Encore une gifle.
Un coup de pied.
Derrick — Tes frères ne me respectent pas à cause de toi.
Je me lève difficilement.
Il me pousse.Derrick — Qui t'as dit de te relever ?
Un coup de poing.
Derrick — Je suis ton pote moi ?
Hein ?
T'as pas compris ce que tes parents ont dit ?
Ils en ont rien à foutre de toi.
T'es qu'une petite merde sans valeur qui mérite que de souffrir.Des paroles qui m'empoignaient sans cesse.
C'était la vérité.Derrick — La prochaine fois que ce type de situation arrive...
Il me relève par le col.
Derrick — Je n'hésiterai pas à te tuer de mes propres mains.
C'est compris ?Il me relâche et s'en va.
La porte claque.
Je me lève avec beaucoup de peine.
J'avais craché énormément de sang.La douleur était intenable.
Cet homme est le diable en personne.
Cet homme est la haine et la douleur en personne.
Cet homme est la définition de la terreur.
Et c'est l'homme avec lequel je vais passer le reste de ma vie.Dans la salle de bain, je me soigne.
Mon corps souffrait le martyre.Il est 01h59.
Je dois aller aux urgences, quitte à y aller seul.Je me dirige vers ma chambre avec énormément de difficulté et me dirige vers ma chambre afin de prendre ma veste.
Je n'avais pas la force de mettre mes chaussures, la douleur est beaucoup trop intense, je sors donc pieds nus.
Il faisait si froid mais à ce moment là, cette fraîcheur n'avait aucun effet sur moi.
J'avance, telle une morte vivante dans les rues de notre quartier.Personne n'est là.
Tout est calme, pourtant je n'ai pas peur.
Je sais où je veux aller, mais je ne sais pas comment.Un bus ?
Jusqu'à quelle heure roule les bus de nuits ?
Y en a-t-il encore ?J'avance rapidement vers l'arrêt de bus le plus proche.
Je m'assieds sur ce banc et attends, les bras croisés.Je fixe le sol.
Si on passait près de moi, on m'aurait clairement pris pour une folle sortie tout droit d'un asile de fou.
Les minutes passent et aucun bus ne fait surface.
Je me mets donc à pleurer.
C'était tout ce que je pouvais faire à ce moment là, me vider de toutes mes larmes.
Il n'y avait personne pour m'aider.Hors de questions que j'appelle mes frères.
Ils feraient n'importe quoi par la suite.
Mes parents ?
Encore moi, ils s'en foutent complètement.
Ca n'en voudrait pas la peine.
Des amis ?
Je n'en ai pas, enfin... aucun de confiance en tous cas !
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« Pour l'honneur de la famille... »
Roman d'amourJe m'appelle Vanessa et aujourd'hui, je vous parle de mon sacrifice... mon sacrifice de femme libre. Car oui... l'honneur de la famille passe avant tout, enfin... c'est ce qu'il m'avait dit.