Chapitre 9

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Chapitre 9 :

(Wyatt )

Je me réveille doucement, je suis même étonné que la lumière ne vient pas m'agresser les yeux et gémis quand la douleur vient irradier tout mon corps. Sans me contrôler, une grimace vient prendre forme, enfin essaye, car je le regrette dès la seconde, ma joue droite venant me tirer. Je vais utiliser ma main où j'ai le moins mal et vais tâtonner celle-si. Je n'y sens rien, je remonte un peu plus ma main tremblante vers la chose collée sur ma pommette, proche de mon œil. Un pansement, j'ai un pansement de coller sur mon visage et là, sans plus pouvoir me contrôler, une panique me prend. Je commence à m'agiter, pas de trop et de toute façon, je ne peux pas, car la douleur revient en force et je geins. Mes yeux bougent dans tous les sens, je ne peux pas les laisser sur une chose en particulier, mais arrivant à tout enregistrer. Les murs sont blancs, sans aucune trace de couleur plus vive ou joyeuse, avec en face de moi, une petite télé noir, éteinte. À ma droite, un peu plus loin et dans un recoin, se trouve une porte coulissante, entre ouverte laissant voir une salle de bain juste en face de la porte d'entrée qui elle est d'un rouge bordeaux. Dans le creux de ce mur, je peux distinguer deux poignets de porte, sûrement celles du placard. De l'autre côté, à ma gauche, se trouve une fenêtre assez haute, fermée avec des volets électriques qui sont ouverts. Je finis par mon corps, et là tout me fait tilt dans ma tête quand je vois un quatétaire planté dans le creux de mon coude droit. Je suis à l'hôpital, mais je ne veux pas y croire. Pourtant, tout est là pour me le prouver : ce petit lit une place médicalisé, ses draps blancs soigneusement tirés au carré, cette couverture qui gratte avec cet horrible couvre lit qui est moche et la chemise ouverte d'hôpital que je porte. D'un coup, une colère monte, et là, je me pose une seule question : mais quel est le con qui m'a amené ici ? Quand je pense à tous les frais qui vont m'attendre à la fin, je suis déjà mort et la peur me serre les boyaux. Entre la colère et la panique que mon cœur s'emballe, il bat plus vite et irrégulièrement. Je veux arracher la perfusion, mais ma main plâtrer m'arrête quelques secondes et me rends compte que je n'ai pas fait vraiment attention à ce que j'avais. Je gigote comme je peux, évitant de me faire mal, ce qui n'est pas gagné. Je veux arracher la perfusion, mais ma main plâtrer m'arrête quelques secondes et me rends compte que je n'ai pas fait vraiment attention à ce que j'avais. Je retiens mon souffle quand je vois ma jambe droite tendu avec en prime une attelle au genou ainsi qu'un plâtre à ma cheville et lâche des jurons quand je vois la deuxième dans le même état que l'autre. Ne pouvant plus et malgré ce putain de plâtre bleu, j'essaye d'arracher la perfusion. Je me stoppe un peu quand j'entends la porte s'ouvrir, laissant voir une grande personne. Je panique encore un peu plus que je le suis déjà, croyant que c'est l'un des mecs qui est venu pour finir son boulot et reprends avec faveur mon arrachage de perfusion. Elle rentre dans la pièce et je remarque vite que ce n'est pas un professionnel de santé. Je suis heureux pour le coup devoir un mec en costume, mais déchante vite quand je vois que c'est l'autre con de riche qui m'a méchamment recalé le soir où je travaillais. Je ne sais pas trop comment réagir, mais tout ce que je sais, c'est qu'il m'a fait arrêter de tirer sur tout.

Il ne rentre pas tout à fait dans la chambre, mais reste sur le pas de la porte, continuant toujours de me dévisager. J'aimerais tellement lui sortir une phrase méchante, mais je me retiens, ne voulant pas causer plus de problème que j'en ai déjà. Voyant qu'il ne fait rien, je recommence à vouloir tout enlever, voulant à tout prix m'échapper. Je l'entends s'approcher plus que je le vois arriver. Il vient prendre ma main plâtrée doucement entre ses doigts et de l'autre appuie sur le bouton pour appeler une infirmière ou un médecin. Mes yeux sur la couverture pour ne pas croiser les siens qui ne font que de me dévisager et mal à l'aise, car il n'a toujours rien dit. Pas longtemps après qu'un infirmier rentre dans la chambre accompagner d'un Dr, le riche toujours accroché à mon plâtre et pencher sur moi. Ils s'approchent tous les deux tandis qu'il finit par me relâcher, maintenant sûr que je ne ferais plus rien de stupide.

- Alors jeune homme, comment vous sentez-vous ? Me demande le médecin avec un sourire.

- Ça pourrait aller plus mal, lui répondis-je après un essaie défectueux de haussement d'épaule.

- Je vois, savez-vous ce qu'il s'est passé ? Continue-t-il.

- Oui, lui répondis-je un peu agressivement. Vous me prenez pour un con ou quoi ? Je ne perds pas encore la ciboule à ce que je sache.

- Je n'ai rien dis de tel jeune homme, mais après ce que vous avez vécu, il se peut que votre mémoire oublie certaines parties. Je voulais aussi savoir la situation pour votre dossier ainsi que pour les policiers qui viendront vous interroger.

- La police ? Mais je ne veux pas leur parler moi ! M'écriais-je mécontent. Et si je viens à vous le raconter, vous ferez quoi de plus ? Rien alors ne venez pas m'embêter plus que je le suis, répondis-je à sa place. Dites moi plutôt quand je sortirai d'ici ?

- Dans quelques jours seulement jeunes homme, il faut attendre que vos blessures guérissent un peu et que vos chevilles ainsi que votre genou aillent un peu mieux. Et de toute façon, il faudra que vous trouviez une personne qui s'occupe de vous, car vous ne pourrez pas rester seul chez vous. 

un amour difficileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant