C'est la vie

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PVD Amine

Je la laisse dans la chambre toute furieuse et je ne pouvais m'empêcher de sourire. J'adore la voir en colère à cause de moi. Je pense que c'est la seule émotion qu'elle sait montrer et je déteste le fait qu'elle ne laisse jamais ses autres émotions apparaître. Moi, j'aime savoir à quoi les gens pensent et ressentent à tout moment et d'habitude c'est facile de le voir mais avec elle, c'est comme elle est un robot. Quand je l'ai menacé et qu'elle m'est sourit, je me suis dit que j'ai marié une folle. Son nom lui va super bien même, Folly la folle. Elle est tellement sadique que je me demande ce qui a pu lui arriver dans le passé. J'ai faillit tomber des escaliers à force de penser à sa grande gueule. Elle sait tourmenté cette femme.

Je pars retrouver mes invités.

Moi: bon, je m'excuse auprès de ma femme, elle ne pourra venir vous dire aurevoir. Elle est un peu souffrante.

Mr. Senghor: ne vous en faites, elle doit être fatiguée avec tous les préparatifs.

Madame Keita: (la plus grand gossipeuse de Dakar) où elle est peut être enceinte. C'est pas trop tôt hein.

Mr. Keita: (rire) Fatou, toi aussi. Ça ne se dit pas à une homme comme lui.

(Si seulement ils savaient mais comme elle pense à cela. Ça veut dire qu'elle ne se doute de rien, elle est trop observante et bavarde cette femme. C'est pour cela que je me méfies d'elle.)

Moi: ne vous en faites pas pour ça Monsieur Keita.

Mr. Senghor: bon, nous on va y aller. Merci pour le repas et salue votre femme de notre part.

Moi: j'y manquerais pas. Merci encore et on se revoir bientôt?

Eux: oui, oui in cha Allah.

(Quand le gardien à fermer la porte, j'ai pris un grand souffle avant de me diriger vers mon bureau, juste pour y trouver un tas de travail qui m'attend avec le team. C'est vraiment pas facile. J'ai même pas le temps d'appeler mes filles maintenant, j'essaie de réserver les temps pour elle mais c'est toujours difficile. J'ai hâte que ces foutus élections se terminent vites.)

Jean: (mon stratège) Bon Monsieur Ndiaye, je n'essaie pas de vous manquer de respect en aucun cas. Je voudrais que vous le sachiez d'abord.

(Mdr, je pense que Idriss avait raison, j'ai vraiment traumatisé mes employés. Je sais que c'est pas drôle, moi je veux qu'ils soient tous confortables avec moi mais je penses qu'ils savent pas qu'il y'a l'Amine au travail et le l'Amine dans la vraie vie.)

Moi: (le visage moins sérieux) je t'écoutes Jean.

Jean: bon, c'est pas moi qui parle hein mais le publique sénégalais. Votre femme... euh...

Moi: Jean, tu peux parler librement. Je ne suis pas contre les critiques. S'il y'a quelque chose qu'on doit faire pour pouvoir plaire plus au sénégalais, dites le moi maintenant.

Jean: d'accord Monsieur, c'est juste que le publique est entrain de critiquer le fait que votre femme est rasée la tête. Et je penses que ça serait mieux qu'elle commence à faire pousser ses cheveux ou du aumoins à commencer à nouer sa tête pour l'instant. Encore, je respecte votre femme énormément et....

Moi: Jean, c'est bon. J'ai compris, c'est pas irrespectueux du tout. Je vais lui en parler. Quoi autre? Cissokho, tu as quelque chose pour nous?

Et la réunion a duré un autre 3 heures de temps avant que je décide de m'arrêter là pour la journée. Je devais aller à un débat politique. Alors je me suis préparée et on est revenue que vers les 1 heure du matin. J'étais tellement épuisé que je me retrouve dans la chambre de cette folle sans y rendre compte.

La  Première Dame (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant