A Different Kind Of Love (s.m)

Chapitre 3 - First Date

« - Je peux te rejoindre quelque part pour manger ? »

Shawn vient de m'envoyer un message. Nous nous sommes revus une fois depuis notre rendez-vous. Il m'a emmené dans son restaurant préféré hier soir et nous avons passé une très bonne soirée. Pour le moment, Shawn m'apparaît comme l'homme idéal et je me demande sérieusement s'il a des défauts.

« - Je n'ai pas beaucoup de temps pour manger. Mais je serai à la cafétéria du bâtiment C dans quinze minutes.

- Je suis en route. »

Je souris en voyant son message et me dépêche de rejoindre le bâtiment C. Quand j'y arrive, il m'attend devant.

« — Tu as fait vite, annoncé-je alors que nous entrons dans le restaurant.

— Je n'étais pas très loin et j'avais un peu de temps devant moi. »

Nous nous installons à une table avec notre repas et je m'excuse pour l'horrible qualité de la nourriture. C'est sûr que ce n'est pas l'endroit rêver pour un rendez-vous.

« — Si tu m'avais dit qu'on se verrait aujourd'hui, j'aurai fait un effort sur mon apparence, ricané-je en montrant mon sweat-shirt et mon legging. »

Il me détaille des pieds à la tête et je suis sûre que mes joues prennent une teinte rosée.

« — Tu es belle même comme ça. »

Je m'empresse de prendre une bouchée de mon sandwich pour essayer de cacher ma gêne mais ça n'a pas l'air de marcher puisqu'il le remarque.

« — Tu n'aimes pas les compliments ? Rit-il en voyant mes joues devenir rouges.

— Si mais ça me gêne. »

Il secoue la tête et mon téléphone sonne, m'offrant une opportunité pour changer de sujet.

« — C'est mon frère. Cet abruti doit venir pour Noël mais il n'a toujours pas réserver les billets et maintenant ils sont hors de prix, lui expliqué-je. »

Je me rends compte seulement après que lui n'a pas ce problème là puisqu'il est célèbre, j'ai l'air d'une idiote à parler de problème d'argent.

« — Mais bon, ce n'est pas grave, continué-je.

— Je peux lui payer s'il a besoin, propose-t-il. »

J'ouvre grands les yeux et secoue la tête :

« — Hors de question, c'est son problème, il se débrouille.

— Ça ne me dérange pas, tu sais.

— Non, c'est gentil mais je ne veux pas que tu commences à m'offrir des choses sinon je vais avoir l'impression de me servir de toi, avoué-je. »

Il secoue la tête et ricane :

« — Tu dis n'importe quoi.

— Je suis sûre qu'on s'est déjà servi de toi.

— Oh que oui, fait-il avec un petit rire. Tellement de fois que je ne les compte plus. »

Je n'imagine pas le nombre de filles qui ont dû s'approcher de lui juste pour son argent. Juste à y penser, j'en ai la nausée.

« — Ça doit être dur de te faire un cercle d'amis en lequel tu as confiance, non ? Demandé-je.

— Les amis que j'ai aujourd'hui sont pratiquement les mêmes que quand j'étais au collège. J'ai confiance en eux, je sais qu'ils ne se serviront jamais de moi puisqu'ils sont là depuis le début.