Pilote — Madame, Monsieur, nous sommes sur le point d'atterrir à Paris.
Il est 18h51 et la température actuelle est de 8 degrés.
Nous vous demandons d'attacher vos ceintures.
Assurez vous que vos bagages à mains soient situés sous le siège devant vous ou dans les coffres à bagages.
Nous vous rappelons que l'utilisation du téléphone et tous objets électroniques ne peut être utilisés qu'à l'atterrissage.
Nous vous remercions d'avoir choisi Air France et vous souhaitons une agréable soirée.
Ladies and gentleman...Nous venions d'arriver en France.
Je n'étais pas pressée de revenir ici.Depuis l'événement de la dernière fois, je ne lui avais plus parlé et lui n'avait pas tenté quelque chose de son côté non plus.
Nous dormions dans deux chambres séparées.Des nuits passées avec cette serveuse ?
Il y en a eu des tonnes.
D'après ce que j'ai compris, ils sont toujours en contact.En descendant de l'avion, nous avons très rapidement oublié la chaleur de la Jamaïque.
Nous avons été accueillis par un vent froid.Par chance, j'avais pensé à tous et m'étais prise une doudoune.
Derrick — Putain, il fait froid ici.
Nous nous dépêchons d'aller chercher nos valises qui avaient pris du temps à arriver en passant.
Son frère, Béni, était venu nous chercher à l'aéroport.
Contrairement à Derrick, je m'entends plus avec lui.Béni — Belle sœur, comment ?
Il me prend dans ses bras avant de prendre mes valises.
Derrick — Et la mienne tu la prends pas ?
Béni — Mdr. Crois pas négro.
Ils rient.
Je vous passe le chemin jusqu'à notre nouvelle demeure qui était loin d'être enthousiasment pour moi.
Béni nous aide à ramener nos valises avant de s'en aller.
Il s'assure également que rien ne manque.Béni — S'il te touche, tu m'appelles et je viens lui régler son compte.
Derrick — Je suis grave gentil.
Qu'est ce que tu racontes ?Béni — On te connaît toi !
Derrick — Je suis gentil non ?
Il me regarde.
— ...
Béni — Tu vois la preuve !
— Non... il est très gentil, ne t'inquiètes pas pour ça.
Béni — J'espère !
Des jolies femmes comme toi on ne les frappe pas.Il l'avait dit sous le temps de la rigolade, mais s'il savait.
Lorsque la porte de la maison s'est fermée, très rapidement le silence s'empara de chaque pièce.
J'ai profité pour prendre nos affaires et les mettre à la lessive.
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« Pour l'honneur de la famille... »
RomanceJe m'appelle Vanessa et aujourd'hui, je vous parle de mon sacrifice... mon sacrifice de femme libre. Car oui... l'honneur de la famille passe avant tout, enfin... c'est ce qu'il m'avait dit.