- Le médecin t'as vraiment dit que tu allais mieux ?
Je ne bouge toujours pas. Je suis beaucoup trop bien installé pour le faire.
- Pourquoi tu n'as pas dit que j'étais ton copain... Pourquoi tu m'as présenté comme étant ton meilleur ami ?
Et voilà, on y est. Je n'aurai pas de réponse à ma question, mais j'en aurai à donner... Je ne sais vraiment pas comment je vais lui expliquer ça ...sans l'inquiéter.
- C'est-... C'est compliqué.
- On a tout le temps, non ?
Bon, il ne lâchera pas l'affaire...
- Oui, on a le temps, mais...c'est compliqué.
- Tu ne me fais plus assez confiance pour m'expliquer... Tu ne m'aimes plus ? J'ai fait quelque chose de mal ? Tu ne m'aimes pl-...
- Chut, Harry !
Je me suis levé tellement brusquement que je l'ai fait sursauter. Mon ventre me fait mal face aux pensées qu'il a. Je ne peux pas le laisser croire ça.
Je me re-blottis dans ses bras rassurants.
- Dis pas ça, je lui murmure, t'as pas le droit de dire ça. Tu ne peux pas croire que je ne t'aime plus, Hazz'. Je t'aime plus que tout. Tu le sais. C'est juste compliqué et long... et je ne veux pas t'inquiéter. Tu as déjà assez de soucis avec ta santé. Alors, ne t'inquiètes pas pour moi, je vais bien, ça va bien. Et ne doute plus jamais de mon amour pour toi ! Je t'aime, d'accord ? Plus que tout. Je t'aime, Hazz'.
Je sens ses lèvres se poser sur mon crâne et je souris, soulagé.
- Tu me diras une autre fois alors, me chuchote-il en multipliant peu à peu ses baisers sur ma tête.
Je soupire. Quelle tête de mule !
Je ne réponds pas et commence plutôt à poser à mon tour mes lèvres sur son cou.
Je savoure chaque baiser qu'il dépose de plus en plus proche de mon front.
Lorsqu'il y arrive, je suis obligé de quitter son cou pour lever la tête. Ses lèvres déposent des milliers de bisous sur mon front, mes tempes, mes joues, mon nez, avant d'enfin trouver mes lèvres.
C'est un baiser doux, amoureux, délicat. Mais quand Harry commence à bouger sous moi, je devine que ça ne va pas durer.
J'ai en effet raison. Ses mains viennent s'accrocher à mes côtés, avant de me pousser à me mettre à califourchon sur ses cuisses.
En meilleure position, nos baisers deviennent de plus en plus ardents, avant de s'enflammer.
Nos t-shirts s'envolent, ses soupires se perdent dans la bouche de l'autre, nos bassins roulent, nos gémissements font vibrer nos thorax brûlants, nos mains se baladent.
Harry se relève du canapé. Je m'accroche à sa nuque et replie mes jambes autour de son bassin, ne décollant pas mes lèvres gourmandes des siennes.
Il se dirige d'un pas sûr en direction de ma chambre.
Pendant qu'il avance, je sens ses doigts s'accrocher à mon dos nu, le griffer. Je sens ses lèvres dévier à quelques reprises sur la peau de mon menton, avant de revenir rencontrer les miennes et permettre à nos langues de danser ensemble.
Je sens bientôt le matelas se coller à mon dos. Les mèches chocolat de Harry viennent caresser mon visage, pendant que mes mains s'accrochent, à leur tour à son dos, lui laissant des marques bien visibles.
Je ferme les yeux et savoure le moment merveilleux que je suis entrain de passer, lorsque je sens ses lèvres quitter mon visage pour descendre dans mon cou, puis vers mon nombril.
Là, j'inverse les rôles, le faisant soupirer d'aise et de bonheur.
Je prends les commandes et offre le plus beau moment possible à l'homme que j'aime le plus au monde.
Je finis par m'endormir, épuisé par cette journée forte en émotions et en nouveautés, en tenant mon Harry contre moi.
C'est la chaleur des rayons du soleil matinal et la sonnerie peu agréable de mon téléphone qui me réveillent.
J'ouvre difficilement les yeux et me redresse dans le lit. Je ne veux pas aller au magasin aujourd'hui.
J'éteins mon portable et me recouche.
Je me tourne et observe le corps encore endormi de mon amoureux, recouvert jusqu'aux hanches de la couette que nous partageons.
Je caresse son dos nu du bout des doigts, touchant délicatement chaque parcelle de peau que je peux atteindre.
Le visage d'ange de Harry est tourné vers moi, à moitié enfouit dans les cousins. Ses yeux sont fermés, ses mèches chocolat lui retombent sur le front, sa bouche est très légèrement ouverte laissant son souffle régulier atterrir sur mon visage. Il est paisible.
Je repousse quelques mèches de son doux visage et sors en ronchonnant du lit.
J'attrape des vêtements propres dans mon armoire et pars en silence de la chambre, laissant Harry dans les bras de Morphée, plutôt que dans les miens...
Je me sers un bol de café et mange une des bananes que Harry a pris le soin d'amener avec lui, avant de prendre mes clés et de partir travailler.
Je me gare un peu plus tard devant le magasin de sport où je gagne de quoi vivre.
Je salue mes collègues et vais m'occuper de mon rayon.Je range, je remplis, je vide, je remets certains prix, je trie,...
Durant ma pause, je vais boire un café avec l'un de mes collègue, puis je reprends mon travail.
C'est à trois heure de l'après-midi que je passe enfin la porte de mon appartement, épuisé et affamé.
Je me dirige directement vers la cuisine, saluant à peine Harry qui est entrain de changer les draps de la chambre d'ami.
Je me fais réchauffer l'assiette qu'il m'a gardée de son repas de midi, m'assieds et engage la discussion avec lui.
J'arrive à apercevoir un bout de son épaule nue, par l'encadrement de la porte de la chambre d'amis.
Il me raconte sa journée, m'expliquant au passage que quand je fais le ménage, je devrai aussi trier toute la nourriture dans mon frigo ...pour le peu qu'il y en a.
Je rouspète, mais je m'arrête au milieu de ma phrase, lorsque je le vois arriver dans la cuisine, où je suis toujours entrain de savourer mon dîner.
Je le regarde, les yeux grands ouverts, passer devant moi et se diriger vers la poubelle.
Harry me la montre en m'expliquant qu'elle est pleine d'aliments périmés.
Je ne l'écoute pas et il ne semble pas s'en rendre compte.
Harry se retourne pour remettre la poubelle à sa place. Lorsqu'il sort de la pièce, mon esprit se remet en marche.
- Hazz'!
Il se retourne, faisant bouger le petit chignon sur sa tête.
Je me rapproche rapidement de lui et pose, au ralenti, mes mains sur son abdomen.
Harry semble se souvenir et entoure doucement mes poignets de ses grandes mains. Si grandes que mon poignet semble s'y noyer.
Il ne bouge plus. Rien ne bouge dans la pièce, à l'exception de mes doigts, qui tracent délicatement, par-dessus la protection transparente, le contour du magnifique papillon déposé sur le ventre de mon amoureux.
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Breathe
FanfictionHarry et Louis se sont rencontrés dans les toilettes d'un bar pourri. Mais qui aurait dit que dans un tel lieu, une histoire si belle commencerait ? Personne... " - Parce que je t'aime Louis. Je suis amoureux de toi. Je ne pourrai pas te laisser. S...