Chapitre 19

253 13 7
                                    

Chapitre19 :

(Shawn )

Je tourne en rond chez moi, je suis rentré du travail, il n'y a pas une heure et les souvenirs m'assaillent. Je me tire les cheveux quand je me repasse la scène. Je ne suis pas dans mon travail, aujourd'hui plus que les autres à été compliqué. Des larmes apparaissent au bord de mes yeux et la même question ne cesse de mon entées : « Mais qu'est-ce que j'ai fait ? » Une grosse connerie, une énorme et qui me hante chaque jour. Je voulais juste aider mon vieil ami qui m'a appelé en colère, mais pas aller aussi loin. Dans ma colère, je repousse le saint-bernard qui ne cesse de me coller et grogne des méchancetés contre ce pauvre animal qui ne m'a rien fait en particulier. Dans ma colère, je repousse le saint-bernard qui ne cesse de me coller et grogne des méchancetés contre ce pauvre animal qui ne m'a rien fait en particulier. Ni une, ni deux, je choppe le collier du gros chien et l'amène de force dans le jardin, allant l'enfermer dans sa cage. Bien décidé, je prends brusquement mon téléphone qui était sur le comptoir qui sépare la cuisine et le salon. Je vais dans mes contacts et sélectionne le nom de mon ami.

Ça sonne, je ne sais pas s'il est occupé ou non, mais je m'en contre-fiche complètement. Il ne voulait pas que je m'en mêle, trouvant cette situation gênante et il a eu raison. Il ne sait pas ce que j'ai fait dans les vestiaires, je suis parti tout de suite après que j'aie quitté le jeune homme. J'ai simplement pris mon petit blouson qui était resté sur le tabouret près du bar et j'ai pris mes jambes à mon cou, ne m'arrêtant pas quand le patron m'appelait. Je me suis terrais chez-moi et me saoulant la gueule avec tous les alcools que j'avais dans mon placard du salon. J'ai complètement finis bourré, à délirer. Je sors de mes pensées quand j'entends en bruit de fond la voix du patron du « Le Combattant ».

- Halo ! Dit-il. Shawn ? Tu m'entends ? Me demande-t-il quand je ne réponds pas. Shawn si tu ne parles pas, je vais raccrocher, je n'ai pas le temps pour jouer comme ça, insiste-t-il commençant par être irrité.

- Désolé, j'étais dans mes pensées, commençais-je arpentant toujours mon salon de long en large. Je voulais savoir si tu avais des nouvelles du petit merdeux ? Demandais-je sans faire de détour.

- Pas depuis que tu es passé, pourquoi ? M'interroge-t-il curieux.

Je bloque mes respirations, je ne sais pas si je dois lui dire ou non ce que j'ai fait au jeune homme. Je ne lui ai pas avoué ce que j'ai fait, je suis parti directement, ne m'arrêtant pas. Sur le coup, quand je l'ai vue, ma colère a flambé et j'avais envie de lui faire payer. Je n'avais jamais entendu mon vieil ami aussi désemparé. Quand je lui ai proposé de lui parler, il n'avait pas voulu, me disant qu'il arriverait bien à le punir tout seul. Il a fini par céder à ma demande de lui parler, pour lui remettre les idées au Claire. Il m'avait demandé de ne pas être trop dur, qu'il était jeune et qu'il recherchait sûrement du réconfort qu'il n'avait pas et qu'il n'a pas dans des bras de personnes aléatoires. Quand je l'ai vue avec ses habits de serveur, la tête basse et son esprit ailleurs, ma colère s'est dégonflé. Je ne voyais plus ce jeune rebelle, qui n'a pas peur de vous envoyer pêtre ailleurs, non-juste un homme triste qui vient au travail, car il n'a pas le choix. Il n'a omis aucune résistance quand je lui ai pris son fin poignet et que je l'ai tiré jusqu'aux vestiaires. Avant de m'attaquer à lui, je l'ai trouvé tellement beau dans ses vêtements et sa tête dépité que l'envie de le prendre dans mes bras s'est faite plus forte. Énervé contre lui et contre moi, j'ai voulu nous punir. Ça à dérapé, ça n'aurait jamais du finir comme ça. Il a fini par céder à ma demande de lui parler, pour lui remettre les idées au Claire. J'avoue l'avoir pénétré sans aucune protection ni préparation. De ne pas avoir su entendre ses protestations, sa douleur, ses pleurs ainsi que ses sanglots. Que je n'ai pensé qu'à moi et pas à lui.

- Voilà, tu sais tout, j'entends hoquetais de surprise. Je ne voulais pas faire ça, juste lui parler, lui crier dessus que ce qu'il a fait ce n'est pas bien, pour ensuite parler plus calmement et pourquoi pas l'inviter à boire un verre au bar, mais ça ne c'est pas passé comme je le voulais.

- Il n'est pas venu depuis la semaine dernière, depuis que tu es parti en trombe d'ailleurs. Il n'a pas appelé ou envoyer de message pour prévenir de son absence. Pour tout te dire, je ne sais pas quand il va revenir, dit-il.

- est-ce que tu es passé le voir ? L'interrogeais-je inquiet.

- Non, et franchement, je ne pensais pas le faire.

- Il faut que tu y ailles ! Criais-je presque dessus. Je l'ai quitté dans un mauvais état ! Tu ne te fais pas de mouron pour lui ? Toi qui disais qu'il était comme un fils pour toi et que tu l'avais récupéré dans un mauvais état ! Alors tu vas y aller ! Lui ordonnais-je.

un amour difficileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant