Chapitre 36.

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La semaine qui suit se passe tout autant tristement que les deux dernières. Malgré les visites régulières de Zayn et Liam, rien n'arrive à me sortir de ma tristesse et de mon manque de Harry.

Je n'ai toujours pas eu de nouvelles, ni messages, ni appels. Ça fait mal...très mal, rien que d'y penser, mon monde s'effondre un peu plus.

En cours, je ne suis que l'ombre de moi-même, Madame Aggadio me demande, à chaque fois qu'elle me voit, comment je vais, je ne réponds jamais rien de précis. Chaque nuits, je m'endors roulé en boule dans un sweat à Harry, en en tenant un autre dans mes bras.

J'ai retrouvé, dans la salle de bain, son parfum, me permettant de me le rappeler un peu plus.

Sans lui, mes journées sont longues, mes nuits agitées. Quand je suis en cours, j'attends d'être chez moi pour pleurer et lorsque je suis chez moi, j'attends d'être au conservatoire, pour que mes larmes arrêtent enfin de couler.

Zayn et Liam sont devenus de vrais amis. En une seule semaine, ils me sont devenus viral. Avec eux, je réussi à l'oublier 

Lorsque je sens que je vais toucher le fond, j'appelle Zayn qui débarque dans la demi-heure, des packs de glaces pleins les bras.

Et lorsqu'arrive l'heure du souper, j'appelle Liam qui m'invite à passer la soirée chez lui et Zayn. Nous jouons à Fifa jusqu'au milieu de la nuit, pendant qu'ils tentent de me changer les idées. Finalement, je rentre dans mon studio et m'endors dans l'odeur de Harry, pour les cinq dernières heures de sommeil qu'il me reste jusqu'au matin.

Aujourd'hui, nous sommes samedi. Je suis levé depuis trois heures du matin, mon crayon grattant le papier, ma peine s'y déversant.

Zayn et Liam ne sont pas disponible durant la journée, la faute à leur salon de tatouages. Je ne veux pas aller les déranger, alors je me suis fait des pâtes et j'attends que le temps passe, en écrivant des chansons tristes. Mais là, je suis roulé en boule sur le canapé, à faire ce que je ne sais que faire depuis trois semaines : pleurer.

Soudain, mon téléphone vibre, me faisant sursauter et une montée d'adrénaline me monte dans le corps.

Faites que ce soit Harry, faites que ce soit lui...

Je risque de pleurer de joie lorsque je vois le contact de Gemma s'ouvrir sous mes yeux. Je suis obligé de les fermer pour reprendre de mon sang-froid. Ce n'est pas Harry, mais tout de même.

Une chaleur agréable commence à se répandre dans mon corps. Pourtant, mon corps se glace lorsque je lis le message.

Gemma : Je viens te voir, je dois te parler. x.

J'ai à peine le temps de finir de le lire que la sonnette de l'appartement sonne.

Je me lève en tremblant et manque de m'évanouir de stress lorsque je vois une Gemma mal à l'aise devant ma porte.

   - Hello, Louis...

Je hoche la tête, ma voix s'étant perdue dans ma gorge. Je la regarde retirer ses chaussures, sans bouger.

Dire que je stresse serait un euphémisme.

   - Bon, commence-t-elle en prenant la tasse de thé brûlante que je viens de poser devant elle. Vu ta tête, je crois qu'on est sur la même longueur d'onde... Harry a complètement pété un câble l'autre jour. Je ne s-...

   - Comment il va, je demande précipitamment.

   - Euh...on va dire qu'il est vivant... Mais on va juste dire ça.

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