de police approcher. Je me dépêche de mettre le plus d'argent dans mon sac. C'est le deuxième vol de la semaine et franchement, je n'aime pas ça. Ma famille et moi ne volons pas parce qu'il nous manque de l'argent, loin de là. Mes parents ont chacun un bon travail qui pourrait faire facilement vivre notre famille. Pourtant, mes parents adorent faire ces crimes. Ils disent que cela leur apportent beaucoup d'adrénaline. Je leur ai déjà dit que nous n'étions pas obligés de tuer et de cambrioler tous ces gens, mais ils m'ont dit qu'ils deviendraient fous sans leurs nombreuses montées d'adrénaline. Personne ne sait que je suis une criminelle, même mes meilleurs amis. Mes parents m'avaient dit depuis que j'étais toute jeune de ne pas révéler notre secret. Au début, je ne comprenais pas pourquoi, mais quand j'ai eu mes 8 ans, j'ai réalisé pourquoi. Maintenant, c'est mon frère qui ne comprends pas. Il n'a que 4 ans alors, pour ne pas qu'il dise le secret à quelqu'un, nous ne lui expliquons pas ce que nous faisons et nous lui disons que c'est un jeu. Heureusement, il nous croit. J'entend ma mère me crier:

—Anne! Sauvez-vous toi et Félix. La police va bientôt être ici. Ton père et moi allons ramasser juste un peu plus d'argents.

—Mais maman, vous allez vous faire attraper!

—T'inquiète pas! Allez vous cacher dans les buissons près de la forêt, on va venir vous rejoindre, dit-elle.

Comme d'habitude. J'ai vraiment peur de les laisser. À chaque fois, elle me dit ça. J'ai toujours peur qu'ils se fassent attraper et que mon frère, Félix, et moi devenions orphelins. Je sais très bien que mes parents ont de l'expérience, mais cela n'empêche pas ma peur. Je prends une dernière poignée d'argent et prends mon petit frère par la main. Nous nous dépêchons à passer devant le corps sans vie du gardien, car je ne veux pas que mon frère se rende compte qu'il y a un mort près de lui. J'entends les voitures de police qui s'approchent. J'ai peur. Peur de me faire attraper, peur de me faire juger par mes meilleurs amis et encore plus, de ne plus voir mes parents.

Nous courons rapidement vers les buissons. Mon frère court presque plus vite que moi. Je suis assez surprise, car je ne croyais pas qu'il courait aussi vite. Au moment où les voitures de police arrivent, nous nous cachons. Les policiers entrent rapidement dans la banque. Ça y est, c'est fini pour mes parents.

—Est-ce que papa et maman vont bientôt arriver? s'inquiète mon jeune frère.

Je vois par la fenêtre les lumières des lampes des policiers. Les policiers arrivent dans la pièce où j'ai laissé mes parents. Ma mère, Suzanne, et mon père, Georges. J'entends des coups de feu. J'ai peur que ces coups de feu aillent tuer mes parents. Je m'apprête à prendre mon frère pour que nous nous sauvions dans la forêt quand j'aperçois une ombre sortir par la porte de derrière. Elle est suivi par une seconde silhouette. Au loin, on entend d'autres voitures de police qui arrivent. Les deux ombres s'approchent de notre cachette. Je suis soudainement figée par la peur. Et si c'était des policiers! J'arrête de respirer quand je remarque que les personnes nous ont vu. Plus ils approchent, plus j'ai peur. Je ferme les yeux. Je vais aller en prison. Non...! J'ouvre les yeux pour me défendre, car dans cette ville, mes parents ont beaucoup d'ennemis qui ne sont pas des policiers. Ils ont donc trouvé indispensable que je sache me défendre. Je ne vois plus personne dans mon champs de vision, mais je sens deux nouvelles présences dans mon dos. Je me retourne et vois le visage de mon père et de ma mère. Ouf... Il sont vivants. Je me rends compte qu'une larme coule sur ma joue et que je tremble.

—Maman! Papa! J'ai eu si peur. J'ai entendu des coups de feu et j'étais certaine que..., ma voix se casse et j'éclate en sanglot.

—Ça va ma belle, me rassure mon père. Les coups de feu venait de nous. Nous avons tué les policiers, mais il faut se dépêcher, car des renforts vont très rapidement arriver.

Nous nous dépêchons de nous sauver dans la forêt. Je suis encore ébranlée par les récents événements. Après 10 minutes de course, nous arrivons à notre voiture. Nous plaçons toute notre argent sous les sièges, car si un policier nous arrêtait, il ne pourrait pas trouver l'argent. Mon père démarre la voiture et se dirige vers la maison à une grande vitesse, mais qui est quand même pas trop rapide. En arrivant, mon père gare l'auto dans le garage. Ma mère va coucher mon petit frère puisqu'il est déjà tard. Pendant ce temps, mon père et moi prenons tous les sacs d'argents et allons les mettre dans le sous-sol secret. La porte pour aller dans cette pièce secrète est cachée dans le dressing de mes parents.

L'escalier est situé dans le centre de la pièce. C'est un escalier spiral. À gauche, il a quelques fauteuils pour discuter des missions. Il y a un bureau avec un ordinateur pour accéder au Dark web. À droite, il y a une porte blindée pour accéder au coffre-fort. Il y a trois maquilleuse blanche et un garde-robe pour stocker nos déguisements.

On place l'argent dans le coffre-fort et nous commençons à enlever nos déguisement. J'enlève ma perruque blonde pour dévoiler mes cheveux noirs avec mes mèches rouges. J'enlève mes lentilles pour montrer mes yeux bruns. Je me change de vêtements pendant que ma mère entre. Elle a le déguisement de mon frère dans les bras.

—Anne, j'ai trouvé que tu as été très bonne ce soir. Il faudrait seulement que tu fuis plus rapidement avec ton frère, me complimente ma chère maman.

—Je sais, mais j'ai peur de vous laisser là et penser que vous n'aller peut-être pas revenir, je réponds un peu honteuse.

Je sais très bien que pour mes parents, la peur n'est pas une émotion à avoir.

—Anne, combien de fois on va devoir te le dire? Moi et ta mère n'avons pas de difficulté à nous sortir de nos problèmes. Nous nous en sortons toujours alors arrête d'avoir peur et ne dis plus jamais cela. La peur n'est certainement pas une émotion pour les criminels.

—Oui, papa. Désolée.

Je remonte dans ma chambre en souhaitant bonne nuit à mes parents. J'aimerais tellement avoir une vie normale. Je m'allonge sur mon lit et me ferme les yeux immédiatement après cette longue journée.

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Voilà mon premier chapitre. J'espère que vous l'avez aimé. Juste pour prévenir, je suis québécoise donc si il y a des expressions/mots que vous ne comprenez pas, dites-moi le!😉 N'hésitez pas à laisser des commentaires et à voter. Aussi, si vous voyez des erreurs, ne soyez pas gêné de me le dire.