How you changed me

8 - Reunion.

Une sensation très désagréable me prend aux tripes. Mon coeur bat très doucement mais fortement résonnant dans tout mon être. Le coup de feu est suivi d'un second environ cinq minutes après.

Sam se détend et se rassois négligemment dans son fauteuil en balançant sa main en l'air de gauche à droite.

- C'est rien, un entraînement de tir pour les nouvelles recrues. Son calme olympien est à couper le souffle.

- Ça arrive souvent ?

- Normalement on doit être prévenu pour éviter de stopper tout le monde en craignant une attaque d'un gang ennemi mais là ça a du être une erreur.

- Une attaque ?! Repris-je.

- Ouai, en gros l'autre gang vient nous chercher des noises sur notre territoire pour soit le prendre ou alors nous humilier. C'est le monde des gangs, mafia ou cartel appelle ça comme tu veux.

C'est bon à savoir. Donc à présent je sais qu'a tout moment on peut nous attaquer. Je me perds dans le paysage et en perd le peu de sourire que j'avais.

Ma mère adore la mer, ironique comme phrase. Elle doit se faire un sang d'encre. Je m'enferme dans ma bulle de tristesse. Je me recroqueville sur le lit en me laissant sombrer dans mes pensées. Je me lève d'un coup décidant de na pas me laisser abattre. Mes humeurs sont aussi stable que des montagne russes. Je m'avance vers le brun affalé dans le fauteuil en le surplombant pour la seule fois.

- Je voudrais dormir. Tu peux aller faire ce que tu veux. Lui dis-je.

Il me toise de ses pupilles vertes avant de se lever. Cette fois c'est lui qui me surplombe, j'ai une très mauvaise notion des taille surtout vu la mienne ridicule mais je dirais qu'il fait au moins un mètre quatre vingt. Il s'approche de la porte, l'ouvre puis se retourne d'un coup. Il me fixe.

- T'a oublié un petit truc toi ? Me dit-il.

- Euh.... Non ?

- Si, mon massage.

Il saute et s'affale sur mon lit. Il se couche sur le ventre en s'étalant en étoile de mer. Lorsqu'il remarque que je ne bouge pas il tourne sa tête de manière à me voir. Sa tête écrasée contre les coussins retire immédiatement son charme.

- Hey, t'attend quoi ? L'apparition de la vierge en string ?

J'explose de rire face à se remarque. Imaginer la vierge en string une chose à faire au moins une fois dans sa vie. Je m'approche alors de lui et du lit. Il retourne son visage dans l'autre sens.

Je monte sur le lit. Je reste sans bouger quelques secondes avant de lui affligé une énorme claque derrière la tête. Mon rire résonne dans la pièce. Comme par réflexe je descend du lit en m'éloignant de ma victime.

Cachée derrière le canapé j'observe Sam se relever dos à moi. Debout il reste immobile. Je me rend alors compte que ses yeux sont fixés sur moi à travers le miroir horizontale accroché au mur. Ses yeux se plissent alors et sa voix malicieuse me donne la chair de poule.

- T'es morte...

Je cours dans la salle de bain en espérant pouvoir fermer la porte à clé. Une fois chose faite et à peu de temps près car une fois le loquet tombé un bruit sourd à taper la porte. Je me pose sur le rebord de la baignoire attendant d'entendre la porte de la chambre se fermée.

Au bout d'une vingtaine de minutes je décide de sortir dans la chambre. Prudente j'ouvre la porte. Le loup se trouve sur mon lit. Il regarde le plafond et lorsqu'il remarque ma présence saute sur ses pieds pour m'attraper.

Mes jambes beaucoup moins réactive ne me permettent pas de fermer la porte. Je cours partout dans la salle de bain avec le brun à mes trousses. C'est en tentant de me cacher derrière la baignoire qu'il réussi à m'attraper et me pousser dans celle-ci. Cet abruti ouvre l'eau et m'en asperge partout.

- L'arroseur arrosé comme on dit, et c'est le cas de le dire.

Fière de son jeu de mot il repart en me laissant trempée dans la baignoire.

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Ayant réussi à régler le réveil la veille je ne me suis pas fait surprendre par Sam ce matin. Une réunion doit se déroulée ce matin et je dois y assister d'après celui-ci. Je comprend un peu mieux le labyrinthe que sont ces locaux.

La porte en or me fait face de nouveaux. Sam ne prends même pas la peine de toquer il entre immédiatement. Kloé se trouve assise sur une chaise en entrant Jax m'invite à m'assoir. Il entame ensuite :

- J'espère que ces deux jours t'on permis de prendre une décision.

- Oui.
- Laquelle est-ce ?

- Avant toute chose, si je fonctionne avec vous, ma famille sera en sécurité et moi aussi ?

- Tu en a ma parole ainsi que celle de mes hommes.

- Et qu'est-ce qui me dit que vous ne dites pas ça pour me faire marcher.

- Parce qu'on en a rien à foutre d'une pauvre conne comme toi. Intervient Ace.

- Quelle est ta réponse alors Anna ?

- Je compte marché avec vous temps que ma famille ne risque rien.

- Marché conclus dans ce cas. Sam, aux vues des circonstances ces dernier temps je veux une formation express, tu l'emmèneras donc dans la base douze pour la formée. Continue Jax.

- Douze ?! S'égosille le brun. T'abuse c'est super loin putain.

- On en discute pas les ordres. Cette fois-ci c'est au tour de l'homme en costume constamment présent de s'exprimer.

Sam mormone dans son coin en repose appui sur le buffet derrière moi. Jax ordonne quelques directives, pendant ce temps mon regard se porte sur Kloé. Celle-ci semble ailleurs, elle ne me regarde même pas. Jax nous ordonne de sortir, Kloé et son surveillant nous suive en se rendant sur le sable de la plage.

Nous montons dans des vans militaires tout les quatre. Une route d'au moins une heure se poursuit dans un silence absolu. Le vans s'arrête et l'homme en volant nous ordonne de descendre du véhicule. Sam sors du coffre et me balance un sac aussi lourd d'un sac de ciment dans le dos. S'en suis alors le debout d'une chamaillerie ou je l'insulte de traite pour m'attaquer dans le dos et lui me remémore mon acte de la veille.

L'autre homme nous stoppe dans notre dispute en hurlant vers la foret. Nous nous retournons tout les deux pour observer malgré nous Kloé s'échapper à travers l'épaisse broussaille.

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