FLAWLESS

Chapitre 37

- Narration : Kelly Marshall -

Je suis dans mon lit à me morfondre. Je ne me sens vraiment pas bien, en plus ici ça pue les malades. Enfin c'est vrai on est dans un hôpital, mais je ne supporte vraiment pas l'odeur, ça me donne encore plus envie de vomir. Ça me dégoûte carrément en fait.

L'infirmière entre et me sourit, elle m'apporte un plateau. Elles ont pas compris que je déteste leur sale nourriture la ou quoi ? Mon père est obliger de m'envoyer un plateau pour que je mange, et moi je suis obliger de manger parce qu'à l'intérieur de moi il y a un être qui bouffent tout ce que j'ingurgite. Il est vraiment pas sympa, c'est un sans pitié en fait.

Elle : vous vous sentez mieux mademoiselle ?

Moi : je peux voir Chad ?

Elle : qui ?

Moi : mon copain..

Elle baisse la tête.

Elle : le médecin ne préfère pas.

Moi : mais je veux le voir..

Elle : je ne peux pas vous y amener.

Moi : je vous jure que si vous me le faite pas, je débranche tous ces trucs..

Je parlais de la perfusions et de la machine bizarre bidule machin chouette. Enfin bref vous voyez de quoi je parle je pense.

Elle : mais..

Moi : amenez moi..

Elle : d'accord, mais si on nous pince je n'y suis pour rien.

Moi : oui..

Elle fait venir un fauteuil roulant qu'elle met devant mon lit, puis elle m'aide à m'y asseoir. J'ai super mal au dos c'est pas croyable.

Elle : mais si je vous y amène, promener moi de manger. Faite le au moins pour le bébé..

Elle est maligne, elle me fait chanter aussi.

Moi : d'accord.

Elle me sourit de toutes ses dents et me pousse. Nous prenons l'ascenseur à un étage plus bas. Une fois qu'on arrive, elle roule doucement pour faire croire à une simple balade.

Ensuite nous allons devant une porte sur laquelle était écrite " soins intensif ". C'est donc ici qu'il est ? Le pauvre il est donc vraiment plus mal que moi.. Je pensais qu'on ne voulait juste pas que je le vois en réalité.

Nous entrons à l'intérieur, Chad est allonger sur un lit avec des tas de machine connectée à lui ainsi que de nombreuses perfusions puis un masque à oxygène. Je m'approche de lui et lui touche le bras. Il est froid, tellement froid. Le pauvre il est pas mal amoché, vraiment en très mauvais état. Je le regarde et je me met à pleurer.

Elle : je vous laisse, je reviens dans cinq minutes..

Je ne me retourne même pas pour lui répondre, je n'ai pas le temps. Je suis bien plus occuper avec lui. Doucement j'essaye de me lever. Avec mon bras droit vue que le gauche était bandée, je le touchait de partout.

Moi : réveille top, s'il te plait bébé.

Les larmes coulaient de partout. Purée je suis trop une fragile maintenant hein.

Moi : je suis vraiment désolé, tout est de ma faute. Je gâche toujours tout hein ? Au fond je crois que je suis comme ma mère.

Au fond de moi j'espérais qu'il m'entende et me réponde mais je savais bien que ce n'était qu'une illusion. À ce que je sais son coma est plus grave que celui de ma sœur, parce que il ne respire pas par lui même. Ce sont ces machines la qui le maintienne encore en vie.