29 - Jaloux

6.5K 256 7
                                    




* PDV Sam *

Je discute avec Sylvio un ami que je n'avais pas revu depuis un bon bout de temps. Il arrive souvent que des hommes soient envoyer durant des mois à différents endroits du globe pour contribuer au bon fonctionnement du réseau.

J'ai connu Sylvio quand j'avais dix ans lui en avait quinze et était totalement perdu. Le pauvre s'est plus d'une fois fait remonter les bretelles car il se perdait sans cesse ou se tromper dans les colis à livrer. J'était son guide dans les couloirs pendant deux semaines je passais mes journées à lui faire prendre tout les chemins imaginable pour qu'il arrive à se repérer. Cette anecdote me fais sourire en me rappelant ma blonde.

J'aurai pu lui apprendre à arpenter les couloirs toute seule mais comme Sylvio elle aurait fini par ne plus avoir besoin de moi. Je tourne la tête pour essayer de l'apercevoir mais je ne la trouve pas. En revanche je trouve Malia et une petite tête blonde bouger devant elle. Elles ont du se trouver toutes les deux et se mettre à papoter pour des heures encore.

En m'approchant du comptoir je tombe sur Lin qui me tends un verre d'alcool. Ahh, l'alcool, la drogue et les putes. Le monde de la mafia ne changeras jamais on dirais. Je survole les gens du regard une clope en bouche. Combien ici se sont payer des filles dans le besoin qui n'ont d'autre choix que de vendre leur corps. Je repense immédiatement à ma mère, elle me racontais qu'en étant jeune elle avait failli tombé dans la prostitution à cause de gens malveillant.

Je finis par dérivé, changer de sujet. Combien ici sont des taupes, combien ici ne souhaite que de voir les 'Blue Hunters' s'effondrer. Je le souhaite, mais je ne trahirais personne de mon clan. Cette mafia est une prison pour moi. J'y suis né et on m'a élevé pour que j'y crève. Seulement les choses ont changées. Je ne veux plus y mourir.

Le gout sucré de ses lèvres me vient en bouche. Ses courbes sous mes mains me viennent en tête. Son odeur corporelle naturelle mais tellement addictive passe sous mes narines. Je ne veux pas mourir ici mais avec elle en étant ridé comme un accordéon. Dans une petite maison de campagne ou personne ne viendra nous voir. Juste tout les deux. J'allais en oublier sa voix et son rire parviennent jusqu'a mes oreilles.

Seulement ce n'est pas mon esprit qui me les fait entendre mais bien la réalité. Je tourne la tête vers la petite blonde qui émets un rire magnifique. Je constate qu'elle est en présence d'un homme. De dos il me faut quelque minutes pour le reconnaitre.

Je tourne la tête vers Malia, elle discute toujours avec la blonde mais ce n'est pas ma belle. Je l'ai confondu avec l'effet de foule. Je m'approche d'elle et de cette enflure enragé.
Cet homme est pourri jusqu'a la moelle, il ne me faut que des preuves pour l'envoyer dans sa tombe. Cette taupe se faufile depuis des mois parmi nous sans que je ne puisse jamais l'attraper.

Diego.

Arrivant à leur niveau je me souvient des paroles de Jax lors de notre derrière entrevue.
Attention Sam, tu n'a pas le droit à un traitement de faveur. Si tu te rebats avec un membre du groupe je serais obligé de passer au punitions plus violente.

Je m'en contrefiche. Je les observe un peu plus loin.

Elle rit à ses blagues. Mon sang bouillonne. Elle n'a pas droit, je suis le seul à avoir le droit de la voir rire.

Je suis le regard de ce traite qui suis outrageusement les formes de la blonde. Putain il mérite de crever.

Ses yeux tombent en plein sur le décolleté peu prononcer de Lou. Il va crever c'est certains.
Il pose sa main sur la hanche de Lou qui devient immédiatement moins joyeuse. Elle recule de peur et essaie de retirer la main de l'homme de son corps. Il devient insistant et je vois bien que ça va dégénérer. Oui.

Je vais le tuer.

Je commence à avancer quand une large main se plaque sur mon torse. Mes yeux de tueur tombe sur Lin qui me regarde sévèrement. Je l'ignore en essayant d'avancer plus. Diego pose sa main de nouveau sur Lou cette fois il la pose sur ses cotes. Si près de ses seins.

Je pousse Lin pour aller donner à ce connard ce qu'il mérite mais il interpelle Lou. Ma belle blonde se retourne et se dépêche de venir vers moi. Le méditerranéen ne se gêne pas pour loucher sur le derrière ondulant de Lou.

Je le fusille du regard. Comprends bien, vaut mieux pour toi. Lin monte immédiatement avec nous en m'expliquant qu'il va faire un rapport au boss mais je m'en contre fiche de son rapport.

Il l'a touchée. Il n'a pas le droit. Je veux être le seul à avoir ce droit.

Mes mains percutent la porte qui s'écrasent contre le mur. Je me fais violence pour contenir toute cette rage. En m'essayant sur le rebord du lit Lin continue de parler. Sa voix me donne mal à la tête. Je m'en contre fou de ton rapport je veux qu'il paye. En plus de vouloir détruire la famille que sont les 'Blue Hunters' il veut essayer de me prendre ma...

Ma... Oui... Elle n'est rien encore. Je ne suis rien pour elle non plus. Lin continue son discours.

- Lin ferme là... Tu devrais t'en aller et profiter de ta soirée.

Mon ton est calme et il me connais bien. Il sais que je ne suis juste pas d'humeur. Il passe la porte et ma blonde est face à moi. Elle ne sais pas ou se mettre. Il faut dire qu'elle en loupe pas une. Je lui souris en espérant voir ses belles lèvres s'étirer mais non.

Je tapote le matelas à coté de moi et elle vient s'y installer. Je passe mon bras contre son dos et comme pour essayer de détendre l'atmosphère je la taquine.

- Alors on me fait un beau discours sur ta façon de voir une relation pour m'en démontrer l'inverse six heure après ?

Ma réplique n'a pas l'effet que j'attendais. En réalité je ne l'ai même pas dit pour apaiser la tension dans la pièce mais juste pour me rassurer.

- Au moins moi je l'ai pas baisé. Hop, dans les dents. Ça m'apprendra. Enfin... si vous étiez pas intervenu il l'aurait surement fait contre mon grès. Pourquoi Lin te tenais quand il m'a appelée ?

- Pour m'empêcher d'aller lui casser la gueule je suppose.

Elle se relève avec un sourire aux lèvres. Quoi ? J'ai dit un truc de drôle ?

- Monsieur serait jaloux ? Je saisit ses joues pour les couvrir de bisous.

- Oui et en plus il est possessif... Elle escalade mes genoux pour venir s'assoir sur eux.

- Si ça peut te rassurer... Je suis à toi autant que t'es à moi... Le reste dépend que de toi.

Elle colle son front contre le miens en fermant ses yeux gris. Je pense que mon coeur n'a jamais battu aussi vite et mon envie pour elle était aussi imposante.

Je l'observe avec toutes ces émotions qui me retourne dans tous les sens depuis quelques temps. Qu'est ce que t'es entrain de me faire là...

- Alors dans ce cas tu m'appartient parce que je dépend que de toi...



*****

On dirais bien que cette jalousie n'a pas été un frein et plutôt un tremplin 😏.

Bon, et maintenant que nos personnages ont enfin franchis la barrière des déclarations (un peu long non 🤔😂) vont-ils pouvoir s'aimer et surmonter les aléas de la mafia ?

Insta: @LeeBeezBee_

*****

How you changed meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant