Quand tout a basculé (Spider Man)

Jeux de mains, jeux de vilains

Point de vue Peter Parker
Je sais que je laisse Anna seule mais je n'ai pas le choix. Elle est trop importante pour risquer sa vie inutilement. Je regrette l'espace d'un instant ma décision. Un dernier regard en arrière, mais c'est l'urgence de la situation qui me pousse à avancer.
Je m'élance dans les airs à l'aide de toiles que je tisse au fur et à mesure de ma progression. Quel est le chemin le plus court ?

- Salut Karen ! Tu peux m'indiquer un raccourci pour aller à l'hôtel Batley ? Dis je à voix haute.

« Bonjour Peter, prenez la troisième rue à la perpendiculaire gauche puis continuez sur votre gauche, le Batley se trouvera devant vous» m'annonce tranquillement la voix mécanique.

- Ok, et t'as de nouvelles infos concernant la prise d'otages ?

« Le SWAT est apparemment bientôt arrivé »

- Il faut que j'y sois avant eux ! Annonçais je, bien décidé à botter les fesses de ses malfaiteurs.

Je suis les indications de Karen et débouche sur une rue adjacente à l'hôtel. Je m'avance discrètement pour voir qu'un bon nombre de policiers et de pompiers sont déjà sur les lieux. Une grille en métal bloque la porte principale de l'hôtel, probablement la grille de fermeture de sécurité comme l'a annoncé la speakerine à la télévision. Je dois passé par une porte de service. Je me faufile discrètement sur le côté du bâtiment mais ce dernier est encerclé par les forces de l'ordre. J'entends une voix retentir dans un mégaphone: « rendez vous, vous êtes cernés ». Je pense que ces personnes n'en n'ont rien à faire.
Je vais monter sur le toit pour rentrer. J'escalade la façade de l'immeuble voisin afin de sauter sur celui de l'hôtel. Il y a cinq lucarnes mais des barreaux en fer entravent ces dernières. Je vais devoir passer par une fenêtre. Cependant, les policiers se trouvant au sol risquent de me voir...
Tant pis, je prends le risque. Je repars sur le toi de l'immeuble voisin et balance un fil sur le mur de l'hôtel. Je vais faire balancier et briser un carreau de la fenêtre à l'aide de mes pieds. Tout se passe très vite, je parviens tout juste à entendre les exclamations des policiers lorsque la fenêtre explose en éclats. J'atterris lourdement sur le sol de la chambre dans laquelle je viens pénétrer. Je me relève facilement et examine l'endroit où je me trouve. La chambre semble inoccupée. Aucunes affaires personnelles ne s'y trouvent.

- Karen active la vision infrarouge, murmurais je.

Je ne vois aucune forme humaine de l'autre côté de la porte. Je sors donc de la chambre mais me mets très vite accroupi. Si je devais donner une forme à cet hôtel, je dirais qu'il est rectangulaire. Il y a deux étages et on peut accéder aux chambres par un couloir ouvert sur le rée de chaussée où se trouve l'accueil, un grand escalier en marbre pour descendre. Je me baisse un peu pour voir une vingtaine de personnes à genoux, les mains sur la tête ainsi que quatre personnes vêtues de noir avec des cagoules et des Kalachnikov, menaçant leur victime de mort pour le premier qui osera ouvrir la bouche. Comment arrêter ces gens ? Pour l'instant j'ai l'avantage, ils ne m'ont pas encore vu. Étant au premier étage, je peux voir tout ce qui se passe en bas.
Mais ce que je n'avais pas prévu, ce sont les trois personnes qui arrivent avec deux gros sacs. Je pensais qu'ils n'étaient que quatre ! Apparemment les trois autres sont avec eux, même accoutrement. au total, ça fait 7 personnes à arrêter.

- Maintenant vous allez être bien gentils et mettre vos bijoux, carte bleue, argent liquide et téléphones dans le sac, dit l'un des brigands aux touristes en pointant son armes sur la tête d'un gamin d'une dizaine d'années qui sanglote.

La mère hurle et se précipite pour retirer ses boucles d'oreilles et sa montre en mettant l'intégralité de son sac à main dans le sac que lui tend le voleur masqué.