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(PDV°MAXENSS)

Je l'a voyais, et elle me faisait du bien.

J'adorais nos petits regards soudains, elle me réchauffait le cœur. Néanmoins, elle me paraissait blanchâtre.

A la fin du tournage, je l'a scrutais. On prenait nos affaires pour aller à la Lumière, un café du coin.

Elle rangeait et se faisait taquiner par les garçons. Je riais aussi, mais quand on l'a touchais, ses dents se serrait à travers sa mâchoire. Alors qu'elle se baissait pour ranger un truc dans son sac, je me mis derrière elle.

- (M) VIOLET !

- (V) Max ! Ne viens pas derrière moi comme ça ! Tu m'as fait peur.

Je touche son épaule, et elle effectue un très léger sursaut.

- (M) Qu'est ce qui se passe ?

- (V) Mais rien Maxence !

- (M) Dis-moi ce qui se passe. Tu m'inquiètes chérie.

(PDV VIOLET)

Tu m'inquiètes Chérie...

Cela me brisait le cœur de lui mentir, je ne pouvais pas lui dire ! Bordel !

Maxence, si tu savais...

Mon ami me tendait la main, et je mourais d'envie de lui prendre, qu'il m'aide, j'avais peur pour maman.

Malheureusement, je ne voulais pas qu'elle s'en prenne à la seule personne que j'aime. Qui me protèges, comme un deuxième papa.

Mon téléphone vibrait, et je répondis.

- ( ?) Le colis sera livré, bon boulot boss, tu t'fais passer pour un homme si stable !

- (V) Quoi ?

BIP BIP BIP

Je rangeais mon téléphone, interpellé par Maxenss, tapotant doucement ma tête.

- (M) Qui est-ce ?

- (V) Je ne sais pas, c'était une voix très grave. Je ne l'as connais pas. Laisse ! C'est sûrement une mauvaise blague !

- (M) Tu me le dirais hein ?

- (V) Ne t'en fais pas Max, tout est sous contrôle.

A la fin de la journée, je rentrais avec la lourde veste en jean de Maxenss. Je lui avais dit de ne pas me raccompagner, mais m'avais ramené chez moi devant en Kangoo grise.

Je lui fais signe de la main, et rentre avec mon sac à dos.

Maman m'accueille, stable physiquement. Elle me fusille du regard quand je viens vers elle, et tremblote.

- (M) Violet ? Il est 19h. Tu es un peu en retard ? Non ?

- (V) Je suis navré maman. Il y avait quelques embouteillages.

- (M) Bien. On verra ça dans la soirée. J'ai fait à manger !

- (V) Il n'est pas un peu... Tôt ? Après tout, non ! C'est parfait, maman.

Je ne voulais pas l'a frustré, alors qu'elle essayait presque de faire des efforts, je rangeais ma chambre, prenant dans un sac en plastique un peu de nourritures et des pains en prévision de ce qu'elle pourrait faire. Ses yeux roulaient de moi, à sa casserole sur le feu. Elle se levait, et me fit signe de venir m'asseoir à la table pour manger.

Elle fait des efforts, et jette une boîte de raviolis en boîte.

- (V) J'adore ces raviolis de chez Luigi Frosty, elles sont délicieuses !

- (M) J'ai fait ces raviolis seule.

Elle me répondit froidement.

- (V) Je les adore.

- (M) Violet, je viens de te dire que je l'ai ai faite !

- (V) Je...

- (M) J'en ai mangé ce midi !

- (V) Tu fais des efforts pour me préparer le souper, je t'en remercie, je n'ai rien dit cependant.

Elle se retourne vers moi avec un verre de boissons transparente.

- (M) Bon sang idiote ! Je l'ai ai faite moi-même ! Ne t'embête pas à me le rétorquer !

Elle me prend le poignet.

- (V) Maman arrête tu me f...

- (M) Chérie ! Je ne t'ai pas épousé pour que tu fasses du mal à notre petite fleur !

Maman à son dédoublement de personnalité, ça sent horriblement mal pour moi...

- (V) Papa, Maman, ne vous engueulez pas ! Papa ne me touches pas !

- (M) Ne touches pas à ma fille !

Ces yeux rougissent et elle me tire vers le canapé, me lançant, poussant le canapé, au milieu du salon, mon assiette tombant par terre, la sauce rouge tachant le bois lisse d'énormes et sales tâches rouge vermeil.

Sans détails, je me fis tabasser, des coups dans les côtes, l'omoplate, et le dos entier, pleins de griffures, et avait au cou une petite marque d'ongles, rouges. Je courrais dans ma chambre, et, prenant mon sac, me découvre de mon tee-shirt, et mets simplement la veste de Maxenss.

Dans ma chambre, en face de mon miroir remplis de stickers de groupes de musiques ou de messages jolies, ou bien même de photos, je me scrute. Mon corps est remplis de tâches des couleurs du ciel, et zigzague mes côtes.

Je me couvre d'un pull, et monte la trappe difficilement, et me trouve dans ma petite pièce. Je regarde mon téléphone, et je n'ai pas trop de messages, Maxenss, Lucas, et Roméo.

Demain nous sommes Vendredi, je reprends les cours Lundi. Je vais sur Instagram, et partage la photo de moi et Roméo. Je scrolle et regarde les photos des comptes de Maxenss. Luan à un petit ami, Harmony a rompu avec Léo, je regarde leurs vies au coin de l'œil, me demandant ce qu'elles font dans la journée, pendant que moi, je veux échapper à maman. J'écoute de la musique, et je pense à Maxenss, sombrant dans le sommeil, et dans la souffrance de mes bleus.

Les trois jours qui suivaient, je ne bougeais de ma chambre que pour prendre une douche ou reprendre de la nourriture. Je ne bougeais pas du « grenier » ou du toit où je m'asseyais sur les tuiles orangés, buvant une canette de coca, sous la radio et le coucher de soleil.

Malgré cela, dès que je descendais ne serait sortir de la chambre, je me faisais prendre des coups.

Je courrais vers la salle de bain, et vit qu'elle m'avait égratigné un peu le cou. Je pleurais, et pensait à m'enfuir, mais si je m'enfuyais, j'étais faible, et beaucoup plus que je ne l'étais déjà. 

Maxenss :  Tome 1. @maxoulezozoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant