Ça fait déjà une heure que je lave le sol du couloir. Le pire dans l'histoire c'est que j'en suis à peine à la moitié. Comment est ce qu'elles arrivent à aller aussi vite ? Surement l'habitude je dirais. En regardant ces femmes je ressens à la fois de la gratitude et une envie de ne pas finir comme elle. Laver des sols pendants quarante ans ne me parait pas très attractifs.Pendant que j'entends Kloé se plaindre à la femme de ménage chargée de nous surveillée que ses doigts vont être abimés une deuxième entre dans le couloir. Elle m'interpelle avec le sourire.
- Ça me semble pas mal ma petite. Dit à ton amie que nous vous laissons partir, essayez de ne pas mettre Monsieur Lopez en rogne la prochaine fois les filles.
Kloé et moi commençons à sortir du bâtiment. La nuit est déjà tombé, il faut dire qu'entre les deux heures de cours et notre heure de nettoyage il est déjà vingt heures. Une fois dehors Kloé et moi marchons cote à cote quand celle-ci commence à partir dans une direction opposée à la mienne.
- Hé la mendiante, la cathédrale c'est par la ! Me crie-t-elle
- Peut être en voiture mais à pied c'est beaucoup plus rapide par là. Elle reste têtue et me défie en commençant à partir de son coté. Fait comme tu veux on se retrouve là-bas.
Les ruelles sombres ne sont pas une habitude pour moi, je dois avouer qu'habitant dans les quartier mal famé mes parents m'ont toujours interdit de sortir tard le soir. Mon ombre se reflète sur le goudron en suivant la lumière des réverbères. Les trottoirs sont abimés et les marches que j'empreinte dans une ruelle magnifique de jour me joue des tours de par leur forme inégales et les angle arrondis. Je fini temps bien que mal à parvenir à la cathédrale.
De nuit celle-ci semble endormie comme la place ou elle se situe. On est loin d'imaginer que le jour cette place est le centre de la ville. Les quartiers endiablés du centre ville, ceux qui ne dorme jamais sont loin d'ici, loin de quiétude paisible. Des bruit de talons résonnant me ramènent à la réalité. Kloé me rejoint sur la place ignorant totalement le fait que je suis arrivée avant elle et que par conséquent j'ai eu raison.
- Bon, elle est où cette plaque j'ai pas la soirée.
Merci l'amabilité. Sans décrocher un mot je m'avance vers celle-ci. Monsieur Lopez savait très clairement ce qu'il faisais. Très peu de gens savent où se trouve cette plaque, seul ceux occultant le monument de fond en comble. C'est moi qui lui ai appris l'existence de cette plaque. Il sais aussi très bien que je ne parle pas un mot d'espagnol et que Kloé est elle très douée en espagnol.
Je me baisse devant cette plaque et mes cheveux noir glissent de derrière mon oreille pour venir se pendre devant mes yeux. Je les replaces derrière mon oreille en sortant mon téléphone pour éclairée le bronze qui me fait face. Ma lampe s'éclaire quand des boucles rousses passe devant ma vision tout en lisant à voix haute.
- Ici repose un lieu sacré de paix et d'amour. Lis Kloé. Tout ça pour ça, tu vois ce qu'on doit faire à cause de toi.
- Hé je te signale que c'est toi qu'a ....
Des bruits de pas résonnent nous faisant taire. Nous nous regardons toutes les deux, aux vues de nos regards aucune de nous deux n'est rassurée. Ces pas résonne de plus en plus vite puis après les bruits de pas ce sont des essoufflements que l'ont entend. Ils sont plusieurs à courir. Notre position à pour avantage de nous cacher des regards.
Kloé me tire contre la paroi en me chuchotant tout bas.
- Mon père, comme tu le sais travail dans la police, et depuis plusieurs mois ils sont appelés pour des cas de meurtres dans les alentours. Il m'a dit de ne surtout pas sortir dans la nuit à cause de ces personnes.
Elle à fini sa phrase pourtant nos regards ne se quitte pas. Nous sommes toutes les deux terrifiée. Deux hommes se crie dessus en passant non loin de nous. Qu'est-ce que je fais là encore moi...
- Marco je te l'avais dit. On peut rien contre eux.
- Alphonso va chercher le reste du gang on se laissera pas abattre par un vieillard et deux subordonnés.
- Mais si je pars ils vont te choper.
- Tu crois que je vais me laisser tuer aussi facilement frero ? Hors de question.
Ce « Alphonso » file à toute allure à travers les rues endormies pendant ce temps les pas de « Marco » je présume se rapproche de nous. Je tire Kloé vers une plante verte beaucoup trop petite pour nous cacher mais j'espère que la nuit sera en notre faveur. Le hors la loi se rapproche je suppose qu'il cherche à se cacher lui aussi. Kloé est collé contre mon bras et je sens son coeur battre la chamade. Le mien n'a rien à lui envier.
Les pas approchent quand je me mets à supplier toute entité divine de nous protéger. Je commence à percevoir une silhouette dans l'obscurité, le contre jour nous protège de tout son possible. Seulement le nuage qui empêcher la lune d'illuminer les ténèbres nous faisant face s'éloigne du satellite. La lumière blanche me frappe en plein visage dévoilant celui de Kloé et du bandit.
Un silence s'en suis, lui surpris et nous terrifiée. Il sors une arme à feu de sa poche en la pointant vers Kloé qui s'apprêtait à fuir.
- Tient, ce n'est pas une heure pour des jeunes filles comme vous de sortir.
La peur paralyse mon corps. Il attrape mon bras, les ongles de Kloé tentent de me garder près d'elle mais le bandit à bien plus de force qu'elle. Rapidement je me retrouve debout plaquée contre son torse ne pouvant même pas me débattre en sentant le canon froid contre mon cou.
- Chut, chut petite. Tu vas faire ce que je te dit et tout ira bien pour toi.
Un rire machiavélique parvient à mes oreilles me donnant la chair de poule. Il me retourne de sorte à ce que mon dos touche son torse. Le canon est placé sur ma tempe et sa main sous mon menton. Il me fait regarder droit devant. J'entend alors des pas, plusieurs, beaucoup. Mon coeur ne cesse d'accélérer la cadence.
Un petit homme apparait à ma droite après l'angle de la cathédrale, il est suivis par deux masse gigantesques. Ils pointent tout les deux leurs armes vers nous. Une voiture arrive au juste moment dans la rue à ma gauche. Celle-ci se trouve être dans notre sens, ses phares m'éblouissent un instant.
- Du calme Pépé, j'ai trouver deux petites minettes terrifiées par nos échanges. Malheureusement pour elles mais elles vont m'être très utile.
L'homme âgée me faisant face reste de marbre. Aucune expression n'émane de son visage, ce total détachement réveille en moi une boule d'angoisse. Un des hommes en noir à la taille imposante prend la parole.
- Et si c'était un coup monté patron, cette fille peut très bien être de leur camps.
L'homme dans mon dos commence alors à se rapprocher, il me fait bien lever la tête. Je les regardes effrayée. Les deux hommes ne traduisent aucunes émotions, je pose alors mon regard sur le petit homme.
Ce vieil homme me fait penser à mon grand-père, le même regard serein et extrêmement paisible. C'en est presque rassurant mais comme pour me ramener à la réalité mon ravisseur déplace sa main de mon menton.
Il descend sa main le long de mes cotes. Sa main relève légèrement mon t-shirt et vient se frayer un chemin dessous. Mon regard se porte de nouveaux sur les hommes qui m'observent. La peur tambourine dans mon crâne.
Tétanisée, mon corps ne parvient plus à bouger. Face à moi deux hommes imposant, armes à la main n'ont pas pitié de cette horrible scène. Derrière moi, le canon à présent sur ma gorge, l'homme se donne à coeur joie de piétiner ma pudeur.
Des mots sortent enfin de ma bouche. Comme un grondement surpassant la peur qui me paralyse, un simple chuchotement peu audible.
- S'il vous plait, aidez moi. Les mains sale de l'homme remonte sur mon ventre. Les larmes coulent sur mes joues et je regarde le vieil homme. Non, s'il vous plait.
Le vieil homme lève sa main et un coup de feu retentit dans mon dos.
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How you changed me
RomanceAnna mène une petite vie tranquille, entre lycée et amis. A cause d'une dispute avec une camarade a propos de son statut social Anna se retrouve à rester plus longtemps que prévu dans son lycée. Cette simple heure de colle ne finira pas comme elle l...