Chapitre 2

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Chapitre2 :

( Shawn )


Boulot, toujours boulot ! J'en ai vraiment marre ! Je suis dans mon bureau, toujours en train de plancher sur une nouvelle idée de design pour une nouvelle marque d'habit. Je trie ce que j'ai et mets de côté ceux que je trouve inintéressant et mets les autres dans une autre pochette, que je vais certainement devoir soit mettre à la poubelle ou alors soit je les sortirai quand le mode me le présentera. Je grogne à nouveau quand quelqu'un vient me déranger en toquant à la porte. J'essaye de ne pas y faire attention et replonge mon nez dans mes dossiers, sauf que la personne qui est derrière cette foutue porte ne veut pas me laisser en paix. Je tire sur mes cheveux noirs dans mes mains, étouffant dans ma barbe de trois jours des mots d'oiseaux. Je me lève, assez vite que ma chaise de bureau tombe à la renverse, faisant un bruit sourd quand elle touche le carrelage étouffant en même temps un nouveau juron et me dirige d'un pas énervé vers la porte que j'ouvre en grand. La personne devant arrête son geste juste à temps : ayant son poing en l'air prêt à refaire du bruit. Il baisse son bras, car oui, c'est mon cher secrétaire qui n'ose pas rentrer sans ce qu'il se prenne une remarque en pleine gueule. Quand il croise mon regard furibond, il baisse ses yeux vers le sol et joue avec ses mains, sautant sur ses pieds gênés. Je le regarde, enfin le détaille plutôt, laissant mes pensées dériver. C'est un jeune homme, un peu plus jeune que moi que cela soit en taille qu'en âge. Il travaille pour ma société depuis presque trois ans, et je dois l'avouer qu'il tient bon avec mes sautes d'humeur assez fréquent. Quand je l'ai eu dans mon bureau pour son embauche de travail, il était tout timide bégaient à chaque réponse que je posais comme question, n'osant pas me regarder dans les yeux. Malgré son petit air de sage, j'ai vu de la détermination, je l'ai donc embauché directement, laissant sa chance pour son premier vrai boulot et depuis, je ne regrette en rien sur la décision que j'ai prise. Il est toujours là à l'heure et avec tous les papiers que je lui demande, même si cela se fait à la dernière minute. Il ne panique pas et reste presque en tout temps calme, ayant toujours la bonne attitude. C'est un jeune homme de 22 ans, qui a fait ses études dans le secrétariat. C'est un petit blond d'1m70 à peu près, avec des yeux en amande et des iris gris nuageux avec leurs longs cils blond qui touche ses pommettes quand il papillonne des paupières. Des joues en tout temps rouge comme s'il courait tous les jours un marathon sans aucune barbe, un nez fin et droit surmonté d'une petite bosse sur le dessus comme s'il se l'était cassé, une bouche rosé et un menton carré.

Je reviens à moi quand j'entends un petit raclement de gorge. Je remonte mes yeux sur son visage qui étaient vers le bas, je serais presque gêné, car on pourrait croire que je regardais en direction de son pantalon, ce qui n'est pas le cas de mon pauvre secrétaire qui est encore plus rouge que d'habitude. Il vient même passer une main nerveuse dans ses cheveux blonds comme de la paille, les mettant en pagaille. Je le vois mordre ses lèvres et triture encore plus les dossiers qu'il a en main, signe qu'il serait bien ailleurs que devant moi. Je prends alors sur moi, essayant de mettre mon agacement de côté et souris, d'un petit qui doit ressembler à tout sauf à ce que je veux, mais c'est déjà mieux que rien. Je me décale et le laisse passer. Il rentre dans la grande pièce à petite enjambée, baissant encore plus la tête quand il passe devant moi. Je referme la porte derrière lui et me dirige vers les baies vitrées regardant la grande ville qui s'étend devant moi. Les grands immeubles et l'horloge qui est quelques pâtés de maisons de mon immeuble qui sonne toutes les heures. Aujourd'hui, il fait plutôt bon pour un jour du mois de mai, on est en printemps, mais bien souvent, on ne le dirait pas. Ces jours-si, il faisait plutôt gris avec de la pluie et pas mal de vent que du beau soleil. On dirait même qu'on était encore en hivers avec des températures assez basse et la nuit qui revenait assez tôt. Je n'ai même pas quitté mon gros manteau, ne voulant prendre aucun risque et ne voulant pas tomber malade.

un amour difficileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant