22 - Partir

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J'arpente les couloirs Sam à mes cotés. Un silence règne. Sam déverrouille sa chambre. Elle n'a pas changée et a toujours la même odeur. Son odeur mélangée entre un léger tabac, du parfum et son odeur corporelle. Cette chambre est parfaitement rangée, ses affaires ne trainent jamais et ses draps toujours faits.

Je vais dans sa salle de bain, c'est en parcourant sa chambre que j'ai compris qu'elles étaient globalement toutes pareilles. J'attrape la trousse de premier secours et endosse mon rôle d'infirmière.

Je désinfecte, arrête les saignements et bandes ses égratignures. Son corps n'est touché que par des bleus sur lesquels je passe une pommade et son visage est couvert de diverses blessures.

Occupée à le soigner je ne me concentre que très peu sur lui. Il passe alors sa main sur ma joue, il la descend dans mon cou, mon corps s'embrase, il s'arrête sur ma clavicule. Il dessine le tour de la marque qu'Ace à laisser. Le silence est toujours présent mais pour une fois c'est lui qui le brise.

- Qu'est ce qu'il s'est passé ?

- Quand tu est parti il s'est empressé de venir me voir. Il m'accuse d'être une taupe et de
faire parti des 'Red Heads'... Mon ton n'est clairement pas triomphant, j'ai honte.

- C'est vrai ? Tu fais partie des 'Red Heads' ? Mon coeur se met à battre plus vite.

- Non, bien sur que non ! Je me relève outrée par ses propos. Lui aussi me prends pour une traitre.

- Je te crois t'en fais pas. Ses yeux de couleur jade me regarde. Pourquoi il te frappais.

- J'ai d'abord essayer de te prévenir grâce au bipeur que tu m'a donné mais il s'est énervé lorsqu'il m'a vu entrain de l'utilisé ensuite il encore plus monté en pression quand il y a eu la coupure de courant. Il m'a accusé d'en être responsable et m'a menacée.

- Je suis responsable de ça. Pour réparer le système de sécurité j'ai du trafiqué le câble et j'ai donc couper le courant pendant deux trois minutes. Il t'a menacé de quoi ?

- De me laisser mourir au milieu des cadavres de ma famille à la cave. Mes yeux s 'humidifie à cette vision.

Le beau brun grimace puis me fait signe d'approché et me prends dans ses bras. Je m'y jette volontiers et savoure ce moment. Grâce à un geste il me fait oublier pendants quelques minutes le poids de mes problèmes. J'ai l'impression qu'au creux de ses bras rien ne peux arriver. Ses mains caresse mon dos en collant un peu plus à lui.

- Je te promet qu'il ne toucheras pas a toi tant que je serais là. Ta famille n'aura rien Jax te l'a promis et s'il ose trahir les ordres de Jax il fonce droit à la morgue.

Nous restons dans cette position un bon moment. Je profite de cet instant. Les minutes paraissant des secondes je ramasse chaque miette de ce tendre échange. Le brun n'a pas l'air de vouloir me laisser partir puisqu'il ressert ses bras à chaque fois que je bouge.

Mes jambes sont passée autour des siennes et mes fesses reposent sur ses cuisses. Face à lui, mes bras sous les siens et ma tête nichée dans son cou. Le monde pourrais s'effondrais que je ne bougerais pas tant c'en est agréable. J'ai l'impression de respirer, de vivre, d'être libre.
Ces derniers jours s'enchaine sans qu'un sois tranquille. J'ai bien compris que cette vie serais difficile et malheureusement j'ai du mal à me faire à cette idée.

Sam bouge légèrement me faisant relevé la tête. Je l'aperçois m'observer en silence et je me redresse. Nos visage sont à la même hauteur et nos regards absorbés. Ses yeux en amande vert clair me fascinent. Ses taches de rousseurs parcours son visage entier, sa peau matte les rends difficile à apercevoir. Ses lèvres entourés de poils noir sont rosie et pulpeuse.

How you changed meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant