16 - Métro, Boulot, dodo.

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Une routine s'est installé. Le matin je me lève, m'habille, déjeune. Je pars ensuite travailler sans envie pour des heures qui me paraissent des mois. Jax passe de temps à autre mais rarement. Même les sorties sur le bord de plage le soir ne sont plus les mêmes.

Et bien non, il n'est pas parti depuis des semaines mais simplement depuis trois jours. Le stresse est à son comble ici. L'information à été passer à tout les membres, une attaque pourrais se produire dans les prochains jours donc tout le monde doit être sur ses gardes.
Je claque la couverture du dossier que j'étudie et me repose contre le dossier de ma chaise. J'observe par la fenêtre la plage et décide de sortir un peu. Je n'ai pas d'horaire je travail lorsque j'ai du travail point.

Le vent et la chaleur me heurte de plein fouet. Le bâtiment étant climatiser et ne sortant que rarement en plein après-midi j'en oublie des fois la chaleur étouffante qu'il fait ici. Je retire mes chaussure quand je suis sur la dernière plaque de marbre pour marcher dans le sable brulant.

Je me dépêche pour arriver sur les bords d'eau et m'y trempe les pieds. Une voix au loin m'interpelle et j'y aperçois Malia. Avec bien du mal j'ai réussi à me faire à son nouveau prénom ainsi qu'au mien. Au départ lorsque les membres du cartel m'appelais je ne me retournais pas. Sam était toujours présent pour me le faire comprendre en explosant de rire face à leur mine déconfite quand je leur passais devant.

La belle brune me rejoint en trempant ses pieds à son tour.

- Alors, on sèche ? Me dit-elle.
- Je t'avoue que j'ai un peu de mal et je m'ennuie beaucoup aussi.
- Ouai je comprend. T'a la belle vie mais t'es enfermée.
- Et toi ? Qu'est ce que tu fais là ?
- J'ai demander une pause pour venir te voir.

Elle bouge ses pieds dans l'eau, l'éclaboussant autour d'elle. Je regarde le bâtiment et plus précisément mon bureau. J'y laisse exprès une fenêtre ouverte pour avoir un peu de lumière naturelle.

Une silhouette passe devant. Mes yeux se plissent et j'essais de la distinguer. Je cours alors pied nu vers l'intérieur laissant derrière moi Malia incrédule. Mes pieds foulent le marbre froid du sol et je décide de prendre le escaliers. L'élévateur faisant trop de bruit. Je gravis les marches une à une le plus rapidement possible.

Mon souffle se raccourcis et mon coeur bat à la chamade. Un mélange de curiosité et de peur s'immisce dans le creux de mon ventre. Arrivant dans le couloir mes pieds nus me permette un silence total lors de mes déplacements.

La porte entre mon bureau et celui de Jax est constamment ouverte. N'étant que rarement dans son bureau il me la laisse ouverte pour que je puisse y laisser des dossiers. Etant une adepte des entrées au mauvais moment j'ai donc décider de la laisser tout les temps ouverte pour que ce soit lui qui la ferme quand il en a le besoin.

J'entre dans le bureau de Jax sans faire de bruit. L'avantage d'être dans les bâtiments d'un cartel et que tout est fait pour fuir l'ennemi sans aucun bruit. Je m'accroupie devant la porte et y passe un miroir de poche. Merci Sam pour ces techniques.

Il m'a plusieurs fois expliquer que je devais être vigilantes car personne n'était de confiance dans le cartel. J'ai remarquer à son attitudes et a force de l'observer que ses doutes se portaient sur un homme se nommant Sylvio.

Hors tout de suite c'est bien Ace qui est dans mon bureau. Il fouille dans les tiroirs et tout les papiers sur le meuble en bois noir. Il peste ne trouvant pas ce qu'il recherche. Des pas se font entendre et je m'aperçois alors qu'ils sont deux dans la pièce immédiatement je rengage le miroir et me décale à l'opposé de la porte. Ace jure avant de perdre son sang froid.

- Je trouve rien... Dit-il.
- Restons pas là alors elle va peut être revenir.
- T'a raison, je vais aller regarder dans le bureau du boss le numéro du biper de sa
chambre et on s'y introduira ce soir.
- Et si elle est dans sa chambre ? Lui demande son acolyte.
- Je vais faire en sorte que Malia l'invite dans la sienne ce soir. Elle me réclame de pouvoir
la voir plus souvent en étant seule et comme Jax interdit qu'elle sois seule ce n'est pas
possible ça ne s'est jamais fait.
- Et si Jax l'apprend ? Il ne va pas apprécier Ace.
- Et qui pense tu qu'il va croire ? Deux nouvelles recrues enlevées ou son petit bras droit adoré ?

Les pas se rapprochent et je me faufile sous le bureau de Jax. Bizarrement conçu très large, pervers... Je tire la chaise après m'être caché contre le fond en bois. La chaise même en étant enfoncé me laisse la place de m'installer sans trop être collé à celle-ci.

Les deux hommes entrent et Ace se place de façon à fouiller dans l'ordinateur portable du patron. Je vois ses chaussures et ses jambes moulées dans son jean bleu ciel. Mon coeur palpite fortement mais lentement. Les deux fouineur repartent quand ils ont pu récupérer le code d'entrée de ma chambre.

J'accours dans mon bureau une fois que l'ascenseur se mets en route. Je cherche dans tout les tiroirs les documents qui ont pu être changé de place pour savoir ce qu'ils cherchaient. Ma manière de trier est très méticuleuse. Je remarque facilement ce qu'ils ont touché mais ce sont des dossier concernant d'autre gangs. Rien d'interessant ou encore de secret. Ace a accès à ces dossier en temps normal.

Cette intervention me laisse perplexe. Même en réfléchissant j'ai du mal à en comprendre la but. Je regarde les deux canapés face à moi. Ils sont placé face à face avec au milieu une table basse. Je pousse la table basse et les rapproche. Lorsqu'ils sont collé je m'allonge dessus et regarde le plafond. Je souffle avant de me parler à voix haute.

- Il a raison, c'est tellement mieux comme ça...
- On parle toute seule maintenant, le travail de bureau ça te réussi pas.

Je relève la tête avant de croiser le regard de Malia. Elle tient au bout de ses doigts ma paire de chaussure que j'ai abandonner tout à l'heure. Elle vient s'installer à côté de moi et comme deux adolescente normal nous parlons de tout et rien.

- Je dois t'avouer un truc... Lui dis-je.
- Quoi ?
- Je crois que j...

Une explosion retentit nous faisant sursauter toute les deux. De tous les scénarios qui s'étaient fait dans ma tête j'avais prié pour que celui-ci n'arrive jamais.

Les 'Red Heads' nous attaques.

*****

How you changed meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant