Il a gagné, devinez qui reste dormir à Holmes Chapel ce soir ?
Bon j'avoue que ça pourrait être pire comme soirée... Nous sommes actuellement couchés sur le canapé, regardant la télévision. Je suis dans ses bras et il me caresse les cheveux.
Il s'endormait alors nous sommes allés au lit.
Harry n'a pas eu besoin de me supplier longtemps pour dormir dans mes bras. Je râle toujours, pour la forme... Au fond, je préfère cette place. En plus, à droite, je suis à côté de la porte. C'est plus pratique si tout d'un coup, Harry décide de me réveiller en m'attaquant avec des coussins.Quand il dort dans mes bras, je le protège. Je le protège du monde extérieur, des mauvais rêves, de sa maladie,...
Je referme mes bras autour des siens et il s'endort immédiatement. La journée d'aujourd'hui l'a exténué.
Le train, la marche, les rendez-vous, des changements de blocs, de salles, d'étages, la marche, encore le train, le bus...
J'observe un moment son visage endormi. Toutes traces d'inquiétude, de fatigue ou de combat ont quitté son visage.
Je voudrais beaucoup savoir de quoi il rêve, à quoi il pense. Comment il est sous son masque. Je ne suis quand même pas idiot. Je sais très bien qu'il ne va pas autant bien que ce qu'il laisse paraître. Physiquement, les résultats montrent qu'il ne s'en sort pas si mal, mais mentalement je n'arrive pas à savoir si il va bien. Il a déjà fait une dépression, à l'époque où son médecin lui avait annoncé de ne plus faire de sport, malgré les bienfaits que ça lui apportait. Je n'avais rien vu venir et je m'étais senti si mal après ça...
Mais il refuse toujours de me faire voir ses vrais états d'âme.Et je ne peux toujours rien y faire... C'est comme ça depuis le tout début. Je lui ai déjà dit qu'avec moi il n'avait pas besoin de me dire que ça allait bien, quand ça n'allait pas. Mais il s'obstine à quand même le faire... Parce qu'il me connait trop bien et sait que le voir souffrir me fait affreusement mal. Mais ce qu'il ne comprend pas, c'est que je voudrai savoir comment il va vraiment, pour le soutenir et pour qu'il ne soit pas le seul à se battre.
Je finis par m'endormir, le nez dans les cheveux de mon amoureux.
Quand je me réveille, la place à côté de moi est vide. Mais j'entends l'eau de la douche et la musique de Harry résonner dans l'appartement.
Je sors des draps et vais dans la salle de bain. Harry est dos à moi. J'observe attentivement son dos musclé et ses bras tatoués. Je finis par retirer mes vêtements et m'approche doucement de lui.
J'enroule délicatement mes bras autour de sa taille et pose ma tête sur son épaule. Il reste un moment immobile, avant de se retourner et m'embrasser doucement en passant ses doigts dans mes cheveux humides.
Harry est le premier à perdre patience et à me plaquer contre la paroi de la douche, pour m'embrasser plus brusquement.
Nos langues dansent ensemble, nos souffles résonnent au rythme de la musique, nos yeux sont fermés, notre bulles aussi.
Je n'entends plus rien, je ne vois plus rien. Je ne ressens que Harry, seulement mon Harry et mon cœur battant la chamade collé au sien.
Ses mains sur mon corps, les miennes sur le sien. Ses cheveux mouillés, qui me chatouillent le visage, son souffle, qui se fait de plus en plus rauque, ses yeux fermés.
C'est la sonnette de la porte d'entrée qui réussit à nous séparer. Je bougonne pendant que Harry sépare nos lèvres et sort rapidement de la douche en me déposant un dernier baisers sur le nez.
Je le regarde enrouler une serviette autour de sa taille et lui crie d'aller mettre au moins un bas.
Je l'entends ouvrir la porte d'entrée, mais je me retourne et finis ma douche, en pestant contre les visiteurs.
Je sors de la salle de bain, une simple serviette bleue autour de la taille, et me dirige directement dans la chambre. Je prends mon bas de training, un t-shirt de Harry et me dirige vers le salon en ébouriffant mes cheveux.
Les parents de Harry sont assis dos à moi, sur le canapé. Je reste sur le pas de la porte et observe Harry, ses cheveux dégoulinant sur son t-shirt. Il ne peut pas mettre les miens, ils sont trop petits. Cette réflexion me fait sourire.
Nous allons être cramé.
Il n'y a qu'une seule douche et nous avons tous les deux les cheveux trempés. Mon sourire s'agrandit, je m'approche de mon Hazza qui s'est tout de même habillé, et m'installe à côté de lui, passant mon bras sur ses épaules, en saluant ses parents.Anne et Robin ont toujours été très gentil avec moi.
La première fois qu'ils m'ont rencontré était pourtant assez inappropriée...
Ça s'était passé un matin... Le matin après notre première fois.Anne avait débarqué dans la chambre de son fils de dix-sept ans, pour lui apporter ses médicaments. Elle avait découvert d'un coup son homosexualité et fait la connaissance de son copain...
Anne avait été chou et n'avait pas réagi. Elle m'avait simplement salué, demandé mon prénom, mon nom de famille et était repartie en appelant, son mari, en riant.
Harry m'avait obligé à manger avec eux et ça avait sûrement été le repas le plus gênant de ma vie. Entre les regards complices de Anne et Robin et les commentaires embarrassants de Gemma, sa grande sœur, je n'avais plus su où me mettre.
Mais après ce repas, j'avais fini par me convaincre qu'ils étaient malgré tout une famille normale...
Anne n'avait jamais refusé que je reste dormir chez eux, où que Harry vienne dormir à la maison.
Je venais de déménager dans mon propre studio et adorais lorsque Harry y venait. Nous faisions des longues nuits à nous chamailler devant des films où à s'aimer de longues heures. Le lendemain, nous dormions la moitié de la journée, enlacés et serrés l'un contre l'autre. Puis Harry se levait enfin du lit et allait faire des pancakes ou des crêpes que nous mangions en faisant des blind tests
Mais parfois, nous allions chez mes parents où ma mère était toujours ravie de retrouver mon copain, mais jamais autant qu'Anne était contente de me voir. À chaque fois, on aurait dit que j'étais la Reine d'Angleterre. C'était très drôle, à la longue, mais très gênant au début...
Hazza avait une relation très fusionnelle avec sa mère et sa sœur.
Robin n'était pas le père biologique de Harry, mais ce dernier le considérait comme tel. Leurs repas en famille étaient généralement calmes, contrairement aux miens lorsque Harry venait.Entre mes six frères et sœurs et mes parents, je ne savais pas vraiment lesquels était les plus bruyants...

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Breathe
FanfictionHarry et Louis se sont rencontrés dans les toilettes d'un bar pourri. Mais qui aurait dit que dans un tel lieu, une histoire si belle commencerait ? Personne... " - Parce que je t'aime Louis. Je suis amoureux de toi. Je ne pourrai pas te laisser. S...