Attirance malgré tout

Chapitre 24 : Comme tout le monde, j'ai un rêve.

À contre cœur je lui promis d'aller en cours le lendemain. C'était d'ailleurs le jour de la lecture de notre rêve demandé par la professeure de Français. En entrant dans la classe Kathy me fis signe.

- Viens t'asseoir ici Zoé. Me dit-elle.

Je l'a regardais de travers un instant, puis accepta.

- Tu me parles maintenant...?

- ... je voulais m'excuser... Je... tout ce temps tu avais essayé de me protéger alors que moi je t'ai enfoncé plus bas que terre parce que je pensais que tu avais voulu m'humilier en révélant ce que me faisait mon père... tu veux bien me pardonner ?

J'acquiesçais en silence avec un léger sourire alors que madame Carmen entrait en classe.

- Vous savez tous qu'aujourd'hui vous me lisez votre rêve alors qui veux commencer?

Ce fut d'abord le silence puis une élève se proposa et d'autre à la suite. Au bout d'un moment plus personne ne se proposait. Elle décida donc de choisir avec sa liste de noms.

- Max Anderson. Dit-elle.

Le silence ce fit entendre.

- Bien évidemment encore absent... commenta-elle alors.

Les Anderson n'avaient pas encore prévenue le lycée, ils devaient penser à d'autres choses. Je vis le regarde Kathy interrogateur car elle ne savait pas non plus que Max c'était livré. Je m'apprêtais à le lui dire quand la professeure prononça mon nom.

- Zoé Fletcher puis que nous vous tenons lisez donc votre texte.

Je savais que mon texte n'était pas glorieux. J'ouvris donc mon classeur, mais ce ne fut pas mon texte que je trouvais mais celui de Max. Ce qui me fit figer quelques minutes.

- Bon c'est pour aujourd'hui ou pour demain Fletcher ? demanda Mme Carmen.

- ... je... j'ai le texte de Max Anderson dans mon classeur madame on a du inter changer nos copies...

- Hé bien peu importe, lisez donc son texte.

Je ne pus retenir mon sourire en relisant les premières lignes.

<< Comme tout le monde j'ai un rêve, une chose banale qui me rend Bea dès que je commence à en parler. L'atteinte d'un rêve est pour moi comme un aboutissement qui vient nous forger et construire qui l'on est... pour moi le rêve est simple, Je voudrais visiter un pays. Pa n'importe qu'elle pays, celui qui faisait briller les yeux de ma sœur dès qu'elle en parlait, celui pour lequel elle venait me réveillé tard dans la nuit car elle regardait des photos, pour lequel elle s'informait. Ce pays au couleur époustouflante en automne, au froid glacial en hiver, ce Canada qui a baigner son imaginaire et le mien. Ça semble banale et sans intérêt, mais pour moi c'est comme si elle existait encore à travers ce voyage, ça deviendrait même l'aboutissement de nos vies conjointes...

Il ne manque qu'une question à laquelle je dois répondre pour clore ce devoir. Voulez-vous réaliser votre rêve seul(e) ? Ma réponse il y a quelque mois n'aurais pas été la même, mais aujourd'hui je peux dire que non. J'ai rencontré un adorable parasite au regard de lumière et à la voix angélique sur son piano électrique. Elle capturée mon cœur et pris possession de mon âme sans avoir crié gare. Elle m'a mis en rogne, m'a fait perdre la tête et rendu fou. Elle a cette part d'ombre en elle que je n'ai pas réussi à ouvrir entièrement. Alors mon rêve entier serait de visiter le Canada en sa compagnie et qu'elle se confie à moi. Mais je sais maintenant que je ne réaliserais pas mon rêve. >>

J'étais rouge comme une pivoine car j'avais lue la lettre a haute vois la découvrant en même temps que le reste de la classe.

- Il y a un dernière phrase pour vous Mme Carmen... Dis-je en lisant les derniers mots.

- Hé bien avec tout ce qui révèle lisez les Zoé.

<< Hey Mme Carment ça vous embauche un coin que j'ai fait mon devoir sérieusement. J'aurais aimé voir votre...tronche. >>

Aux dernières paroles, tout le monde, se mit à rire à gorge déployé. Je souriais aussi, mais je n'étais déjà plus là.

Vas-y Zoé je prétexterais que tu es allé voirl'infirmière, va le retrouver je suis sûr qu'il n'attend que ça. Me dit Kathy.