12 - Bain de sang.

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Le brun attrape dans son sac une coupelle de camping en metal. Il la jette dans la position opposée à nous. En une demi seconde il analyse tout les recoin et les endroits par où nous devons passer.

Il me tire sur le bras pour me relevé et partir en courant. L'homme nous ayant repérer est par chance encore tout seul. Le brun m'entraine sans me lâcher dans sa course mais je ne pourrais pas courir à cette allure encore longtemps. L'adrénaline dans mes veines repousse mes limites et le brun me lâche en criant :

- Lou cours tout droit tu trouveras un camp avec des voitures démarres en une n'importe laquelle et enfuis toi.

- Je sais pas conduire ! Ma voix est un mélange de peur, de panique et d'abandon.

- Putain !

Le brun tire un coup me faisant sursauter. Il m'ordonne de courir vers les voitures et de m'y cacher le temps qu'il arrive. Chose que je fais, en courant une balle arrive juste devant mon pied me faisant paniquer encore plus. Je sais. Je sais que la prochaine ne me louperas pas. Je décide alors de courir de manière aléatoire en suivant les ordres farfelus de mon cerveau.

J'ouvre en grand la porte du vans militaire la laissant ouverte pour mon surveillant. Je me cache derrière le siège et essais de reprendre mon souffle. J'entends encore d'autre coups de feu, l'adrénaline me fais penser à autre chose. Je n'ai pas le temps d'avoir peur. Des pas accourt vers moi, la panique me gagne et le désespoir. Si c'est un des 'Drago' alors je suis finie.

A la place le beau brun fait face, il saute dans la voiture en démarrant et avançant à toute vitesse.

- Passe derrière et assis toi entre deux siège.

Son ton est calme, beaucoup trop calme. Il me renvois comme une acceptation. Acceptation que nous allons y rester. La vitesse augmente je l'entends au bruit du moteur. Des coups de feux retentissent s'écrasant contre les parois du vans. Je relève la tête pour observer Sam, concentré dans sa conduite il observe tout de même les alentours de temps à autres.

Mes yeux ne le quitte pas, je suis en sécurité à l'arrière. Les parois blindées du vans me protège mais lui n'est en rien protéger. Une balle s'échoue sur le pare brise le faisant volé en éclats. Mon surveillant ne se laisse pas abattre pour autant il augmente la cadence encore. Bientôt les coups de feux sont lointain et ne touche même plus le vans.

Je me relève et passe me rassoir à coté du brun. Lorsqu'il me remarque ce dernier hurle.

- BAISSE TOI !

Un coup de feu pète. Ma tête me fait mal, très mal. Le brun me l'a écrasée sur le tableau de bord. Je tourne la tête dans les vapes et je vois du sang. Beaucoup de sang. Le mien... et le sien. Son bras droit à été touché. Il plaque une main dessus en serrant les dents. Le vans s'est arrêter sous le choc le brun à freiner. Il sors son arme et de sa main gauche il tire et un homme se mets à hurler à l'autre bout.

Je me relève vaseuse, il redémarre et mets les bouchées double. Je pose ma main sur son épaule et appuis pour stopper l'hémorragie. La vue de tout ce sang me fait peur et le voir souffrir encore plus. Son visage si fermé d'habitude ne montre qu'une chose de la douleur. Il me regarde du coin de l'oeil. Ma tête est lourde et j'ai du mal à la tenir debout.

- Lou, tiens bon. Je t'emmène à la villa on va te soigner.

Je le regarde, j'aimerais lui dire quelque chose mais ma voix n'arrive pas à sortir. Il se concentre plus sur moi que sur la route ce qui me fait peur. Alors dans l'espoir de lui faire croire que tout vas bien je lui sourit. Son visage se décompose ne laissant transparaître qu'une émotion que je lui pensais inconnue. La peur.

- Lou ?

...

- Lou... Lou !

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Les néons blancs me rappelle ceux de mon lycée. J'ouvre les yeux en me faisant agressée par la clarté de la lumière. Je suis dans ce qui ressemble à une chambre d'un hôpital aisé. Une veste noire sur une chaise près de mon lit m'indique que quelqu'un est rester ici. Je me remémore soudainement les derniers événements.

Je me lève doucement, mes pieds se pose sur le sol avec facilité, le reste de mon corps suis le même chemin, à savoir le sol. Je m'écrase par terre n'ayant pas la force de me tenir. Je tire sur mes bras quand Ace rentre dans la chambre.

- Mais bouge pas ! T'es complément folle, t'es dopée aux médocs et anti douleurs.

Il m'attrape pour me poser sur le lit et me replace mes capteur cardiaque sur les bras. Ace attrape sa veste et repart vers la porte.

- Fais pas de conneries je reviens dans deux minutes faut juste que je règle un truc.

À peine a-t-il finit sa phrase qu'il claque la porte. Je suis un peu déçue, j'aurai apprécier que cette veste ne sois pas à lui pour tout dire... Elle aurait été gage de santé en ce qui concerne Sam. Son visage me vient en tête celui que j'ai vu avant de m'évanouir. Ace revient et entre en me faisant un faux sourire.

- Ça va toi ?

J'entends des échos de voix qui proviennent de derrière la porte. Ace est plaqué contre la porte avec sa main fermement accroché à la poignée de la porte coulissante. Je plisse les sourcils en essayant d'entendre les voix derrière mais n'y arrive pas.

- Je t'ai poser une question ? T'a perdue ta langue ? C'est dommage ça sers à plein de chose tu sais... Son sourire aguicheur m'écœure.

- Oui, ça peut aller. Vite arriver à cours il se remet à blablater quand les échos reviennent.

- Ouai enfin c'est pas rien ce que tu t'es fait quand même. T'es balaise pour euh... quelqu'un comme toi...

Merci beaucoup, ça me va droit au coeur. Je touche ma tête et pourtant je n'ai qu'un petit pansement. Il me semblais pourtant avoir percuté quelque chose avec. Je regarde le grand brun musclé qui me fait face avec son sourire faux.

- Il m'est arrivé quoi au juste ?

- T'assume consommé une bonne dose de substance illicite. T'as pris une dose pour endormir une armée entière. Tu devrais pas tombé la-dedans.

- Mais j'ai pas toucher à ça moi ! Son regard se durcit et il croise les bras en me fixant le regard
sévère.

- Si c'est vraiment le cas tu dois me faire un rapport immédiat !

- Un rapport ? Un rapport de quoi ?

- Si tu es sûre de ne pas y avoir touché je vais alors devoir faire un rapport à Jax. La seule personne ayant pu te droguer contre ton gré est Sam.

*****

How you changed meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant