Chapitre 4

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Chapitre4 :

( Shawn )

Allongé dans mon lit, la couette remontée jusqu'au-dessus de ma tête, je somnole. J'ai passé une longue soirée, devant accompagner des amis au bar. Elle a été longue et épuisante. Heureusement qu'aujourd'hui est l'un des rares jours de repos que je m'octroie. Mais malgré le faite que je me sois couché tard et que je me sois bourré la gueule, je n'arrive plus à dormir. Je me retourne pour je ne sais pas la combientième de fois dans mes draps et regarde l'heure sur le cadran de mon réveil. 8 heure. Voilà ce que j'arrive à lire avec le peu de lumière qui filtre mes volets entrebâillé. Je sursaute quand j'entends mon téléphone sonner, la chanson hello d'Adèle. C'est une musique que j'affectionne tout particulièrement, elle me prend aux tripes et ne veut plus me lâcher. Mais à ce moment-là, je la déteste plus que tout. Je grogne, tends le bras pour prendre ce maudit appareil, le débranche de son chargeur puis décroche. Je le mets avec flegme à l'oreille puis grogne des mots après avoir étouffé un bâillement.

- Ouais, dis-je toujours dans le coaltar.

- Vous n'êtes toujours pas levé ? Entendis-je la voix au bout du fil. Je vous attends depuis presque 45 minutes ! Je dois vous rappeler qu'on prend un avion à 9 h 30 ? Continue la voix au bout du téléphone.

J'aurai peut-être du finalement. J'écarte mon mobile de mon oreille, masse un peu le pavillon et regarde bien le cadran de mon appareil. Je remarque alors que c'est monsieur Delarge. Je grimace un peu, me frotte un œil et essaye de remettre mon esprit en place. Encore un peu dans le flou, je me rappelle alors que j'ai un déplacement professionnel à l'autre bout de la planète. On prend mon jet privé et heureusement, car je suis loin d'être prêt. Il faut que je me lève, que je me prépare ainsi qu'une petite valise et que j'appelle mon secrétaire pour qu'il vienne avec moi. Je pense d'un coup qu'il faut que j'appelle un ami pour mes deux chiens, je ne peux pas les laisser tout seul pendant plusieurs jours. Je me lève de mon lit en boxer et débardeur, en répondant en même temps au téléphone.

- Un peu, excusez-moi Mr Delarge. Je me dépêche de me préparer puis je viens vous chercher.

- Vous avez plutôt intérêt ! Vous risquez de toute façon d'avoir des répercussions ! J'espère donc que tout le reste soit parfait !

Je n'ai le temps de rien répondre, qu'il a déjà raccroché. Je soupire et me presse un peu. Je me dirige vers mon dressing, ouvre les deux portes et sors un costume déjà tout prêt. Il est constitué d'une chemise blanche, d'une cravate grise comme mon pantalon ainsi que ma veste. Je dépose tout dans la salle de bain et allume l'eau. Je me déshabille et vais sous l'eau, tout en serrant les dents quand l'eau gelée rentre en contact avec ma peau. Je me lave rapidement, m'essuie et me rase de prêt. J'enfile mes habits, que je vais lisser dans ma chambre. Je sors une petite valise qui se trouve dans le fond de mon dressing puis la pose sur mon lit. Je mets plusieurs chemises de plusieurs couleurs avec quelques pantalons sombres. Je mets ensuite des chaussettes et des boxers que je mets en désordre ainsi qu'une petite trousse de toilette. Je pense tout de même à mettre deux jeans ainsi que plusieurs jogging pour pouvoir dormir avec deux sweat à capuche. Je la referme et la fais rouler à mes côtés. Je descends à l'étage d'en dessous et la laisse sur le pas de la porte. Le temps que le café coule, je vais mettre mes chaussures italienne, bien cirée. Dehors, dans le jardin, je caresse mes deux chiens. Ce sont deux rottweilers mâles, ce sont des frères que j'ai acheté dans un bon élevage, dont j'en, en avais entendu parler et que de bouches en oreilles, il y avait que des compliments. J'en ai fait l'achat, il y a presque trois ans, quand après deux cambriolages avec des vols d'objets de valeur, j'en ai eu marre. J'avais un peu d'appréhension au début, car je ne connaissais pas vraiment la race et je ne savais pas quoi m'attendre, mais au bout de plusieurs recherches et quelques conseils de l'éleveur, je me suis lancé. Il m'a aussi donné un nom sur des dresseurs, qui ne sont pas des arnaqueurs ou des connards avec les chiens. Quand j'ai vu ces deux petites boules de poils bien téméraires, j'ai tout de suite craqué. Ils étaient venus vers moi, venant mordiller le bas de mon jean et de mes baskets. Je me rappelle d'avoir ri et de mettre baisser à leur hauteur pour les caresser. Quand je les ai eus dans les bras, je n'ai pas pu les lâcher et eux, ils sont restés blottis contre moi. Je suis donc là maintenant, avec ces deux chiens qui me tiennent autant compagnie qu'ils surveillent ma maison quand j'en ai besoin. Je repousse Pax qui me lèche le visage ne pouvant pas me retenir de rire, plus amusé qu'en colère. Malgré l'éducation assez stricte, ils restent quelques failles, que je ne veux d'ailleurs pas leur retirer. Il y en a un plus câlin que l'autre. Pax est toujours là à me demander des caresses ou à venir se blottir contre moi, demandant sans cesse de l'attention tandis qu'Axe lui est plus sauvage. Il aime être en ma compagnie sans forcément faire comme son frère. Il aime sentir ma présence et me cherche de son regard quand je ne suis plus à sa portée.

un amour difficileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant