Too much different... Or not? [Terminée]

32. Conseil

Pdv Georges

Je suis installée dans le sous-sol secret en lisant le journal. Ma femme est près de moi et elle range les costumes. Sur la première page du journal, le gros titre a tout de suite retenu mon attention: Meutre dans la vieille usine, un jeune homme assassiné.

L'article parle d'un jeune homme qui allait à la même école qu'Anne. Le nom n'est pas mentionné. Il a été tué assez violemment selon la description. Il n'y a eu aucun témoin et le tueur a l'air d'avoir assez d'expérience. Je n'aime pas ça.

— Chérie, je crois qu'un nouveau tueur vient d'arriver en ville.

— Pas un autre. On en a déjà beaucoup avec le gang.

— Je sais. On va devoir régler le problème rapidement.

Anne descend l'escalier. Ses yeux sont rougis et ses lèvres sont pincées.

— Ça va ma belle? s'inquiète ma femme.

Elle hoche la tête de gauche à droite et elle s'installe sur un fauteuil tristement. Sa mère s'assoit aussi.

— Explique nous ma grande, lui dis-je pour l'encourager puisqu'elle restait silencieuse en fixant le sol.

Elle prend une grande respiration avant de se lancer:

— Je ne suis plus avec John.

Je fronce les sourcils d'incompréhension. Ils avaient pourtant l'air de s'aimer et je pensais vraiment que ça pourrait durer ces deux-là, même si je n'y croyais pas au début.

— Quoi? Mais pourquoi?

— Tu avais raison papa. Notre vie ne me permet pas d'être en couple. Les secrets, ça ne fonctionne jamais, elle souffle.

Elle se mord la joue pour retenir ses larmes. Mon cœur se brise en la voyant si démolie. Ma femme se lève pour s'assoir au côté de ma fille et passer son bras pour la coller sur elle et la consoler.

— Continue ma chérie, la prit-elle doucement.

— Vous avez sûrement vu dans le journal, mais ce stupide Matthew est mort. C'est con, de tout son vivant, je souhaitais sa mort, mais maintenant qu'il n'est plus là, je regrette.

Elle tourne autour du pot. Tout ce qu'elle dit m'intrigue beaucoup. Le jeune homme assassiné était donc ce membre du gang ennemi. Sa mort est plutôt une bonne nouvelle alors.

— C'est moi qui l'est tué...

Elle s'arrête en fixant le sol, le regard vide.

— Et? C'est bien tu as tué un ennemi Anne. Où est le problème?

— Il y a eu un témoin, elle murmure avec une voix tremblante.

Je soupire. Elle n'a sûrement pas aimé tuer un innocent pour si peu. Je prépare déjà mon discours pour lui dire qu'elle n'avait pas le choix, pour la sécurité de notre famille.

— Je n'ai pas pu le tuer papa, continue Anne en regardant dans les yeux avec son regard humide. Je suis désolé, mais je ne peux pas le tuer. Si vous le tuez, je ne pense pas pouvoir m'en remettre. Je ne peux pas vivre sans John.

Sa voix se casse et elle essuie une larme. Ma femme me regarde, cherchant une solution dans mon regard.

Je suis choqué, figé. Je ne m'attendais pas à ça. Même si John a tout vu et qu'il peut nous mettre à grand danger, je suis d'accord avec ma fille. Nous ne pouvons pas le tuer. Après tout, si il aime vraiment Anne, il ne devrait pas faire de bêtise. J'irai lui parler et s'il ne veut pas m'écouter, je trouverai d'autres moyens. J'ai plus d'une carte dans ma manche. Ce jeune homme est bien plus que seulement le copain de ma fille. Il fait parti de la famille. Depuis bien plus longtemps qu'il le pense...

— On ne peut pas le tuer, je lance.

Ma fille me regarde surprise. C'est vrai que je ne suis pas du genre à faire des exceptions comme ça, mais John est une exception.

— Vous faites vraiment ça pour moi?

— Surtout pour Mérédith, chuchote sa mère pour elle-même.

Ma fille quitte la pièce plus joyeuse qu'à son arrivée après nous avoir serrer dans ses bras en guise de remerciement.

— Je dois parler à Stan'.

Ma femme hoche la tête et je vais dans la voiture pour me diriger chez mon vieil ami Brad Stanley.

J'arrive chez lui et me dirige vers son garage, où s'échappe une musique country. Stan' est penché sur le moteur d'une vieille voiture.

— Toujours en train de réparer cette vieillerie?

Il sursaute, ne m'ayant pas entendu arriver.

— Georges! Mon vieux! Ça fait longtemps! Comment tu vas?

— Plutôt bien, mais disons que j'ai besoin d'aide.

— Encore des problèmes?

Je secoue positivement la tête.

— Je t'avais dit ne plus vouloir me mêler à tout ça, mais puisque tu demandes mon aide si gentiment, je vais voir ce que je peux faire pour toi.

Je lui explique l'histoire et il hoche la tête, fronçant les sourcils au fur et à mesure que je parle.

— Et bien, on dirait bien qu'on va bien s'amuser! Je suis certain qu'on peut régler ton problème de gang et celui de John en même temps.

Les trois jours suivants, nous avons préparé notre plan.

Une pierre, deux coups.

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Voici le chapitre 32 réécrit!

Si il y a des incohérences, dites-le-moi!!

29 décembre 2020
-Xxxx
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