Chapitre 22 : Mieux en finir maintenant

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-point de vue Zoé-

Tous mes membres me faisaient souffrir et je grelottais en ce mois de mai. Les genoux recouvert de terre, je me tenais sur ceux-ci face à la tombe de ma mère.

- Le voilà enfin. Dit Frank d'une voix gutturale.

Je senti le canon de son arme se déposer contre l'arrière de mon crâne. J'étais littéralement terrorisée je n'osais même plus bouger.

- Frank ! Frank s'il-te-plait dépose cette arme... entendis-je mon père crier.

- Tu fais mon le malin là Stéphane. Dit Frank dont on pouvait sentir la satisfaction.

- Prends-moi à la place, tu pourras me tuer ou me martyriser, tout ce que tu veux mais laisse partir ma fille. Reprit mon père.

De grosses larmes coulait le long de mes joues je voulais absolument parler, mais j'avais le sentiment que ma voix était prise dans ma gorge. Je regardais le nom de ma mère en face de moi et j'avais l'impression que le désespoir m'engloutissait, jusque-là j'avais tout fait pour rester forte mais plus Frank était énervé, plus il pressait l'arme contre ma tête. Puis un grand vide se fit au moment où Frank accepta de m'échanger avec mon père. Il me prit par le bras pour que je me lève. Enfin sur mes pieds je remarquais deux personnes au loin à côté d'un tombeau. Je reconnue alors Alex retenant Max qui faisait tous pour s'élancer dans notre direction. Frank me retourna de force et je fis face à mon père. Son regard semblait désolé. Je compris alors que ni la police, ni les garçons, ni mon père n'avaient de moyens pour nous sortir de cette situation.

Zoé fais quelque choses était les mots que je me répétais en boucle. Frank me poussa vers l'avant afin que je parte vers mon père. Alors que je mettais un pied devant l'autre pour avancer, je sentis de nouveau l'arme de Frank se poser sur l'arrière de ma tête.

- Tu me prends pour un con Stéphane. Dit-il en chargeant son arme.

Mon cœur frappait de façon assourdissante dans ma poitrine.

- Et toi tu es tellement lâche que tu préfères me tirer une balle dans la tête alors que je suis dos à toi. Tu pourrais au moins regarder la personne que tu vas tuer en face.

Ces paroles étaient sortie par je ne sais quel miracle. Je senti même la surprise de Frank qui ne s'attendait pas à ce qui je dise un seul mot, relâcher doucement son arme. Je me propulsais alors le plus fort et le plus rapidement possible sur ma gauche. Frank appuya alors sur la détente en me voyant bouger. Je sentis une vive brûlure prendre possession de ma joue. Alors que je commençais à tomber sur le sol j'eu juste le temps de me tourner pour pousser Frank de toutes mes forces. Ce qui le fit perdre pied à son tour. Je vis Max et Alex se précipiter vers moi. Max se pencha à mon niveau et me caressa le visage au niveau de ma blessure.

- Zoé... ce n'est qu'une égratignure, Dieu merci.

- Hé ! s'écriât Alex qui c'était élancer sur Frank afin de le maîtriser.

Je me sentais toujours sous l'emprise de l'adrénaline. Une seule personne manquait à l'appel. Je me levais précipitamment.

- PAPA ! Criais-je en l'apercevant au sol.

Le haut de son épaule gauche saignait abondamment. Je mis mes mains sur la plait afin d'essayer de bloquer l'hémorragie.

- Max ! vient ici ! Avait crié Alex.

Max avait pris la place d'Alex est retenait Frank le temps que la police et les secours appelé par Alex n'arrivent. Alex se précipita à mes côtés, il enleva son t-shirt et m'intima d'enlever mes mains, il exerça alors lui-même la pression avec son t-shirt qui lui servait de gaze. Les sirènes qui annonçaient la fin de cette histoire avançaient vers nous. Je pouvais arrêter mes larmes qui se déferlaient sur mon visage. Je restais penché sur mon père essayant de le garder réveillé.

Attirance malgré toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant