Entre l'amour et la haine

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Amine: chérie, tu viens? On a des invités.

J'entends Monsieur Ndiaye criait « chérie, chérie » et je me demandais bien à qui il s'adressait comme ça. En tout cas, pas moi. Il ne m'a jamais appelé par ce nom pour commencé et puis, ça ne fait pas partie du contract. Je le vois qui rentre dans la cuisine alors que je grignote des chips.

Amine: je t'appelle depuis tout à l'heure, pourquoi tu m'ignores?

Je regarde à gauche et à droit pour voir s'il parlait avec moi.

Moi: moi?

Amine: ne me fatigues pas avec tes gamineries. Qui d'autres que toi.

Moi: j'ai pas entendu mon nom.

Amine: wallah tu m'énerves.

Il sort de la cuisine tout furieux. Je souris face à cette scène et puis je décide de préparer des rafraîchissements avec l'aide de Béatrice (l'une des employés de la maison). En vérité, je suis la plupart du temps dans la cuisine pour contrôler ce qu'il mange. On sait jamais s'il y'a des espions qui essaient de l'empoisonner. Je retrouves ce richard hautain dans le salon avec ses invités qui n'étaient personne d'autres que les deux couples que j'avais rencontré au dinner de Gala Pan- africain. Je les sens pas du tout, ils dégagent cette air fausse et matérialiste. Monsieur Amine m'avait fait toute une leçon pour m'expliquais pourquoi je devais me méfier d'eux. A croire qu'ils sont aussi dangereux. J'essaie même pas de les sourire, je viens et dépose le plat qui contenait 8 verts de jus (4 bouye et 4 Bissap)

Amine: (me tend la main avec un sourire plus fausse que son cœur) ah tu es là. Mais fallait demander à Béatrice d'amener les jus. Viens là.

Je pars m'assoir près de lui. Je salue nos invités, essayant d'être courtoise, aumoins je pensais que je l'étais.

Moi: bienvenue chez Monsieur Ndia... euh...je veux dire chez nous. J'espère que le trajet n'était pas long.

Dame 1: (rire) pas du tout. Comment se porte notre future première dame?

Moi: très bien même.

Dame 2: je vois que tu es très confidente que Amine sera le président alors.

Moi: (je le regarde et souris) comment ne pas l'être avec un mari comme lui. J'ai confiance en ses actions et son intelligence. Je sais qu'il est capable d'être le dirigeant de ce pays (c'est la vérité hein, il est compétent le mec, je dois l'avouer.)

Monsieur 1: Très bien dit, j'adore les femmes qui ont confiance à leur époux.

(Ils ont tous ris, je me demandais bien ce qui était drôle quand ce Amine me dit doucement)

Amine: viens avec moi. (Aux autres) excusez nous un moment, on va aller voir si la nourriture est prêt.

(Quand nous sommes arrivés dans la cuisine, il demande au employés d'amener la nourriture dans la salle à manger et puis il se retourne pour le faire face.)

Amine: je sais que t'es pas comfortable. Je ne le suis pas non plus mais les élections demandent que je les fréquentes, alors sois plus courtoise.

Moi: c'est ce que je faisais non?

Amine: je penses qu'on a pas la même définition de courtoisie alors. Souris un peu.

Moi: je ne peux pas le forcer, si ça vient, ça vient. C'est tout, je ne suis pas fausse moi.

Amine: (sourire sarcastique) c'est moi qui est fausse alors?

Moi: (levant les mains en l'air) si vous le voyez comme ça, c'est pas de ma faute.

La  Première Dame (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant