Cam boy ↬ ᵂᵒⁿᴷʸᵘⁿ

【Ｌｉｖｅ １７】

    

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_ Qu'est-ce que tu veux faire aujourd'hui hyung ? demande-t-il alors, en débarrassant la table.

_ Je ne sais pas, tout ce que tu as envie de faire, dis-je simplement.

    

Il me sourit tendrement, et me tourne le dos à nouveau, pour faire la petite vaisselle.

    

_ Je dois juste passer chez Hyunwoo pour lui apporter à manger, expliqué-je, toujours assis sur ma chaise.

_ Je savais pas que tu étais sa mère, marmonne-t-il dans sa barbe imaginaire en frottant plus brusquement les bols et tasses.

     

Je me lève, amusé par sa jalousie, et le rejoins discrètement, plaçant mes mains sur ses hanches fines et délicates.

Ses hanches qui ne cessent de titiller mon self-control chaque jour que Dieu fait.

      

_ Comprend-le chaton, lui aussi vit seul et ne se fait pas à manger, soufflé-je.

_ Mmh, cède-t-il, la moue boudeuse. Tu peux pas lui dire de venir ici ? J'ai pas envie de bouger.

_ Je pensais y aller seul, le taquiné-je.

     

Il se raidit et n'ajoute rien de plus.

Ça m'amuse tellement !

     

_ Je plaisante bébé, susurré-je au creux de son oreille. Je n'ai pas envisagé une seule seconde me séparer de toi.

     

Les muscles détendus, il maintient toujours le silence, terminant la tâche qu'il avait commencée. Je me décolle à contre-coeur de cet enfant et pars chercher mon téléphone, posé sur la table du salon. J'appelle ainsi mon meilleur ami, une fois l'objet en main.

    

_ Mmmmh, grogne la personne au bout du fil.

    

Amusé, je lui laisse le temps d'émerger, et profite pour porter le regard sur le corps adorable et toujours de dos de mon ami, en train d'essuyer les assiettes.

     

_ Je ne bouge pas de l'appart aujourd'hui, n'hésite pas à venir, et n'oublie pas les boîtes, souris-je, amusé.

_ Merci, marmonne Hyunwoo, la tête pratiquement enfoncée dans son coussin.

_ À tout à l'heure, ris-je, en raccrochant.

_ La différence entre Kihyun et toi, c'est la délicatesse, confie mon chaton, en s'approchant de moi.

_ Peu importe la manière dont il le fait, tant qu'il s'occupe bien de toi, souris-je en ouvrant les bras.

     

Il s'avance un peu plus et passe rapidement entre ceux-ci, enserrant directement ma taille de ses bras, le nez posé contre mon cou.

      

_ Je ne t'imaginais pas si fan des marques d'affection, pouffé-je.

_ Et tu as bien raison, ce n'est pas du tout mon truc, claque-t-il. Mais avec toi, c'est différent, dit-il, plus tendrement, le visage se frottant timidement à mon cou, pour s'y placer plus confortablement.