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Je m'assois sur le canapé. Je mets un pantalon et m'attache les cheveux en queue de cheval. Je sors mon téléphone et regarde les storys de Maxence. Il rentre chez lui, chez lui et Alice. Je ne sais pas s'ils sont encore ensembles. Mais là, ses étreintes me manquent, ses grands bras qui m'entourent, son souffle me chatouillant la nuque.

Les heures passent, et devant la télé, les yeux irrités et rouges, quelques pansements sur les mains, la sonnerie fait un ding dong. Mon cœur remonte.

Je me lève, mes jambes qui tremblent.

- (V) Bon... bonjour !

- (L) Violet. Bonjour. Allons, ne bégaie pas chérie. Viens m'embrasser.

Elle me tire contre elle violemment et me fait la bise, tellement pas agréable, que je frémis. Derrière elle, ma mère, coiffé d'un chignon, un long manteau noir, et une valise. Elle me regarde, le regard noir.

Je souris, maladroitement. Je cours vers la cuisine et leur serre un verre d'eau.

- (L) Bah dis-moi, t'as sale mine toi.

- (V) Je... Tu es rayonnante pour ta part !

- (L) Allons.

- (M) Contente de te voir ma fille.

- (V) Moi de même maman.

- (L) Je vais y aller. Je ne veux pas entendre qui que ce soit. Je pars en voyage en avion. Bonne journée les filles.

Elle monte à l'étage, et vas sans doute au toilette, tandis ce que ma mère range son manteau.

Aussitôt rentrée, que ma tante sort. Ma mère s'assoit sur un tabouret haut. Elle souffle, et je me mets face à son dos, un peu éloigné, regardant mes pieds.

- (M) Tu pourrais nettoyer un peu...

- (V) Pardon.

- (M) Bah qu'est-ce que t'attends ? Tu n'as pas du blanc ? Une petite MORT SUBITE ? Un peu de Vodka'coca ?

- (V) Maman, tu n'as pas le droit de boire.

- (M) Bouge toi. Tu as un pull dégueulasse. C'est quoi ? Un pull à ton père ?

- (V) Non...

- (M) Tu es habillé comme une trainée !

- (V) Tu es très jolie maman.

Je baisse encore plus la tête. Elle me regarde.

- (M) Mets moi un feuilleton.

Je me lève, et prends la télécommande pour mettre son programme. Elle me dévisage.

- (M) Bah c'est long.

- (V) Excuse-moi...

Je me mets dos à elle. Et je me retourne. Elle est là.

Ses longues jambes, son visage triangulaire, ses lèvres rouges. Je baisse la tête,

- (M) Relève toi ! Empoté... Allez, dégage sale victime. Bouge. Dégage ! Vas dans ta chambre, je veux plus te voir.

Je serre mes poings et la manche du pull, et m'enferme dans la chambre. Je vois que la double fermeture est cassée. Un coup de ma tante...

Maxenss :  Tome 1. @maxoulezozoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant