How you changed me

23 - Seul

* PDV Sam *

Mes affaires se posent en boule au font de mon sac. J'arrive pas à croire que j'ai fait la même action il ya presque 2 mois pour partir avec Lou dans un endroit similaire. A ce moment là je n'avais pas envie d'y aller avec elle. Je voulais être seul dans cet endroit, comme des vacances loin de ce trou ou on crèvera tous.

Ce n'est qu'une semaine et pourtant les trois jour où je suis parti m'ont parut une éternité. Elle me manquais déjà, ses blagues, son parfum, ses provoques, ses lèvres que je pourrais regarder pendant des heures, son rire qui pourrais résonner sans fin dans ma tête. Putain.

Je frappe dans mon lit. Qu'est-ce que je fais. Je m'assois sur le bord et je ne peux m'empêcher de la revoir hier soir. Je regrette de pas avoir été plus rapide. Je regrette de pas avoir fait ça avant. Et putain de Lin. Sois maudit salop.

Je boucle le sac et le balance a terre. On toque et au travers de celle-ci je reconnais la voix de Dali, un autre subordonné du vieux.

- Départ à onze heure Sam. Je te veux dans la cour à l'heure.

Ses pas s'éloigne de ma porte. Je regarde l'horloge murale. Il est dix heures douze. Il me reste une bonne demi-heure à ne rien faire...

Je vaque dans les locaux. Ces locaux je les connais comme ma poche. Combien de temps j'ai passer à jouer à cache cache ici, à chat, au police voleur. Je souris en entendant les voix des enfants qui parcourais ces couloirs. Si je savais à ce moment ce que ça allais devenir...

Je réfléchis me remémore mon enfance dans ces lieux paradisiaques. Lorsque je reprend mes esprits je suis devant la porte de la belle blonde. Dos à moi je la vois retirer ses petites baskets pour venir s'installer au milieu des deux canapés collés. Je souris. Tu vois c'est pas mal comme ça.

Elle soupire avant de se relever et de se diriger vers son bureau. Je la suis du regard et m'en mords la lèvre. Je toque, elle me regarde et souris immédiatement. Il n'en faut pas plus pour que mon pouls augmente. J'entre et ferme la porte. Elle change alors de tête pensant que je veux lui parler sérieusement. Elle s'approche de moi inquiète.

- Sam qu'est ce qui...

Je saisis ses lèvres. Elle répond parfaitement. Je pose une de mes mains dans le creux de ses reins en la rapprochant de moi. Mon autre main d'abord sur sa joue descend plus bas. J'attrape le derrière de sa cuisse pour la soulever au niveau de mes hanches. Je la pose ensuite sur le bord du bureau en bois massif.

Ma belle blonde ressert ses jambes pour me rapprocher d'elle. Je me remercie d'avoir mis un jean ce matin et pas un jogging. Nos langues s'entrechoquent, elles dansent toutes les deux. Nos souffles sont saccadées et se coupent de temps à autres. Ses petites mains parcours mon dos puis mes pectoraux répétant cette action en vain.

J'en perds la notion du temps. Putain Lou qu'est ce que tu me fais... Je reporte mes mains sur son visage. Je saisis ses joues roses et bombées. Mes doigts glissent le long de sa mâchoire et sont chatouillés par ses cheveux brillants.

Tout les deux à bout de souffle le contact de nos lèvres se rompt. Ses jambes ne se desserre pas pour autant. Les mains accrochées à ma chemise et la tête baissée sa respiration est lourde. J'ai beau faire beaucoup de sport la mienne aussi l'est. J'ai complètement oublier de respirer. Comme si l'oxygène en devenais moins important que ses lèvres.

Je n'ose pas bouger mes mains de peur de retomber dans la réalité. Elle en revanche les remontent elle se place dans ma nuque et puis elle remonte son regard vers le mien. Ces yeux... Ces yeux...

Ces yeux me plongent de nouveau dans une réalité fade et triste. Ces yeux sont les mêmes que ceux de son frère.

Cet homme était-il dans les 'Red Heads' avant l'enlevement de Lou...
Y est-il rentré pour venir la récupérée...
Si c'est la cas, il reviendra. A ce moment la qui est-ce qu'elle choisira...
Je dois faire en sorte que cet homme ne l'approche jamais...

Je replonge encore vers ses lèvres toujours plus attiré.

Ce baiser plus court n'en reste pas moins une dose d'oxygène pour moi. Sa tête se colle à mon torse et mes bras entoure ses épaules. Je regarde au travers de la fenêtre. Je n'ai encore parler à personne de son frère. J'ai évoqué à Jax la possibilité qu'un membre des 'Red Heads' ait reçu une prime pour la récupérer.

Il m'a cru après mes diverse arguments face aux caméras de surveillance. Si je lui disais maintenant ce serait la fin pour elle...

Je la laisse pour partir. Elle me suis jusqu'a l'ascenseur je lui vole un dernier baiser avant de descendre par les escaliers. L'élévateur mettrais trop de temps à descendre et je finirais par lui sauter dessus encore et encore. J'attrape mon sac dans ma chambre et me rends dans la cours arrière ou Dali m'attend à bord d'une voiture simple. Je jette un dernier regard vers la tour de verre de ma belle et je monte.

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Je me laisse tombé sur le lit épuisé. Le 15 est beaucoup plus loin que le 12 et en plus je suis parti plus tard. Sur le dos je regarde le plafond. Je me rue sur le frigo affamé, j'y trouve les mêmes repas qu'a la villa. Je le réchauffe et plante ma fourchette dedans.

- C'est degeulasse... Pestais-je.

Je jette l'assiette sur la table et m'avachi sur le fauteuil. Je mets ma main dans ma poche pour en sortir le bipeur dans ma poche. Je passe mon doigts sur mes lèvres en me rappelant de ce matin. J'aurais pas du le faire maintenant, son corps me semble si lointain...

J'observe la pièce et me rappelle lorsqu'elle m'a proposer de venir à l'intérieur. J'avoue que son innocence m'a cloué le bec. Je me souviens aussi de son visage paniqué quand un membre est arrivé à l'improviste et du fait qu'en sortant j'avais découvert une table de petit déjeuner dressé pour moi aussi. Mon coeur se serre en repensant à mes paroles quand elle était paniquée. Juste parce que j'était blessé qu'elle m'ai rejeté.

Stupide.

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Je me réveille comme tout les matins, à l'aube. Ça fait quatre jours que je suis ici et je n'en peux plus. Lin prend de mes nouvelles tout les soirs mais ce n'est pas le plus bavard. Comment j'ai pu souhaiter venir ici tout seul la première fois, je vais devenir fou, personne pour bousculer cette routine...

Putain je t'ai dans la peau je crois...

Je prend le petit boitier noir en main et le caresse de mon doigt. Je fixe le bipper en pensant à elle quand il me sors de mes pensées romantique...

Il vient de vibrer.

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C'est sur ce suspens que je vous laisse jusqu'à mercredi 26 juin.

En attendant des petites idées de ce qui a poussé Lou à appuyer sur la sonnerie d'alerte que lui a donné Sam ?

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