Chapitre 14

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Chapitre14 :

(Shawn )

La semaine est passé assez vite, et demain matin mes parents arrivent. Je suis allé prévenir le garde qui est toujours devant les barrières. J'ai dû faire une photo copie de leurs cartes d'identité, décliner leurs noms ainsi que leurs prénoms, qu'ils étaient mes parents, qu'ils allaient rester pendant la semaine et qu'on allait sûrement sortir pendant cette semaine. Il les a entrées dans le fichier, même s'il les connaît, il me redemande toujours les mêmes informations. Je n'ai pas à me plaindre, ce sont quatre gardes bien formés, assez sympas et à l'écoute. J'ai dû faire une photo copie de leurs cartes d'identité, décliner leurs noms ainsi que leurs prénoms, qu'ils étaient mes parents, qu'ils allaient rester pendant la semaine et qu'on allait sûrement sortir pendant cette semaine. Il a hoché la tête, et le garde qui était m'a prévenu qu'il préviendrait son collègue qui serait là demain. On est dimanche soir, et je suis pressé d'être demain, enfin les vacances. J'ai dû régler pas mal de chose avant de partir. J'ai d'abord finalisé tous mes dessins, qu'ils sont pour la collection automne, que je devrais collaborer avec Mr Delarge. On a ensuite avec mon secrétaire, fait la réunion avec les chefs d'équipes. Elle a duré à mon plus grand malheur toute une après-midi. Pour essayer de régler les problèmes, je leur ai promis de passer les voir au moins une fois par semaine, ce qui a plu à tout le monde. Je n'avais pas grand chose à leur dit, content de leur travail respectif. Je me suis avancé dans les rendez-vous que j'avais pour la semaine prochaine. Il m'a prévenu qu'il y avait une soirée mondaine et que j'y étais invité. Sous son regard, il m'a fortement conseillé d'y aller, cela faisait déjà plusieurs fois que je trouvais des excuses pour ne pas aller au précédent. J'ai dû hocher la tête affirmativement, sous le regard dur de mon jeune secrétaire, ou un sourire est finalement apparu. Il m'a prévenu qu'il tiendrait au courant l'organisateur ; et qui si j'avais besoin d'un accompagnant, il se ferait une joie de venir. J'ai pour finir, laisser les reines à Ash. Malgré son diplôme de secrétaire, il arrive bien à gérer l'entreprise et tout ce qu'il va avec. Je lui fais une totale confiance, et il sait bien que s'il a besoin, il m'appelle et je rapplique.

Assis sur mon lit, je ne sais pas trop comment faire avec les chiens. Les rottweilers ont l'habitude, et ils font la fête qu'à mon père, reniflant juste ma mère. Ils ont vite compris qu'elle n'aimait pas beaucoup les animaux. Mais avec le saint-bernard s'est une autre paire de manche. Il adore coller les gens et il ne les lâche pas d'une semelle. Je ne peux pas le laisser à quelqu'un et ça m'ennuie de le remettre dans sa niche. J'ai Matthew qui le sait, je l'ai prévenu le vendredi quand je suis rentré, l'ayant complètement oublié de le faire. Et il accepte de venir, me disant qu'il occuperait les chiens le plus possible le temps qu'on soit à la maison. Je crois que je n'ai jamais autant été soulagé qu'il accepte de m'aider sans vraiment lui avoir demander. Par contre, je me mords les doigts, car je n'ai pas prévenu Sacha, ma gouvernante. Ce n'est pas qu'il y a un réel problème, mais avec ma mère ça ne passe pas trop. L'Espagnole a autant un sale caractère que ma mère, et quand elle a quelque chose à dire, elle ne passe pas par quatre-chemins, se foutant royalement que ça nous plaise ou non. Ce que ma mère n'apprécie pas non plus, c'est que la gouvernante est maternelle avec moi, m'ayant pris sous son aile dès la première fois qu'elle est venue chez moi. J'ai eu le malheur de dire une fois à l'époque à ma mère, que Sacha m'a pris dans ses bras, me consolant comme elle aurait fait car j'avais un coup de tristesse, elle s'est mise dans une colère monstre. Elle s'est mise à hurler, pas contente du tout qu'une autre femme est osé faire son boulot, comme elle aime bien le dire. Je caresse les chiens qui sont avec moi, m'entourant. Je suis sur l'ordinateur, vaguant un peu sur Internet, la télé plasma comme son de fond.

Cette semaine, je n'ai pas eu le temps d'aller au restaurant « Le Combattant », je n'ai donc pas eu le temps de prendre des nouvelles du jeune homme. Mais si je me souviens bien, il devra se faire enlever tous les plâtres si tout allait bien et qu'il commencerait le kiné la semaine suivante. C'est d'ailleurs ça qu'on fera le midi, aller y manger. C'est de simple repas à bas prix, mais tellement bon. J'adore ces lasagnes, j'ai le droit d'en avoir une grosse part quand je vais y manger, pour mon plus grand plaisir. J'arrête finalement l'ordinateur, je quitte la page web où j'étais et le dépose sur ma table de chevet, pour le plus grand contentement du monstre. À peine mis sous la couette, qu'il vient se mettre sur moi. Il s'installe sur mon torse, venant mettre son museau contre la peau de mon cou. Je le caresse, faisant des gestes machinal et m'endors, pressé d'être demain.

un amour difficileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant