La Première Dame (en correction)

Elle

Et c'était le silence totale pour un moment. Je venais de me rendre compte de la présente de Béatrice aussi. Elle dépose le plat et puis sort. J'étais juste choqué, que je ne pouvais pas parler. J'avais vraiment pitié d'elle.

Docteur: ah d'accord.

Je regarde le docteur et il me regarde. Je sais que je peux lui faire confiance à propos de ce qu'il vient d'entendre.

Moi: qu'est-ce qu'elle a docteur Mbaye?

Docteur: bon, c'est rien de sérieux. Je vais vous prescrire quelques médicaments à boire 3 fois par jours. Et madame Ndiaye, avez-vous souvent de l'insomnie?

Elle: si, pourquoi?

Docteur: et manque d'appétit?

Elle: oui

Docteur: Ça date?

Elle: Depuis toute petite.

Docteur: vous ne suivez pas un docteur?

Elle: pas besoin.

Docteur: je diffère d'opinion. C'est à cause de cette condition qui vous vous retrouvez ici (A moi) Monsieur Ndiaye, je pense que ça serait mieux pour votre femme de suivre un docteur à l'hôpital. Je le laisse entre votre mains de prendre une rendez-vous pour elle.

Je la regarde et je vois qu'elle voulait parlait mais n'avait pas la force.

Moi: ne vous inquiétez pas docteur. Ça sera fait dès demain.

Docteur: très bien. Bon, voilà la prescription, la perfusion prendra effet dans quelques heures. Et prenez soin d'elle, elle a besoin de repos total et de s'alimenter.

Moi: j'en ferais un cas personnel. Merci docteur.

Je l'accompagne jusqu'à sa voiture et puis je donne l'ordonnance à mon chauffeur pour qu'il aille l'acheter. Je pars retrouver Béatrice dans sa chambre, je toque et personne me répond. Je décide de retourner dans la chambre de Folly et je retrouve Béatrice là-bas.

Béatrice: (a Folly) essayez de manger vous aussi. Vous ne voulez pas recommencer le travail plus vite? Vous savez que sans vous, les autres gardes ne font rien apart draguer les femmes?

Je souris à l'entente de cette phrase, c'est vrai qu'elle est la patron de la maison en quelques sorte.

Moi: donne, je vais le faire. Merci

Béatrice: je peux rester avec elle si vous voulez.

Moi: non ne t'en fais pas, tu dois être fatiguée, va te reposer. En plus, c'est mon rôle en tant que son mari de prendre soin de ma chère petite femme.

(Je la vois qui me regarde avec le regard noire. Même étant malade, elle ne se fatigue pas de me montre combien je ne lui plaisait pas. Mais je m'en moques)

Béatrice: appelez moi si vous avez besoin de quelque chose. Je serais dans ma chambre.

Moi: merci et Béatrice, pour ce que vous avez entendu tout à l'heure....

Béatrice: ne vous inquiétez pas Monsieur, je n'ai aucune droit de révéler quelque chose qui ne me concerne pas. Je suis une femme de principe.

(Je ne la connaissais pas bien Béatrice comme tous mes autres employés d'ailleurs, je ne les côtoie pas trop. On se parlait rarement car j'étais tout le temps en voyage. Mais je vois qu'elle est une personne très discrète. La folle a bien fait de la côtoyer. Elle sort et me laisse seul avec l'autre là.)

Moi: tu peux manger s'il te plaît? Je ne t'ai pas marier pour que tu meurs avant même que je ne sois président. J'ai besoin de ma première dame.