Le contrat

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J'étais épuisé, ces foutus de problèmes s'accumulent. J'étais en en réunion avec ma team jusqu'à 23 heures.

Idriss: Mr.Ndiaye, il se fait tard, pourquoi pas continuer demain inchallah?

Moi: (frustré) ok, c'est bon. On terminera demain mais je veux voir des idées demain matin. On doit redresser les numéros.

Idriss: d'accord, (au autres) vous pouvez rentrer chez vous. À demain!

Ils sont tous sorti de la salle de conférence me laissant avec Idriss.

Moi: Idriss, comment ça a pu arriver? On faisait quoi tout ce temps? Comment se fait-il que Ndong me devance à Fatick et Saint-Louis?

Idriss: Même moi j'en suis pas sure, c'était pas le cas...

Moi: c'est pas la réponse j'attends de toi. Idriss, t'es mon directeur de campagne, fait ton devoir.

Idriss: ok boss, c'est compris. Je peux parler avec mon pote maintenant?

Moi: vas-y je t'écoutes.

Idriss: c'est sûre que je parle avec mon pote maintenant?

Moi: (rire) désolé, je suis trop sur les nerfs. Les élections approchent, on a pas droit à l'erreur.

Idriss: je te comprends et t'as parfaitement raison. Mais du coup, il y'a pas Folly qui t'attend chez toi?

Moi: (je range mon ordinateur) Oui, elle est arrivée aujourd'hui. Mais je suis trop occupée, elle n'est pas ma priorité en ce moment

Idriss: mec, c'est ta femme maintenant hein. Il faut pas qu'on soupçonne que c'est un contrat alors fait tes devoirs en tant que mari aussi. Rentre et prends soin d'elle. Que diront les gens quand ils sauront que Amine Ndiaye n'était pas à la maison pour accueillir sa femme?

Moi: c'est bon, je rentres là

Idriss: dépose moi chez moi way, ma voiture est chez le mécano.

Moi: vas-y, beugeu nga lou yombou nak

Je suis arrivée vers minuit. Y'avait ma mère, ma cousine et ma tante qui m'attendait dans le salon.

Maman: Wa Amine li yako taye? Je t'appelle sans cesse et tu ne décroches pas? Tu ne savais pas que ta femme allait venir aujourd'hui? Tu pense qu'on est tes amis pour t'attendre jusqu'à cette heure?

Moi: maman, je suis épuisé. Désolée pour l'attente. badiene, mami (cousine) je m'excuse vraiment.

Maman: notre discussion n'est pas encore terminée.

(Ma mère est sorti pour appeler mon père)

Badiene: T'en fait pas mon chéri, ça se comprend. Avec les élections tu dois être occupé. Boum la dalati nak

Moi: dou amati.

Mami: En tout cas, t'as une belle femme. Xaw ma loy dokh ba heure bi.

Moi: Toi mom, je vais pas te répondre.

Badiene: waw kay Ndiaye Diatta Ndiaye, gnoune yongui diouk déme.

Moi: il faut passer la nuit badiene

Badiene: Tu connais ton oncle non? Bayil rek gnou déme. Ta cousine va rester elle.

Moi: vous pouvez l'amener avec vous, dafmay sonal rek.

Mami: Va t'occuper de ta femme mo geune. Elle doit t'attendre dans votre chambre. Si tu sais ce que je veux dire

Badiene: Wa yow mami, tu oublies que c'est ton ainé?

La  Première Dame (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant